N’oubliez pas Gaza ! Compte-rendu de mission à Gaza du 18 au 25 janvier 2009

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
vendredi 30 janvier 2009 - 22h:44

Sylvette Rougier

C’est le cri que je voudrais lancer en rentrant de Gaza. Car, on vient de le voir, le cessez-le-feu ne représente ni une victoire pour Israël ni la paix, mais prépare de nouvelles agressions. D’ailleurs le cessezle- feu n’existe pas. Il est rompu tous les jours par Israël par mer ou par terre et les drones sillonnent en permanence le ciel de Gaza.


Je suis partie à Gaza en réponse à l’appel des organisations du Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens, de la Coordination Inter Associative pour la Palestine qui regroupe plus de 60 organisations, et de l’Association pour le Développement de la Santé des Femmes.

Notre délégation de solidarité et d’assistance médicale composée de médecins, infirmières, juristes, responsables politiques et associatifs avait pour but d’apporter une assistance médicale et de participer au travail d’investigation sur les crimes de guerre caractérisés commis par l’armée israélienne.

Il me semblait important comme infirmière de mettre mes compétences professionnelles au service des Palestiniens, comme citoyenne de manifester ma solidarité à des gens victimes de traitements inhumains, et comme membre d’une organisation solidaire des Palestiniens, d’être avec eux à un moment où ils étaient si isolés et où leur situation était si difficile. En fait nous sommes arrivés au moment où la trêve était déclarée et du coup, notre mission s’est orientée essentiellement vers un recueil de témoignages afin d’étayer la demande de plainte auprès de la Cour Pénale Internationale.

La délégation qui a réclamé et obtenu le soutien du Ministère des Affaires Etrangères français était composée de : Abdelaziz Yassine BENJELLOUN TOUIMI, Orthopédiste, Elena ALFARO, infirmière, Sylvette ROUGIER, infirmière, Mathieu BEURIER, secouriste, Philippe PASCAL, Président de Rencontre Africaine, Mireille MENDES-FRANCE, juriste, Daniel VOGUET, avocat, Jacques FATH, responsable des relations internationales du PCF, Alima BOUMEDIENNE THIERY, sénatrice (Les Verts), Samir ABDALLAH, cinéaste, Khéridine MABROUK, grapsalam

Que dire de ce séjour pour ne pas faire jouer seulement l’émotion ?

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=6018
 
" Il est rompu tous les jours par Israël par mer ou par terre et les drones sillonnent en permanence le ciel de Gaza."

et pendant que les drones épouvantent les oiseaux, le hamas s'entraine en envoyant ce matin malgré la trêve,un Kassam sur le sud d'israel,inoffensif missile destiné à faire faire de la gymnastique aux habitants qui courent s'abriter.

Le même commentaire de ma part que pour les deux pourris.
 
" Il est rompu tous les jours par Israël par mer ou par terre et les drones sillonnent en permanence le ciel de Gaza."

et pendant que les drones épouvantent les oiseaux, le hamas s'entraine en envoyant ce matin malgré la trêve,un Kassam sur le sud d'israel,inoffensif missile destiné à faire faire de la gymnastique aux habitants qui courent s'abriter.

Le même commentaire de ma part que pour les deux pourris.

Une chose qui m a fait rire:
Sarkozy veut controler le hamas et en parallelle,le seul pays au monde qui a triplé ses ventes envers Israel,devines c'est qui?

Tout ça c'est pas credible ya si gravin:tjs les deux poids-deux mesures
 
" Il est rompu tous les jours par Israël par mer ou par terre et les drones sillonnent en permanence le ciel de Gaza."

et pendant que les drones épouvantent les oiseaux, le hamas s'entraine en envoyant ce matin malgré la trêve,un Kassam sur le sud d'israel,inoffensif missile destiné à faire faire de la gymnastique aux habitants qui courent s'abriter.

Le même commentaire de ma part que pour les deux pourris.
tu proposes quoi?

question très personnelle et je comprendrais si tu ne veux pas y répondre as tu fais ton service militaire?
 
j'ai bien vu l'appel balancer par le tsahal en France
g même posté l'appel il y a quelques jours

je me demandais justement c gens étaient ils français ou israeliens??



je lis comme la majorité tes liens

et grace à tes liens que nos interventins ont la cote:


L'argumentation et la clareté!!!

Mais pour revenir si gravin va faire son service militaire en Palestine:la propabilité est quasiment: zero
 
je lis comme la majorité tes liens

et grace à tes liens que nos interventins ont la cote:


L'argumentation et la clareté!!!

Mais pour revenir si gravin va faire son service militaire en Palestine:la propabilité est quasiment: zero
il n'est pas palestinien..je lui demandais plu s'il avait fai son service militaire et a aussi participé à des combats :rouge:
 
Sincèrement je n'arrive pas à comprendre ces commentaires sans autre objet que de parler des interlocuteurs plutôt de ce qu'ils disent.Pourqoi éviter de reconnaitre que le Hamas a tiré une kassam sans raison valable,sinon de provoquer une réponse de Tsahal? A tort ou à raison
chacun pense ce qu'il veut,mais peut-on nier le fait ?
 
Sincèrement je n'arrive pas à comprendre ces commentaires sans autre objet que de parler des interlocuteurs plutôt de ce qu'ils disent.Pourqoi éviter de reconnaitre que le Hamas a tiré une kassam sans raison valable,sinon de provoquer une réponse de Tsahal? A tort ou à raison
chacun pense ce qu'il veut,mais peut-on nier le fait ?
dit Israel qui occupe le pays depuis 1948 c'est pour provoquer une resistance? a tort ou a raison

dit Israel qui n'a pas respecté la trêve des 6 mois et a tué des activistes alors que le Hamas n'avait lancé aucun kassam c'est pour provoquer ou pas?

dit Israel qui n'a pas respecté les accords de cette trêve de six mois à savoir : ouverture des barrages, lever le blocus et acheminer les aides c'était quoi ça aussi??

les faits comme tu le dis si bien sont là et ne font qu'accabler de plus en plus ISRAEL pays d'avides de sang et de pourris jusqu'à la moelle à l'exeption de quelques uns
 
Une équipe de chirurgiens français bloquée par les israéliens à l’entrée de Gaza
vendredi 10 juillet 2009 - 06h:27

Agnès Rotivel - La Croix
Christophe Oberlin : « Nous attendons que les Israéliens nous laissent traverser ».

Une équipe de chirurgiens français est empêchée depuis dimanche 5 juillet d’entrer dans la bande de Gaza. Joint au téléphone, Christophe Oberlin, l’un des responsables de cette mission, raconte.

Quand devait débuter votre mission dans la bande de Gaza ?

Christophe Oberlin : Nous sommes partis de France samedi 4 juillet. On devait passer dimanche le check-point israélien d’Erez, qui permet d’entrer dans la bande de Gaza.

Mais cela fait trois jours que nous sommes bloqués et que nous attendons que les Israéliens nous laissent traverser.

Nous sommes neuf chirurgiens, français, anglais et espagnol, mandatés par le ministère français des affaires étrangères, dans le cadre de la mission humanitaire de formation de chirurgie et d’enseignement que l’on mène depuis 2002, à raison de trois à quatre missions par an à Gaza.

Quelles raisons invoquent les Israéliens pour vous empêcher de passer ?

Aucune. Arrivés à Erez, on a montré nos papiers, notre ordre de mission et on nous a dit que nous ne passerions pas. Au cours des 25 missions que j’ai effectuées, on a souvent eu des ennuis avec les Israéliens. Tantôt, ils laissaient passer cinq personnes de l’équipe, et pas les autres. Certains ont été bloqués cinq jours, d’autres définitivement. Une fois, l’un d’entre nous a été remis dans l’avion de manière arbitraire. Jamais l’équipe entière n’a été bloquée pendant toute la durée de la mission.

Que dit le ministère des affaires étrangères français ?

Toutes les vexations que nous connaissons aujourd’hui sont le quotidien des diplomates du consulat de France à Jérusalem. Le premier adjoint du consulat s’est fait refouler à Erez, avant-hier. Un véhicule du consulat de France a été fouillé récemment alors que c’est illégal. C’est l’ambassade de France qui maintenant se charge du dossier et son premier secrétaire appelle régulièrement l’armée, en vain pour l’instant.

Quel est le but de votre mission ?

Cette semaine, nous devions donner trente heures de cours à des chirurgiens palestiniens qui suivent sur deux ans une formation en microchirurgie et chirurgie réparatrice. Nous devions voir aussi en consultation chirurgicale 70 patients qui souffrent de séquelles de blessures de guerre, paralysie, chirurgie nerveuse, reconstruction cutanée. Par la même occasion, nous soignons aussi les enfants atteints de tumeur ou victimes d’accidents d’autres origines. Depuis le début de cette mission, on a opéré entre 700 à 800 patients, dont 45 % sont des enfants. Combien de chirurgiens formez-vous à Gaza ?

C’est une formation en deux ans. Sept Palestiniens ont été diplômés dans la première promotion sortie il y a deux ans. Cette année, dans la deuxième promotion, en fin de première année, ils sont huit. On devait faire passer les examens pour le passage de première en deuxième année. Si les Israéliens ne nous laissent pas passer, la formation de ces chirurgiens palestiniens est fichue pour cette année.

À chaque mission, nous voyons quatre fois plus de patients que nous ne pouvons opérer. C’est pourquoi nous sommes passés à la formation car il y a un besoin aigu. Le premier de nos élèves formés, Mohamed Al Rantissi, fait 100 interventions chirurgicales par an, ce que nous faisons en un an avec quatre déplacements.

Une personne sur place est aussi efficace que la totalité des missions. Avec les diplômés et ceux à venir, d’ici à cinq ans, on devrait couvrir les besoins de la population de Gaza dans ce type de chirurgie spécialisée. Ces formations évitent des évacuations sanitaires et permettent de créer des centres chirurgicaux localement.
 
Le blocus de Gaza est entré dans sa troisième année

samedi 1er août 2009 - 05h:55

Palestine Monitor

Quelquefois, les nouvelles sont contradictoires. Ce lundi (21 juillet) par exemple, un gros titre soulignait, Deux jeunes Palestiniens tués dans l’effondrement d’un tunnel à Gaza » et un autre gros titre nous disait, Tous les points de passage entre Israël et Gaza sont ouverts lundi.

Si les points de passage de Gaza étaient effectivement ouverts - et que Gaza n’était plus une prison à ciel ouvert -, il ne serait plus nécessaire pour ses habitants de risquer leur vie à creuser, faire de la contrebande, voire mourir dans de dangereux tunnels. Le blocus de Gaza est entré dans sa troisième année en juin dernier, faisant toujours plus de victimes.

Depuis trois ans, un blocus total est imposé sur la bande de Gaza par Israël après que celui-ci ait qualifié le territoire d’« entité ennemie ». Et puisqu’il est une entité ennemie, Israël soutient qu’il ne relève plus de sa responsabilité d’y assurer la protection des civils, comme exigé par le droit international humanitaire.

Le blocus consiste en des fermetures systématiques et maintenues de tous les points d’accès à la Bande, ce qui a entraîné une pénurie extrême de nourritures, carburants et autres produits de première nécessité, plus de détériorations des conditions de vie de la population gazaouie (dont 52% vivaient déjà sous le seuil de pauvreté et 45% étaient sans emploi).

Depuis trois ans, la matrice complexe pour les entrées et sorties aux passages frontaliers est restée la plupart du temps fermée, débouchant sur des titres comme ci-dessus dans la presse locale qui nous apprennent que la gigantesque prison de Gaza serait ouverte.


http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=7009
 
Gaza : les blessures sont encore brûlantes
mardi 18 août 2009 - 07h:54

Generaldelgation Palaestinas

Khaled Misbah Al Attar est devenu taciturne. Il caresse le jeune figuier qu’il a planté il y a trois mois, juste derrière le tas de décombres qui naguère était sa maison. « Je suis fier de notre combat, mais je ne veux plus payer ce prix » murmure-t-il. « Chaque matin, quand je regarde mon ancienne maison, j’ai les larmes aux yeux ».

En janvier, peu après la guerre de 22 jours entre Israël et le Hamas, cet adhérent de 55 ans à l’organisation islamique radicale se faisait encore photographier, fier et provocant, sur le toit de la maison démolie de la petite ville de BethLahia, avec sa petite-fille Mariam. A présent la plupart du temps il est assis, tourné en lui-même, devant un petit conteneur résidentiel offert par la Turquie, mais inhabitable à cause de la chaleur estivale. L’un de ses quatre fils a perdu la vie au combat.

40 personnes vivent maintenant entassées au deuxième étage du second immeuble de la famille. Les trous de la taille d’un homme dans les pièces du premier étage que des soldats israéliens ont fait sauter quand ils y étaient retranchés, ont été refermés. Leurs graffitis dans l’entrée et dans le séjour, Al Attar veut les recouvrir dans les prochaines semaines, quand il aura réuni l’argent pour acheter de la peinture.

En ces jours troublés de l’après-guerre, on pouvait entendre crier Imam Abou Amira, 8 ans, dès la cage d’escalier de l’hôpital Schifa, lorsqu’il fallait lui changer les pansements de ses jambes brûlées. La grand-mère s’efforçait de consoler l’enfant grièvement blessée. Avec de nouveaux soins et une injection calmante, la petite avait alors une bonne heure avant de se rendormir, épuisée.

Deux mois plus tard, elle a pu sortir pour aller dans le camp appelé Beach Camp, le plus grand camp de réfugiés de la bande de Gaza. A l’école, malgré le temps qu’elle a perdu, elle fait partie des meilleurs élèves. Jour et nuit elle doit porter des pantalons spéciaux afin que sa peau ravagée reste aussi douce que possible et ne démange pas. »Imam a honte de montrer ses blessures à ses amies » dit la mère. La nuit, sa fille se réveille souvent et crie. « Quand je lui demande ce qui se passe, elle dit qu’elle ne veut pas en parler ».

Gaza, six mois après la fin de la guerre : les tirs ont cessé, mais les explosions résonnent toujours - dans les petites têtes et dans les grandes, dans les pensées et dans les rêves. Beaucoup d’enfants sont devenus tellement agressifs que même les collaborateurs du service psychologiques capitulent devant eux.

Parmi les plus âgés, beaucoup n’arrivent pas à comprendre que Gaza n’est plus comme avant, alors que tout est exactement comme avant. Les plages sont bondées, tous les deux à trois cents mètres il y a un support de bois avec des bouées multicolores. En matière de cerfs-volants, Gaza tient sans doute le record mondial. Deux vieux conteneurs dans lesquels on a meulé des fenêtres servent de cuisine à un camp d’été pour les enfants. Dans la demi-douzaine d’hôtels le long de la promenade de Gaza-Ville, chaque soir des noces vont bon train.

Mais la cage de 360 kilomètres carrés avec 1,5 million d’habitants qu’est Gaza est tout aussi hermétiquement fermée que depuis 2007. Dans le ciel, des avions à réaction israéliens patrouillent ostentatoirement. La zone pour les bateaux de pêche a encore été réduite, de six à trois milles marins. Et le long de la frontière intérieure, comme toujours, les services secrets israéliens fait aller et venir ses dirigeables, dont les caméras de haute technologie gardent l’œil sur tout. Mais l’attention internationale, elle, s’est détournée depuis longtemps, vers l’Afghanistan, vers Wall Street, vers Teheran.

Selon les données palestiniennes, 1417 habitants de Gaza sont morts pendant les trois semaines de la guerre, et parmi eux 313 enfants. Il y eu plus de 5.000 blessés. « Peut-être que l’opinion internationale n’a pas encore bien compris ce qui s’est déroulé ici. Peut-être aussi qu’elle ne veut rien savoir » suppute Eyad al-Sarraj, un psychologue pour enfants bien connu. « une guerre comme celle-là, il n’y en a encore jamais eu. Il n’y avait aucun endroit sûr, pas moyen d’échapper, pour personne » dit-il, tandis qu’un F16 rugit en survolant son jardin. « Chaque fois j’imaginais que je pouvais être le suivant. Les gens ont plein le dos de la guerre et du blocus, dit-il. Ils veulent vivre enfin une vie normale ».

Car l’exiguïté de Gaza étouffe les enfermés et rend tout encore plus étriqué. « Quand tu vis dans une cage, tout se met à devenir suspect autour de toi » dit Ahmed Youssouf, co-fondateur du Hamas et conseiller auprès du chef du gouvernement Ismaïl Hanié . Cet homme de 59 ans a vécu 18 années aux USA. « J’ai eu de la chance », c’est ainsi qu’il voit les choses aujourd’hui.

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=7114
 
Gaza, souvenirs
mercredi 19 août 2009 - 10h:54

Un film de Sam Albaric
Sam Albaric commence à tourner à Gaza en 2004, avant le désengagement israélien. « Il est commode pour connaître une ville de savoir comment on y travaille, comment on y aime et comment on y meurt. » Cet exergue de Camus est une des clés de lecture du film pour découvrir Gaza, dont les images sont brouillées par la représentation qu’en donnent les médias et qui ici est paradoxalement approchée d’abord par sa douceur de vivre.

Une entrée qui lui a été proposée par Wissam : « Je te montrerai le Gaza que j’aime. »

La relation entre Sam et Wissam est l’autre clé de lecture du film. Ils sont nés la même année, en octobre 78. La photographe Joss Dray, qui documente la résistance quotidienne des Palestiniens depuis plus de vingt ans, a été un passage de relais entre eux.

Puis Gaza est close, prise dans la tenaille du siège israélien et du boycott européen ; Sam Albaric ne peut plus y retourner : « Ça fait trois ans qu’on ne me laisse plus entrer à Gaza. On ne laisse pas non plus sortir Wissam. »

Cet empêchement va être au cœur de Gaza, souvenirs. Le film va se poursuivre par une succession de coups de téléphone entre le jeune Palestinien et le jeune Français, et métaphoriser la situation de coupure que nous pouvons nous-mêmes ressentir face à ce petit territoire pris au piège d’une agonie de plus en plus implacable.

Wissam est né en face du cimetière de Nusseirat. Enfant, il est emmené par des hommes armés qui lui mettent un pistolet sur la tempe et l’interrogent : « Est-ce que tu as peur de la mort ? » Il répond crânement que non, mais cela sonne comme un défi qu’il va afficher jusqu’à aujourd’hui. Il est notre guide pour appréhender une géographie secrète de Gaza dont les plis et replis montrent de multiples ailleurs et visages.

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=7136
 
Violations israéliennes recensées durant la période du 13 au 19 août 2009

1 - Incursions dans les zones palestiniennes et agressions contre les Palestiniens et leurs biens en Cisjordanie et dans la bande de Gaza

La plupart de ces incursions se déroulent en pleine nuit, l’armée arrive dans le village, pénètre de force dans les maisons, parfois une maison ciblée, fouille la maison et souvent la vandalise. La grande majorité des Palestiniens enlevés lors de ces opérations nocturnes sont des jeunes.

Jeudi 13 août

Incursion dans la région de Salfit : village de Deir Estia, vers 1h du matin, où l’armée pénètre dans une maison, la fouille, et arrête un jeune Palestinien (18 ans).

Région d’Hébron : village de Beit Oula (1 arrestation). Village de Namrea (1 arrestation).

Région de Qalqilya : village d’‘Azzoun où l’armée arrête deux étudiants universitaires.

Vendredi 14 août

Naplouse : incursion dans le village de Madama (3 arrestations)

Ramallah : à Beit Leqia (2 arrestations)

Bande de Gaza : 19h00 - Des vedettes garde-côte tirent sur des bateaux de pêche au large de Rafah. Mohammed Bassam ’Aashour, 12 ans, qui jouait sur la plage, est sérieusement touché à la tête par une balle.

Samedi 15 août

Jénine : villages de Qabatya, de Marka.

Dimanche 16 août


Récolte de graines de sésame, à Sanour, village proche de Jénine
(Photo AP)Ramallah : village d’‘Aaroura, où l’armée emmène un jeune pour interrogatoire ; village de Mazare’ al-Noubani, idem.

Lundi 17 août

Ramallah : village de Turmo’iya.

Jénine : ville et camp de réfugiés de Jénine. Village d’‘Arrana (2 arrestations). Villages de Muthllath al-Shuhada, de Bourquin.

Qalqilya : villages de Jayyous (1 arrestation), d’‘Assala (1 arrestation).

Mardi 18 août

Salfit : village d’Hares (3 arrestations de mineurs, 14,15 et 16 ans).

Jénine : villages d’al-Shaheba (4 arrestations) et de Souba (2 arrestations).

Hébron : villages de Sa’ir (1 arrestation), de Wadi al-Hariya (1 arrestation), de Beit Ummar (1 arrestation).

Tulkarem : incursion dans la ville, ciblant une famille palestinienne dont l’une de ses membres venait d’être libérée des prisons israéliennes. Les FOI lui ont confisqué son téléphone portable et quelques photos.

Ramallah : ville de Ramallah (1 arrestation).

Bande de Gaza : 06h00 - 2 vedettes garde-côte pénètrent dans les 500 mètres des eaux territoriales de Rafah. Mohammed Mahmoud Hassouna, 45 ans et son fils Shihab, 18 ans, sont arrêtés. Leur bateau est confisqué. Les 2 pêcheurs sont relâchés vers 19h00.

Mercredi 19 août

Qalqilya : l’armée rentre dans le sud de la ville, démolit des voitures appartenant à des ateliers de maintenance, avec tout leur contenu, provoquant des pertes importantes. Les propriétaires de ces ateliers sont d’anciens prisonniers des FOI.


2 - Maintien du bouclage des Territoires palestiniens occupés

L’Etat d’Israël a maintenu un bouclage très serré sur les territoires ainsi que des restrictions sévères sur les déplacements des Palestiniens de la bande de Gaza et de Cisjordanie, dont Jérusalem-Est occupée.


Bande de Gaza

Mouvements des personnes et des biens aux postes frontière

Rafah International


http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=7142
 
TPO: A Gaza, les mères et les nouveau-nés souffrent du blocus israélien


GAZA-VILLE, 21 août 2009 (IRIN) -

Des infrastructures inadaptées, des équipements insuffisants et un personnel hospitalier trop peu nombreux contribuent à la détérioration des soins dispensés aux mères et aux nourrissons dans les hôpitaux de Gaza, d’après une évaluation réalisée en juillet 2009 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à Jérusalem.

L’OMS attribue l’état catastrophique du système de santé de Gaza au blocus imposé par Israël depuis juin 2007, date à laquelle le Hamas a pris le contrôle du territoire.

« Le blocus israélien empêche que l’approvisionnement en équipements médicaux s’effectue normalement, dégrade les conditions de soins dans les maternités, et perpétue l’isolement des professionnels de la santé. Dans un tel contexte, il est difficile de maintenir une qualité de soins correspondant aux normes internationales », a déclaré Tony Laurence, directeur du Bureau de l’OMS pour la Cisjordanie et la Bande de Gaza, à Jérusalem.

http://www.irinnews.org/fr/ReportFrench.aspx?ReportID=85814
 
B’Tselem : la majorité des Gazaouis tués pendant la guerre étaient des civils
vendredi 11 septembre 2009 - 05h:00

Avi Issacharoff - Haaretz

La grande majorité des Palestiniens tués pendant l’opération israélienne dans la bande de Gaza l’hiver dernier étaient d’innocents civils plutôt que des combattants, conformément à un rapport de l’organisation B’Tselem sur le point d’être publié ce mercredi matin. C’est à l’opposé de ce qu’ont dit les forces de défense israéliennes (FDI).

Selon B’Tselem, 1.387 Palestiniens ont été tués au cours des trois semaines de l’opération Plomb durci, dont 773 étaient des non combattants et seulement 330 des combattants.

Les 248 restants étaient des policiers du Hamas tués quand Israël a bombardé les installations de la police palestinienne au début de l’opération. Les FDI ont argué que ces policiers, en tant que membre du Hamas et armés, devaient être considérés comme des combattants. Néanmoins, B’Tselem note qu’ils n’ont pas pris part au combat lui-même. Dans 36 cas, l’organisation n’a pas pu déterminer si les victimes étaient ou non des combattants.

Parmi les civils tués, 320 étaient des mineurs d’âge de moins de 18 ans et 109 autres étaient des femmes, dit l’organisation.

Par contre les FDI prétendent qu’il y a eu 1.166 Palestiniens tués pendant l’opération, dont 709 étaient des combattants du Hamas et 295 des civils. Elles se disent incapables de déterminer le statut des 162 restant.

Les FDI listent 89 enfants de moins de 16 ans et 49 femmes parmi les tués, alors que B’Tselem liste 252 enfants de moins de 16 ans et 111 femmes de plus de 16 ans.

Mais contrairement aux FDI, B’Tselem liste chaque victime par son nom et dit avoir collecté des témoignages oculaires, des certificats de décès ou d’autres preuves pour chaque cas.

La porte-parole de l’organisation, Sarit Michaeli, a dit à Haaretz que les enquêteurs de B’Tselem avaient examiné chaque source possible d’information, depuis les conclusions des enquêtes internes FDI jusqu’à des listes préparées par des organisations palestiniennes de défense des droits humains. Cependant, ajoute-t-elle, l’organisation n’a pas été en mesure de comparer leur liste de victimes à celle des FDI, parce que l’armée a refusé de la lui donner.

Elle a précisé que B’Tselem avait identifié 19 mineurs d’âge combattants, mais que cela ne permettait pas d’expliquer la différence entre les deux collectes de chiffres.

Neuf Israéliens ont été tués pendant l’opération Plomb Durci. Quatre ont été tués par tir de missile sur le sud d’Israël, y compris trois civils et un soldat, tandis que les cinq autres sont des soldats tués au combat.

chaire a canon en dirait certains en se basant sur des clichets de l'armée israelienne montrant des jeunes face à des buldosers, mais ils ont ommis d'oublier que ce sont eux qui font cela des jeunes palestiniens quand ils sont au postes frontières les mettent devant leur jeep (pas le droit de dire non) comme ça les jeunes ne leur jettent pas de pierre :rolleyes:
 
"La vie à Gaza est insupportable"
lundi 30 novembre 2009 - 09h:41

Baudouin Loos - Le Temps

John Ging dirige l’agence d’aide de l’ONU (UNRWA) dans la bande de Gaza. Il dénonce une situation de pénurie chronique et la passivité de la communauté internationale.

L’Irlandais John Ging est sorti de l’anonymat durant l’offensive israélienne sur Gaza de l’hiver dernier. Directeur des opérations de l’UNRWA (l’agence onusienne d’aide aux réfugiés palestiniens) pour la bande de Gaza, il avait alors plusieurs fois pris le parti de sortir de son devoir de réserve - et de ses gonds - pour dénoncer les souffrances infligées aux civils palestiniens et les destructions subies par les installations de l’ONU sur place. John Ging était ces derniers jours à Bruxelles pour rencontrer les responsables européens. Et pour pousser un cri d’alarme.

« Je suis ici pour dire que la bande de Gaza se trouve dans une situation d’urgence, explique-t-il. Les conditions de vie de la population sont devenues insupportables, avec 80% des gens qui dépendent de l’aide alimentaire des Nations unies. L’économie n’existe plus. Le secteur privé a été dévasté par le siège et la guerre. Les infrastructures en matière d’eau et d’égouttage se sont effondrées, induisant des conséquences écologiques graves. Neuf dixièmes de l’eau consommée se situe sous les niveaux acceptables et d’ailleurs 60% des gens n’ont qu’un accès irrégulier à l’eau. L’accès’est devenu le mot clé, le problème à résoudre : accès à l’eau, accès à la nourriture, accès aux matériaux de construction, accès aux frontières. »

Le ton de cet avocat de formation demeure toujours neutre. Même lorsqu’il assène les vérités les plus cinglantes. « Mais le plus important réside sans doute dans les dévastations psychologiques que nous observons auprès de la population et singulièrement auprès des 750 000 enfants qui vivent dans la prison que constitue la bande de Gaza. La destruction en cours de la société civile de Gaza ne nous donne guère de temps, il faut agir. »

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=7720
 
Plomb durci : la mort au ralenti dans la Bande de Gaza

dimanche 20 décembre 2009 - 08h:48

Leila Mazboudi

Le rapport repose sur une analyse d’un nombre de cratères laissés par des obus israéliens. Ils montrent des concentrations élevées de métaux lourds, tels que l’altangostin, le mercure, le cadmium, le cobalt et le molybdène. Ces métaux, qui provoquent des tumeurs, et des problèmes de fertilité chez les adultes, peuvent aussi entraîner de graves déformations chez les nouveau-nés ainsi que des maladies héréditaires.

S’exprimant pour le quotidien libanais arabophone AsSafir, D. Betula Manduca, spécialiste en génétique à l’Université de Gênes, et chercheur au sein de l’équipe, révèle que les conclusions de cette études ont été possibles grâce à une comparaison faite entre des échantillons du sol prélevés par le groupe italien avec ceux prélevés sur 170 sites en 2005 par un groupe allemand : "ce qui nous a fourni une référence, et nous a permis de constater l’augmentation significative de la concentration de métaux lourds, qui ne se trouvaient pas dans le passé, ce qui signifie que la source en est les missiles israéliens", a-t-elle précisé.

L’équipe a analysé des échantillons provenant de quatre cratères laissés par les obus : deux perpétrés à Beit Hanoune et au camp de Jabalia par des attaques israéliennes en Juillet 2006, et deux lors par la récente guerre en Janvier 2009 dans le quartier de Touffaha à la périphérie de la ville de Gaza.

Selon Manduca, "des différences ont été perçu dans l’analyse de chaque trou, ce qui signifie qu’il existe différents types de missiles qui causent les trous".

"Mais le plus important est que c’est aussi la première fois que l’on observe de la molybdène, qui est un élément que l’on retrouve très rarement dans les sols. Il a été trouvé dans tous les cratères à une concentration très élevée (0,1 à 12 ppm), dépassant le taux normal de 25 à 3000 fois" fait remarquer l’experte.

Ce métal est très toxique pour les spermatozoïdes, et peut nuire à la fécondité et aux embryons.

L’équipe a également analysé des échantillons de la poudre prise de l’intérieur de l’un des obus de phosphore, qui a explosé près d’un hôpital en Janvier 2009. Elle a constaté qu’elle contient de l’aluminium en grande concentration (218000-524000 ppm), du molybdène (de 125 à 200 fois plus que la normale), d’altangostin (jusqu’à 41 fois plus que la normale) et du mercure (jusqu’à 160 fois plus que la normale).

Toujours d’après Manduca, le danger est que ces métaux, en particulier l’aluminium et le mercure, peuvent pénétrer dans l’organisme, par la peau pour parvenir jusqu’aux organes, voire à l’embryon dans l’utérus, entraînant des déformations. Elle rappelle que ceci s’est passé à Falloujah en Iraq, où différents rapports ont constaté une croissance du cancer et des malformations chez les enfants, après le bombardement américain dont elle a fait l’objet en 2005. En outre, ces métaux peuvent également contaminer les aliments et empoisonner les corps ultérieurement.

La situation s’annonce d’autant plus préoccupante sur le taux de pollution, ce sont quelques 3500 missiles au phosphore qui ont été jetées dans la bande de Gaza. "Certaines d’entre elles explosaient dans l’air avant d’atteindre le sol, ce qui signifie que les métaux ont été propulsés sur une grande surface" appréhende l’experte italienne.

Avec un tel diagnostic effrayant, il faut croire que cette Plomb durci n’a jamais pris fin. À moyen et long terme, le nombre des victimes devra dépasser de loin les 1400 recensés. Avant de taire sa machine de guerre infernale dans la Bande de Gaza, Israël s’est bien gardé d’y semer la mort au ralenti.

Pour lire le rapport comple t : le site http://www.newweapons.org
 
Gaza me regarde pas personnellement , m en fous c'est leur problème ils n'avaient qu a accepté le partage de la Palestine en 45 , ils auraient pû gagné bcp plus qu aujourd hui ou demain


C'est la faute de la Jordanie et de l Egypte
 
Gaza me regarde pas personnellement , m en fous c'est leur problème ils n'avaient qu a accepté le partage de la Palestine en 45 , ils auraient pû gagné bcp plus qu aujourd hui ou demain


C'est la faute de la Jordanie et de l Egypte
et parce que c'est leur faute tu t'en fous de ce qui se passe là bas??
 
Ca me regarde pas cette histoire de Gaza c'est a eux de trouver un compromi ou d'habiter dans un seul Etat avec les Israeliens , un Etat deux peuple comme ca coexiste dans beaucoup d'etat les palestiniens actuellement ne sont pas assez mûre pour accepter ça
 
"La vie à Gaza est insupportable"
lundi 30 novembre 2009 - 09h:41

Baudouin Loos - Le Temps

John Ging dirige l’agence d’aide de l’ONU (UNRWA) dans la bande de Gaza. Il dénonce une situation de pénurie chronique et la passivité de la communauté internationale.

L’Irlandais John Ging est sorti de l’anonymat durant l’offensive israélienne sur Gaza de l’hiver dernier. Directeur des opérations de l’UNRWA (l’agence onusienne d’aide aux réfugiés palestiniens) pour la bande de Gaza, il avait alors plusieurs fois pris le parti de sortir de son devoir de réserve - et de ses gonds - pour dénoncer les souffrances infligées aux civils palestiniens et les destructions subies par les installations de l’ONU sur place. John Ging était ces derniers jours à Bruxelles pour rencontrer les responsables européens. Et pour pousser un cri d’alarme.

« Je suis ici pour dire que la bande de Gaza se trouve dans une situation d’urgence, explique-t-il. Les conditions de vie de la population sont devenues insupportables, avec 80% des gens qui dépendent de l’aide alimentaire des Nations unies. L’économie n’existe plus. Le secteur privé a été dévasté par le siège et la guerre. Les infrastructures en matière d’eau et d’égouttage se sont effondrées, induisant des conséquences écologiques graves. Neuf dixièmes de l’eau consommée se situe sous les niveaux acceptables et d’ailleurs 60% des gens n’ont qu’un accès irrégulier à l’eau. L’accès’est devenu le mot clé, le problème à résoudre : accès à l’eau, accès à la nourriture, accès aux matériaux de construction, accès aux frontières. »

Le ton de cet avocat de formation demeure toujours neutre. Même lorsqu’il assène les vérités les plus cinglantes. « Mais le plus important réside sans doute dans les dévastations psychologiques que nous observons auprès de la population et singulièrement auprès des 750 000 enfants qui vivent dans la prison que constitue la bande de Gaza. La destruction en cours de la société civile de Gaza ne nous donne guère de temps, il faut agir. »

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=7720



La grande Bretagne avait lancé un mandat d'arret contre tsippi levny qui a participé et commandité des crimes de guerre contre les habitants de ghazza.

le mandat a été lancé par la justice britannique aprés avoir rassemblé assez de preuves pour demander a arreter l'ancienne premier ministre isralienne , afin de lui demander des explications.

et puis la machine diplomatique israelienne a agi dans l'ombre pour annuler ce mandat.

et maintenanat, les anglais veulent reviser leurs lois pour que ce genre d'incidents ne revient plus!

finalement israel a bafoué la tres serieuse justice anglaise. c'est tout l'honneur anglais qui est pietiné par cet etat voyou qu'est israel.

c'est donc le retour de baton. la grande bretagne avait installé israel au coeur des pays musulmans. et maintenant, elle est entrain de payer pour ce qu'elle a fait.

les dirigeants iraniens ont donc raison de dire qu'israel est un cancer qu'il faut absolument enlever. c'est dans l'interet du monde entier.
 

Les pouvoirs dans le monde ont trahi la population de Gaza

mardi 22 décembre 2009 - 21h:32

Ma’an News Agency


Le rapport intitulé « Failing Gaza : No rebuilding, No recovery, No more excuses » estime que les pouvoirs politiques dans le monde, et notamment l’Union européenne, se sont abstenus de s’assurer que l’aide promise à Gaza parvenait effectivement à ses destinataires.

Depuis la fin des trois semaines de son offensive militaire, en janvier 2009, appelée « Operation Cast Lead », Israël n’a autorisé que l’entrée de 41 camions de matériel de construction dans la bande de Gaza, font savoir ces organisations. Tous ces matériaux étaient destinés à des ONG faisant au coup par coup des travaux de reconstruction ou de réparation des réseaux d’électricité et d’égouts.

Les groupes ayant rédigé le rapport incluent Amnesty International, le CAFOD, Christian Aid, Medical Aid for Palestinians, Mercy Corps et Oxfam International.

Le rapport explique que des milliers de camions de matériaux de reconstruction seraient nécessaires pour reconstruire les dizaines de milliers de maisons, commerces, écoles, mosquées et autres bâtiments détruits ou endommagés pendant la guerre. En conséquence, des milliers d’habitants de Gaza vivent toujours dans des tentes et l’économie de la bande de Gaza est toujours aussi sinistrée.

« La terrible réalité endurée par 1,5 million de personnes à Gaza devrait consterner n’importe qui ayant une once d’humanité. Ce peuple malade, traumatisé et démuni de tout est collectivement puni par un traitement cruel et totalement illégal, imposé par les autorités israéliennes, a déclaré dans un communiqué Kate Allen directrice d’Amnesty International [UK].

« La responsabilité d’Israël de protéger ses citoyens ne lui donne pas le droit de punir chaque homme, femme et enfant de Gaza. »

Elle a également déclaré que le monde a l’obligation d’agir pour mettre fin au blocus : « Tous les Etats sont tenus d’intervenir en vertu du droit international, pour mettre un terme à ce blocus brutal, mais leurs dirigeants sont incapables de ce minimum d’humanité. »

Après des années de bouclage de plus en plus rude, Israël a fini par imposer un blocus sur Gaza après la prise de contrôle du territoire par le mouvement du Hamas en juin 2007. Les 1,5 million de personnes sont interdits de voyager et les importations sur le territoire ont été ramenées à un cinquième du niveau d’avant le blocus. Toutes les exportations ont cessé.

Jeremy Hobbs, directeur exécutif d’Oxfam international, a aussi souligné que les pouvoirs dans le monde sont complices dans le blocus : « Ce n’est pas seulement Israël qui détruit la population de Gaza par un blocus qui punit toute personne vivant là pour les actes de quelques-uns. Les puissances mondiales détruisent et trahissent également les citoyens de Gaza. »

« Ils ont serré des mains et fait des déclarations publiques, mais ils ont en réalité pris bien peu de mesures significatives pour tenter de changer cette politique destructrice qui empêche la reconstruction, la récupération individuelle et la récupération économique », a-t-il ajouté.

Le rapport relève que en tant que puissance occupante, Israël est responsable de la vie et du bien-être de la population à Gaza. En l’absence de fonds en provenance d’Israël, la communauté internationale s’était engagée à reconstruire Gaza après la récente guerre.

Les donateurs internationaux ont promis quatre milliards de dollars US pour reconstruire la bande de Gaza lors d’une conférence dans la ville balnéaire égyptienne de Sharm ash-Sheikh en mars. En raison de l’interdiction appliquée sur les matériaux de construction, pratiquement aucune des aides ne s’est matérialisée. L’Union Européenne s’était engagée à concurrence d’un milliard de dollars.

Le rapport est critique vis-à-vis de l’UE qui n’a en rien demandé des réparations à Israël pour la destruction d’installations financées par l’Europe à Gaza. Les Nations Unies ont de leur côté réclamé à Israël 11,4 millions de dollars pour les dommages causés à ses installations.
 
Gaza : la solidarité en marche

Le 31 décembre, 50 000 Gazaouis et 1 350 volontaires étrangers défileront pacifiquement pour réclamer la levée d’un blocus « illégal ».


Pour commémorer le triste anniversaire de l’opération israélienne « Plomb durci », 50 000 Gazaouis et 1 350 volontaires internationaux de 42 pays marcheront ensemble, le 31 décembre 2009, vers le point de passage d’Erez. Organisée par la Coalition internationale la fin du blocus illégal de Gaza, cette marche entend célébrer le nouvel an dans la solidarité citoyenne. Et pallier le fantomatique soutien diplomatique des Occidentaux. Les participants prévoient, entre autres, de lâcher des ballons et d’honorer le nom de chacune des 1 315 personnes tuées pendant les vingt-deux jours de l’offensive. Ils apporteront aussi du matériel médical et scolaire, qui manque cruellement au million et demi d’habitants vivant sous le blocus total d’Israël depuis trois ans. Blocus encore récemment qualifié de « crime contre l’humanité » par le rapporteur de l’ONU Richard Falk.

Les organisateurs, qui refusent de prendre position sur les querelles internes palestiniennes ou sur les négociations avec Israël, préparent un événement strictement humanitaire et non violent. Si le Hamas a donné son autorisation à la tenue de la marche, il n’est pas dit que l’Égypte autorisera le passage à Gaza de centaines de volontaires internationaux. Déjà informées et coopératives, selon Medea Benjamin, principale coordinatrice de la marche, les autorités égyptiennes peuvent cependant à tout moment empêcher l’entrée de participants étrangers. Et l’attitude des Israéliens est imprévisible. Que *feront-ils lorsque les militants approcheront du point de passage d’Erez ? Les manifestants non violents palestiniens sont régulièrement blessés lors de leurs actions en Cisjordanie. La présence à leurs côtés de volontaires étrangers – et peut-être celle de caméras de télévisions occidentales venues couvrir l’événement – pourrait cette fois les mettre à l’abri de la répression.


Jeune Afrique
 
Gaza, zone d’ombre - Coupez !
lundi 28 décembre 2009 - 08h:00

Gideon Levy
Ha’aretz


Vendredi dernier, le téléphone a sonné chez moi. C’était Munir. Nous ne nous étions pas parlé depuis plusieurs mois et chaque conversation avec lui suscite en moi des sentiments forts. Cela faisait trois ans le mois dernier que nous ne nous étions pas rencontrés.

Je m’en souviens très bien : nous roulions ensemble vers l’école maternelle d’Indira Gandhi (le propriétaire de cette école de Beit Lahia - Bande de Gaza - portait le nom de la défunte dirigeante indienne). Deux jours auparavant, les Forces de défense israéliennes avaient tiré un missile près d’un minibus qui transportait des enfants, en tuant deux, plus des passants, ainsi que leur jeune enseignante, Najwa Halif - tout cela sous les yeux d’une vingtaine d’enfants qui se rendaient au jardin d’enfants.

Quand nous sommes arrivés dans cette école maternelle bien entretenue, financée par des donateurs d’Allemagne, Ghandi nous a montré les dessins des enfants : des gosses étendus sur le sol et saignant, une enseignante dans une mare de sang, un avion et un char d’assaut tirant des murs de missiles. C’est avec cela que les gamins du jardin d’enfants d’Indira grandissent. Ce fut aussi mon dernier souvenir de la bande de Gaza. Depuis, je n’ai pas été autorisé à y retourner.

En effet, depuis trois ans, Israël interdit aux journalistes locaux d’aller à Gaza, mais aucun ne s’insurge contre ce black-out scandaleux de l’information. Les journalistes de la télévision vont même jusqu’à collaborer, en utilisant une tactique affreusement trompeuse : des micros avec le logo de leurs réseaux sont brandis par d’autres journalistes à Gaza pour faire croire que des Israéliens se trouvent à ce moment à Gaza. Mais tout comme moi, ils n’y sont pas allés depuis trois ans. Protestation de la presse ? N’en parlons pas. D’ailleurs, qui veut aller à Gaza ?

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=7863
 
« Lutter pour briser le siège de Gaza »
lundi 28 décembre 2009 - 07h:55

George Galloway - Al Jazeera

C’était le jour de Noël mais il n’y avait aucune place à l’hôtel pour les voyageurs fatigués.

Refoulés par la république arabe d’Égypte, les 500 membres du convoi « Viva Palestina » allant vers Gaza ont passé Noël sur un parking à Aqaba.

La dernière fois qu’un aussi grand nombre de ressortissants Turcs, Arabes et Britanniques étaient réunis dans cette ville, c’était pour se battre les uns contre les autres durant la première guerre mondiale.

Maintenant, ils se battent pour briser le siège imposé au peuple palestinien dans Gaza.

Il sera toujours temps ensuite de revoir le rôle de chacun dans cette triste histoire de Noël, mais pour l’instant je fais appel à tout le monde pour nous aider à atteindre Gaza.

Nos médicaments sont dans une course contre la montre à cause de leur date d’expiration et ils peuvent s’abîmer sous le soleil du désert. Et des gens meurent dans la bande de Gaza, faute de certains de ces médicaments.

Le gouvernement de la Turquie et son respecté premier ministre [Recep Tayyip] Erdogan font de leur mieux, tout comme l’ancien Premier ministre de Malaisie, M. Mahathir Mohamad, ainsi que l’épouse de l’actuel premier ministre à Kuala Lumpur.

J’ai écrit à la reine Rania de Jordanie, lui demandant de contacter Suzanne Moubarak qui, tout en étant la première dame d’Egypte est aussi la responsable du Croissant-Rouge égyptien, pour voir si c’est la testostérone qui est le problème [allusion au manque de courage des interlocuteurs masculins ? N.d.T].

Les faits sont là : plus de 200 camions et 500 personnes venant de 17 pays différents ont renoncé à leurs vacances de Noël pour tenter d’aider un million et demi d’Arabes et de Musulmans dans Gaza.

Nous sommes à quatre heures de route de Rafah, en traversant la mer Rouge.

Et un gouvernement arabe nous l’interdit. La question est : que vont faire les 300 millions d’Arabes contre ce lent et tranquille massacre de leurs frères derrière les barbelés ?
 

Les camions de Viva Palestine brisent le siège de Gaza

mercredi 6 janvier 2010 - 21h:37

Al Jazeera


e mercredi les participants du convoi Viva Palestina, très retardé, ont commencé à traverser la frontière de Rafah permettant d’aller de l’Egypte à Gaza, agitant des drapeaux palestiniens et levant leurs mains en signe de paix.

Selon Ayman Mohyeldin d’Al Jazeera, rapportant depuis Gaza, la première vague de véhicules a été accueillie par les dirigeants du Hamas à Gaza ainsi que par des membres d’une organisation humanitaire turque qui avait aidé à amener le convoi jusqu’au territoire assiégé.

« Nous attendions l’arrivée du convoi en grande pompe mais celui-ci a presque pris les Palestiniens par surprise », dit-il.

« Les portes se sont soudainement ouvertes et en quelques minutes le premier lot d’environ 12 véhicules ou plus ont fait leur chemin depuis le côté égyptien jusqu’aux Palestiniens ».

Plus de 100 véhicules ont, peu de temps après, suivi la première vague.

Violents affrontements

Notre correspondant nous a communiqué que les participants au convoi sont censés passer les 48 prochaines heures à distribuer les fournitures amenées.

L’arrivée du convoi à Gaza a succédé à des affrontements violents entre les forces de sécurité égyptiennes, les Palestiniens et les membres du convoi.

Quelques heures avant l’arrivée du convoi, un soldat égyptien a été tué lors d’un affrontement avec des manifestants palestiniens qui s’étaient rassemblés le long de la frontière pour protester contre le retard imposé au convoi.

Les forces égyptiennes ont ouvert le feu pour disperser les manifestants qui jetaient des pierres, et au moins 35 Palestiniens ont été blessés dans les affrontements qui ont suivi, selon les responsables du Hamas.

Mardi soir, plus de 50 personnes avaient été blessées lors d’un affrontement entre les forces égyptiennes et des militants internationaux participant au convoi.

Les protestations se sont déclenchées après une décision égyptienne de permettre seulement à 139 véhicules d’entrer dans Gaza par le passage de Rafah, et d’imposer aux 59 autres véhicules à passer par Israël.

[Tous les produits transitant d’Egypte vers Gaza en passant par le territoire israélien sont lourdement taxés par les douanes israéliennes, lesquelles reversent très probablement des « ristournes » à leurs homologues égyptiens - N.d.T]

Graves différents

Le convoi, conduit par George Galloway, député britannique, avait déjà été retardé de plus d’une semaine après que lui-même et une délégation de députés turcs aient échoué à convaincre les Egyptiens à changer d’avis.

Le convoi de près de 200 véhicules était arrivé en Egypte dans la ville portuaire de Al-Arish ce lundi, après un différent avec le Caire sur la route à suivre.

Mais l’arrivée du convoi à Al-Arish a été possible après un âpre conflit entre ses organisateurs et le gouvernement égyptien qui avait interdit le passage vers le Sinaï en Egypte depuis la Jordanie en prenant un ferry, obligeant le convoi à repartir vers le nord en direction du port syrien de Lattaquié.

Amr El Kahky d’Al Jazeera, qui a voyagé avec le convoi, a déclaré que les organisateurs de Viva Palestina avaient espéré atteindre Gaza le 27 décembre.

« Le retard est donc de près de 10 jours. Les membres du convoi sont heureux d’avoir atteint leur destination », dit-il.

« Beaucoup d’entre eux ont pris des congé en Europe et ailleurs et c’est pourquoi ils sont heureux de fournir enfin l’aide et de pouvoir rentrer chez eux pour reprendre une vie normale. Ainsi, leur joie est justifiée. »

Israël et l’Egypte ont de concert fortement limité les voyages vers et depuis la bande de Gaza depuis que le Hamas en a pris le contrôle en Juin 2007, après avoir remporté les élections législatives palestiniennes en 2006.

Le blocus ne laisse passer que très peu de produits de base vers Gaza.

Le siège a fortement restreint les approvisionnements les plus nécessaires et les habitants de Gaza sont dans une situation très difficile, aggravée par l’agression militaire israélienne l’hiver dernier qui a laissé une grande partie du territoire assiégé en ruines.
 
George Galloway - Al Jazeera

George Galloway s'est fait refouler d'Egypte manu-militari a son retour de Gaza. Il a ete declare "personna non grata" pour incitation a la haine contre l'Eypte et pour avoir cause des problemes securitaires qui ont entraine la mort d'un soldat egyptien poste a la frontiere. Selon Wikipedia:

On January 8 2010 the BBC reported that Galloway had been deported from Egypt; he had been attempting to help take 200 aid trucks into the blockaded Gaza Strip. The previous day an Egyptian soldier had been killed and several Palestinians injured during clashes at the border. As soon as Galloway and his colleague Ron Mckay set foot on Egyptian soil they were arrested and informed that they were to be deported. They were driven by the police to the airport and put on a plane to London.

Source primaire: http://news.bbc.co.uk/2/hi/uk_news/politics/8447847.stm
Informations supplementaires sur Galloway: http://en.wikipedia.org/wiki/George_Galloway
 
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