Naître.Vivre.Mourir : la seule égalité

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion Elyssa
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Elyssa

...élitiste
VIB
Les Hommes ne peuvent jamais être égaux, n’en déplaise aux fervents militants des droits de l’homme, la déclaration des droits de l’homme n’est qu’une vaste supercherie d’ailleurs…je citerai un journaliste qui écrivait dans Libération “L'inégalité des sexes reste en fait le plus grand démenti à l'universalité des droits de l'homme dans leur sens le plus fondamental. Il faudrait pouvoir lutter partout dans le monde contre l'apartheid sexuel”

Le premier article de la déclaration universelle des drois de l'Homme ressemble à une blague pas marrante “Tous les Hommes naissent égaux en droits …blabla”

L’inégalité est une réalité, une vérité même, et son existence ne prouve en aucun cas l’existence de l’égalité. Cette dérnière ne prend sa revanche qu’au moment de la mort ...

Le pouvoir est la forme la plus terrestre de l’inégalité
Le savoir est la forme la plus noble de l’inégalité
L’argent est la forme la plus banale de l’inégalité
Le physique est la forme la plus primitive de l’inégalité
L’intelligence est la forme la plus vraie de l’inégalité
La justice est la forme la plus hypocrite de l’inégalité
La foi est la forme la plus supèrieure de l'inégalité...

Qualités d'esprit, qualités physiques, dons, talents....tout comportement, tout mot, le geste le plus infime, l'erreur la plus monstrueuse, la réalité est plus frappante que tous les discours! L'égalité est une illusion! Le socialisme en sait quelque chose...

Je conçois dans l'espèce humaine deux sortes d'inégalité; l'une, naturelle ou physique, parce qu'elle est établie par la nature, et qui consiste dans la différence d'âges, de la santé, des forces du corps et des qualités de l'esprit, ou de l'âme…; l'autre, qu'on peut appeler inégalité morale ou politique, parce qu'elle dépend d'une sorte de convention, et qu'elle est établie, ou du moins autorisée par le consentement des hommes. Celle-ci consiste dans les différents privilèges, dont quelques-uns jouissent, au préjudice des autres; comme d'être plus riches, plus honorés, plus puissants qu'eux, ou même de s'en faire obéir.
On ne peut pas demander quelle est la source de l'inégalité naturelle, parce que la réponse se trouverait énoncée dans la simple définition du mot. On peut encore moins chercher s'il n'y aurait point quelque liaison essentielle entre les deux inégalités; car ce serait demander, en d'autres termes, si ceux qui commandent valent nécessairement mieux que ceux qui obéissent, et si la force du corps ou de l'esprit, la sagesse ou la vertu, se trouvent toujours dans les mêmes individus, en proportion de la puissance, ou de la richesse: question bonne peut-être à agiter entre des esclaves entendus de leurs maîtres, mais qui ne convient pas à des hommes raisonnables et libres, qui cherchent la vérité...Alors dites moi, ô vous hommes libres, quelle serait donc, l’origine de l’inégalité morale?
 
même pas !
car si certains naissent avec une petite cuillère en argent dans la bouche,
certains,
comme les SDF, sont mis en terre dans une fosse commune, sans âme qui vive

Alors, tu trouves toujours que l'on est égal à la mort
??????
mam
 
même pas !
car si certains naissent avec une petite cuillère en argent dans la bouche,
certains,
comme les SDF, sont mis en terre dans une fosse commune, sans âme qui vive

Alors, tu trouves toujours que l'on est égal à la mort
??????
mam


Nous sommes égaux dans la mort car nous mourrons tous...après la manière diffère certes, mais lamort est la même ;)
 
Nous sommes égaux dans la mort car nous mourrons tous...après la manière diffère certes, mais lamort est la même ;)

pas du tout
ceux atteints de maladie douloureuse et incurable, et qui sont riches, peuvent avoir des "possibilités" de mort douce
que l'on accordera jamais aux autres (les + pauvres) : au contraire, dans certains hopitaux, ils servent même de cobays pour des "nouveaux traitements" DOULOUREUX

mam
 
pas du tout
ceux atteints de maladie douloureuse et incurable, et qui sont riches, peuvent avoir des "possibilités" de mort douce
que l'on accordera jamais aux autres (les + pauvres) : au contraire, dans certains hopitaux, ils servent même de cobays pour des "nouveaux traitements" DOULOUREUX

mam

Triste réalité Mam....trés bien vu !
 
Les Hommes ne peuvent jamais être égaux, n’en déplaise aux fervents militants des droits de l’homme, la déclaration des droits de l’homme n’est qu’une vaste supercherie d’ailleurs…je citerai un journaliste qui écrivait dans Libération “L'inégalité des sexes reste en fait le plus grand démenti à l'universalité des droits de l'homme dans leur sens le plus fondamental. Il faudrait pouvoir lutter partout dans le monde contre l'apartheid sexuel”

Le premier article de la déclaration universelle des drois de l'Homme ressemble à une blague pas marrante “Tous les Hommes naissent égaux en droits …blabla”

L’inégalité est une réalité, une vérité même, et son existence ne prouve en aucun cas l’existence de l’égalité. Cette dérnière ne prend sa revanche qu’au moment de la mort ...

Le pouvoir est la forme la plus terrestre de l’inégalité
Le savoir est la forme la plus noble de l’inégalité
L’argent est la forme la plus banale de l’inégalité
Le physique est la forme la plus primitive de l’inégalité
L’intelligence est la forme la plus vraie de l’inégalité
La justice est la forme la plus hypocrite de l’inégalité
La foi est la forme la plus supèrieure de l'inégalité...

Qualités d'esprit, qualités physiques, dons, talents....tout comportement, tout mot, le geste le plus infime, l'erreur la plus monstrueuse, la réalité est plus frappante que tous les discours! L'égalité est une illusion! Le socialisme en sait quelque chose...

Je conçois dans l'espèce humaine deux sortes d'inégalité; l'une, naturelle ou physique, parce qu'elle est établie par la nature, et qui consiste dans la différence d'âges, de la santé, des forces du corps et des qualités de l'esprit, ou de l'âme…; l'autre, qu'on peut appeler inégalité morale ou politique, parce qu'elle dépend d'une sorte de convention, et qu'elle est établie, ou du moins autorisée par le consentement des hommes. Celle-ci consiste dans les différents privilèges, dont quelques-uns jouissent, au préjudice des autres; comme d'être plus riches, plus honorés, plus puissants qu'eux, ou même de s'en faire obéir.
On ne peut pas demander quelle est la source de l'inégalité naturelle, parce que la réponse se trouverait énoncée dans la simple définition du mot. On peut encore moins chercher s'il n'y aurait point quelque liaison essentielle entre les deux inégalités; car ce serait demander, en d'autres termes, si ceux qui commandent valent nécessairement mieux que ceux qui obéissent, et si la force du corps ou de l'esprit, la sagesse ou la vertu, se trouvent toujours dans les mêmes individus, en proportion de la puissance, ou de la richesse: question bonne peut-être à agiter entre des esclaves entendus de leurs maîtres, mais qui ne convient pas à des hommes raisonnables et libres, qui cherchent la vérité...Alors dites moi, ô vous hommes libres, quelle serait donc, l’origine de l’inégalité morale?

L´egalité n´existe pas, c´est un fait.
Mais ceux qui combattent pour les droits de l´homme, ne sont pas forcément des utopistes. Leur but n´est pas d´atteindre l´égalité mais de diminuer certaines inégalités trop frappantes.
Quant a ta derniere question: La premiere pensée qui me vient est que l´inegalité morale provient de la recherche de pouvoir, ce qui est comme tu le dis si bien, l´inegalité sous la forme la plus terrestre, parce que tout simplement humaine.
By the way, j´aime bien comment tu as formulé ce sujet, je me suis permise de l´enregistrer.

n*
 
L´egalité n´existe pas, c´est un fait.
Mais ceux qui combattent pour les droits de l´homme, ne sont pas forcément des utopistes. Leur but n´est pas d´atteindre l´égalité mais de diminuer certaines inégalités trop frappantes.

Nous sommes parfaitement d'accord, l'égalité n'existe sous aucune forme ....

Pour ma part, je crois que ce que font les défenseurs des droits à l'égalité est honorable et louable, tous les combats pour les causes le sont, ce combat en soi est une victoire, triompher du postulat de départ " C'est comme ça, on ne peut rien faire" Bravo à eux! Je leur envie leur courage, leur dévouement...
En même temps, je crois que quelque part ces mêmes personnes n'ont pas tous les mêmes motivations, ni les mêmes intentions, et je me hasarderai à dire qu'il y'a beaucoup d'hypocrisie ... Bref, passons!

Quant a ta derniere question: La premiere pensée qui me vient est que l´inegalité morale provient de la recherche de pouvoir, ce qui est comme tu le dis si bien, l´inegalité sous la forme la plus terrestre, parce que tout simplement humaine.

Tu as surement raison ... je crois que dans cette recherche du pouvoir chacun essai de prouver une certaine "supériorité" dans son rapport à l'autre ... et de là découleront les "je suis plus riche " et autres " je suis mieux habillé, mieux logée...."

By the way, j´aime bien comment tu as formulé ce sujet, je me suis permise de l´enregistrer.

n*

Merci pour ce compliment, cette réflexion je l'avais posté ici même en 2003 ;)
 
Le premier article de la déclaration universelle des drois de l'Homme ressemble à une blague pas marrante “Tous les Hommes naissent égaux en droits …blabla”

C'est déclaration est certainement un peu utopiste, mais elle précise bien l'égalité "en droits", a la naissance, et non l'égalité tout court.
 
C'est déclaration est certainement un peu utopiste, mais elle précise bien l'égalité "en droits", a la naissance, et non l'égalité tout court.
c'est pour ca qu'on dit qu'on nait tous musulman (soumis) ensuite l'éducation et le parcourt de chacun apporte les inégalités
 
Les Hommes ne peuvent jamais être égaux, n’en déplaise aux fervents militants des droits de l’homme, la déclaration des droits de l’homme n’est qu’une vaste supercherie d’ailleurs…je citerai un journaliste qui écrivait dans Libération “L'inégalité des sexes reste en fait le plus grand démenti à l'universalité des droits de l'homme dans leur sens le plus fondamental. Il faudrait pouvoir lutter partout dans le monde contre l'apartheid sexuel”

Le premier article de la déclaration universelle des drois de l'Homme ressemble à une blague pas marrante “Tous les Hommes naissent égaux en droits …blabla”

L’inégalité est une réalité, une vérité même, et son existence ne prouve en aucun cas l’existence de l’égalité. Cette dérnière ne prend sa revanche qu’au moment de la mort ...

Le pouvoir est la forme la plus terrestre de l’inégalité
Le savoir est la forme la plus noble de l’inégalité
L’argent est la forme la plus banale de l’inégalité
Le physique est la forme la plus primitive de l’inégalité
L’intelligence est la forme la plus vraie de l’inégalité
La justice est la forme la plus hypocrite de l’inégalité
La foi est la forme la plus supèrieure de l'inégalité...

Qualités d'esprit, qualités physiques, dons, talents....tout comportement, tout mot, le geste le plus infime, l'erreur la plus monstrueuse, la réalité est plus frappante que tous les discours! L'égalité est une illusion! Le socialisme en sait quelque chose...

Je conçois dans l'espèce humaine deux sortes d'inégalité; l'une, naturelle ou physique, parce qu'elle est établie par la nature, et qui consiste dans la différence d'âges, de la santé, des forces du corps et des qualités de l'esprit, ou de l'âme…; l'autre, qu'on peut appeler inégalité morale ou politique, parce qu'elle dépend d'une sorte de convention, et qu'elle est établie, ou du moins autorisée par le consentement des hommes. Celle-ci consiste dans les différents privilèges, dont quelques-uns jouissent, au préjudice des autres; comme d'être plus riches, plus honorés, plus puissants qu'eux, ou même de s'en faire obéir.
On ne peut pas demander quelle est la source de l'inégalité naturelle, parce que la réponse se trouverait énoncée dans la simple définition du mot. On peut encore moins chercher s'il n'y aurait point quelque liaison essentielle entre les deux inégalités; car ce serait demander, en d'autres termes, si ceux qui commandent valent nécessairement mieux que ceux qui obéissent, et si la force du corps ou de l'esprit, la sagesse ou la vertu, se trouvent toujours dans les mêmes individus, en proportion de la puissance, ou de la richesse: question bonne peut-être à agiter entre des esclaves entendus de leurs maîtres, mais qui ne convient pas à des hommes raisonnables et libres, qui cherchent la vérité...Alors dites moi, ô vous hommes libres, quelle serait donc, l’origine de l’inégalité morale?

Dieu ne joue pas aux dés, mais s'il décide d'en jouer ce n'est pas nous qui l'empecherons de le faire. Le hasard fait partie de la vie et peut etre mm du destin, c'est pour cette raison que les inégalités existent.
 
Dieu ne joue pas aux dés, mais s'il décide d'en jouer ce n'est pas nous qui l'empecherons de le faire. Le hasard fait partie de la vie et peut etre mm du destin, c'est pour cette raison que les inégalités existent.

on peux penser que ce sont des inégalités a partir du moment ou on a la certitude qu'il n'y a pas de vie après la mort...sinon le croyant est certain que la balance sera rééquilibrée dans l'autre monde.
 
on peux penser que ce sont des inégalités a partir du moment ou on a la certitude qu'il n'y a pas de vie après la mort...sinon le croyant est certain que la balance sera rééquilibrée dans l'autre monde.

En islam, dieu n'a jamais dit que nous étions égaux, bien au contraire. L'islam nous apprend qu'il y a des mécréants et des musulmans, qu'il y a des niveaux de foies, qu'il y a les "mou9arabine" les " ashab lyamine" et les " ashab chimal" etc. A l'audelà y aura des niveaux de paradis et des niveaux d'enfers.
 
En islam, dieu n'a jamais dit que nous étions égaux, bien au contraire. L'islam nous apprend qu'il y a des mécréants et des musulmans, qu'il y a des niveaux de foies, qu'il y a les "mou9arabine" les " ashab lyamine" et les " ashab chimal" etc. A l'audelà y aura des niveaux de paradis et des niveaux d'enfers.

dans les droits et obligations si, dans la foi c'est évident que non.
y a aussi les inégalités dues a l'injustice de l'Homme, qu'il devra payer.
 
dans les droits et obligations si, dans la foi c'est évident que non.
y a aussi les inégalités dues a l'injustice de l'Homme, qu'il devra payer.

L'inégalité dans la foi, mais aussi dans l'aptitude à l'avoir. Une personne intelligente et très cérébrale va avoir plus de mal à accepter la religion tellement elle se posent de question à laquelle elle ne trouve pas de réponse. D'autres personnes intelligentes peuvent facilement l'acquérir tellement pour eux c'est une évidence. Les capacités cognitives de chacun influencent la vision des choses. Rien que pour ca il y a une énorme inégalité.
 
L'inégalité dans la foi, mais aussi dans l'aptitude à l'avoir. Une personne intelligente et très cérébrale va avoir plus de mal à accepter la religion tellement elle se posent de question à laquelle elle ne trouve pas de réponse. D'autres personnes intelligentes peuvent facilement l'acquérir tellement pour eux c'est une évidence. Les capacités cognitives de chacun influencent la vision des choses. Rien que pour ca il y a une énorme inégalité.
y a pas que les capacités, l'effort et les intentions entrent en compte aussi et y a pas d'inégalité a ce niveau là sauf celles qu'on se fabrique.

La religion fait partie de l'éducation, les enfants naissent sans religion.
de ton point de vue, pas du mien.
 
Les Hommes ne peuvent jamais être égaux, n’en déplaise aux fervents militants des droits de l’homme, la déclaration des droits de l’homme n’est qu’une vaste supercherie d’ailleurs…je citerai un journaliste qui écrivait dans Libération “L'inégalité des sexes reste en fait le plus grand démenti à l'universalité des droits de l'homme dans leur sens le plus fondamental. Il faudrait pouvoir lutter partout dans le monde contre l'apartheid sexuel”

Le premier article de la déclaration universelle des drois de l'Homme ressemble à une blague pas marrante “Tous les Hommes naissent égaux en droits …blabla”

Il faut distinguer la théorie et la pratique, les droits de l'homme sont un idéal
à atteindre et ne peuvent pas effacer par magie les inégalités physiques des personnes, ni la pauvreté, d'ailleurs elle ne le prétend pas.

Les lois contre la corruption, le vol, les agressions etc ... ne peuvent empêcher dans 100 % des cas, leur violation,.. même chose pour les droits de l'homme, qui est gérer par des hommes imparfaits.

N'empêche que les chartes des droits de la personne, qui découle des droits de l'homme, permette le respect et la pratique de plusieurs droits. Qu'ont
pense à la pratique religieuse pour les minorités, qui est permise, - quoique qu'avec certaines restrictions mineures - dans la plupart des pays occidentaux et démocratique. Liberté religieuse qui est réprimer, si non
totalement interdite dans plusieurs pays, plus ou moins théocratiques.
 
Dieu ne joue pas aux dés, mais s'il décide d'en jouer ce n'est pas nous qui l'empecherons de le faire. Le hasard fait partie de la vie et peut etre mm du destin, c'est pour cette raison que les inégalités existent.

Ne me faites pas dire ce à quoi je n'ai jamais même pensé...

Mon texte ne parle par de "hasard" ... la réflexion que j'ai exposé (de manière un peu sarcastique, j'avoue...j'aime ça! tu me connais !) avait pour but de chercher dans les interventions de chacun un début de réponse pour la question qui clôt le texte «Quelle est , à votre avis, l’origine de l’inégalité morale ? »

Concevez vous d’abord une « inégalité morale » ?
 
C'est déclaration est certainement un peu utopiste, mais elle précise bien l'égalité "en droits", a la naissance, et non l'égalité tout court.

Je ne suis pas sûre que nous naissons avec les mêmes droits... Les droits pour moi s'acquiert au fil du temps, au gré des systèmes, et selon notre adhesion ou non à un système de référence... Regardez par exemple le code vestimentaire, dans certains pays, la nudité est un droit, dans d'autres, le voile est un droit, dans d'autres encore ... Ce droit n'est pas appliquable (autant la nudité que le voile), l'exemple est assez caricaturale mais illustre bien que le référent, le lieu, et le temps sont des dimensions détérminantes dans l'acquisition et la pratique d'un "droit".
 
La réponse est en partie dans la question ; c’est parce que les hommes sont libres et raisonnables, même si à des degrés divers, qu’il ne saurait y avoir d’égalité.
 
La réponse est en partie dans la question ; c’est parce que les hommes sont libres et raisonnables, même si à des degrés divers, qu’il ne saurait y avoir d’égalité.

...Et parcequ'ils sont en relation les uns aux autres, les rapports se créent...Partant de là, et puisque naturellement, nous ne sommes pas égaux, ces rapports deviennent des rapports de force .... d'où l'inégalité morale...
 
Tu as parfaitement complété le fond d’une opinion que je ne savais exprimer de manière aussi claire et concise.

Au départ , je voulais évoquer la liberté originelle et lui adjoindre la partie identitaire d’une culture qui s’harmonise au moment où les hommes s’unissent de gré ou de force autour d’un projet commun.

C’est cette liberté issue d’aucune histoire ,qui avec la rigueur ou la douceur de l’espace vital, a engendré l’identité. Ainsi le montagnard , le côtier, le campagnard , le nomade ou le citadin , bien que homme soumis aux mêmes besoins , n’ont pas la même vision des choses.

Lorsque les visions des uns et des autres se sont interpénétrées pour former les nations, des êtres aux recettes de vie diverses se sont retrouvés étrangers dans le milieu qui les a vu naître, car les aspirations mises en communs ne s’additionnent que si elles se complètes.

En claire , la liberté individuelle engendre la diversité et cette dernière affaiblie, quant elle ne le condamne, l’étranger à la diversité dominante.

Puisque tu tiens à lier la moralité à l’inégalité, j’observe que de tout temps , des hommes ont essayé de restreindre les libertés à coup de lois divines car supposées omniscientes, supérieures et objectives; que ces dernières furent plus rigoureuses dans le temps, soit lorsque les êtres se sont radicalisés autour d’une identité qui les a privé de liberté puisque née des aspirations voulues ou imposées aux prédécesseurs.

Plus les cultures s’entrechoquent, plus le fossé des inégalités se creuse , et plus l’appel d’une moralité omnisciente s’impose. Je crains que la rigueur des anciens n’est même plus suffisantes, à une époque où les frontières n’existent plus.
 
L'éducation...dans toutes ces formes, nous permet d'apprivoiser et de comprendre le monde. Des inégalités en terme d'accès à l'éducation favorise les différences interindividuels.
 
Tu as parfaitement complété le fond d’une opinion que je ne savais exprimer de manière aussi claire et concise.

Au départ , je voulais évoquer la liberté originelle et lui adjoindre la partie identitaire d’une culture qui s’harmonise au moment où les hommes s’unissent de gré ou de force autour d’un projet commun.

C’est cette liberté issue d’aucune histoire ,qui avec la rigueur ou la douceur de l’espace vital, a engendré l’identité. Ainsi le montagnard , le côtier, le campagnard , le nomade ou le citadin , bien que homme soumis aux mêmes besoins , n’ont pas la même vision des choses.

Lorsque les visions des uns et des autres se sont interpénétrées pour former les nations, des êtres aux recettes de vie diverses se sont retrouvés étrangers dans le milieu qui les a vu naître, car les aspirations mises en communs ne s’additionnent que si elles se complètes.

En claire , la liberté individuelle engendre la diversité et cette dernière affaiblie, quant elle ne le condamne, l’étranger à la diversité dominante.

Puisque tu tiens à lier la moralité à l’inégalité, j’observe que de tout temps , des hommes ont essayé de restreindre les libertés à coup de lois divines car supposées omniscientes, supérieures et objectives; que ces dernières furent plus rigoureuses dans le temps, soit lorsque les êtres se sont radicalisés autour d’une identité qui les a privé de liberté puisque née des aspirations voulues ou imposées aux prédécesseurs.

Plus les cultures s’entrechoquent, plus le fossé des inégalités se creuse , et plus l’appel d’une moralité omnisciente s’impose. Je crains que la rigueur des anciens n’est même plus suffisantes, à une époque où les frontières n’existent plus.

Tu sais très bien que j'ai l'art de complèter tes pensées ;).

En effet, l'être humain passant à l'être social se retrouve confronté à cette diversité....Enrichissante certes, mais tout autant contraignante, car chacun, de part ses origines, son indentité, son éducation à un réferent différent de l'autre ... La vertu n'est pas la même partout et pour tous .... Le réferent religieux entre autres, accentue cette inégalité...

Je ne tiens pas forcément à lier la notion d'inégalité à celle de la moralité...j'avoue que je suis un peu influencée sur ce sujet par les écrits de "Kant" ou encore ceux de "Rousseau"... Pour ces derniers, la morale te la vertu existent si l'homme vit en socièté, l'homme sauvage pour sa part ne connait ni l'une ni l'autre...

Je constate aussi que le fossé se creuse...mais je ne crois pas que l'appel à une moralité "souverraine" s'impose .... ce qui s'imposerai plus à mon sens aujourd'hui, car plus faisable et moin "douleureux" serait une sorte de "tolérance"... non pour légitimer ou comprendre la morale ou l'immoral des uns et des autres .... mais uniqument pour pouvoir continuer à vivre "ensemble" sans penser à en venir aux armes ....
 
oui nous sommes égaux ... dans la vie aussi ...
oh mais je sais bien, nous ne disposons pas des mêmes moyens ...
mais nous sommes égaux face au malheur..
Oh je sais bien , nous ne le regardons pas avec les mêmes yeux
mais nous sommes égaux face au bonheur...
Oh mais je sais que nous le cherchons tous au fond de nos poches..

ceci pour dire ... qu'il faut le recul et la hauteur .. pour voir nos vies comme un simple passage et relativiser les manques, les vrais..
on peut vivre Bien ... et même très biens avec si peu de moyens
on peu vivre très mal malgré la richesse ...

le recul la hauteur et l'intelligence des cœurs .... valeurs perdues ...
car notre but dans la vie n'est ni le dernier iPad, ou la dernier clip ...
et notre bonheur dans la vie est immensément enivrant au fond d'un regard bienveillant .. Il n'est en rien dans un regard envieux de nos privilèges..



Est ce que les hommes sont égaux ? ... Oui ...
est ce que les aprioris de faibles êtres que nous sommes sont inéquitables ?.. Oui
 
Tu les génères également : ).

Malheureusement, la tolérance a un seuil fixé par le référent du dominant et ce dernier cherchera constamment à tuer socialement ceux qui résistent à son modèle d’assimilation.

Ca me rappelle , une vielle réflexion postée en son temps et toujours d’actualité dans mon esprit.

En résumé, je m’étais fais à l’idée que l’on positivait expressément le mot "toléré" pour alléger la conscience de l’homme incapable de supporter la différence quant elle met en évidence la carence d’un modèle qu’il croit naturel et universel.

Et que la nature, la vrai , a vite fait de reprendre le dessus ; car quoiqu’il en dise , notre ami ne saurait tolérer pareil affront , ainsi il fait et défait les règles , s’évertue à fortifier un modèle qui ne contente que lui pour garder prise sur autrui en prenant soin de ne pas perdre la sainte auréole que lui confère sa force.

Il lui suffit de faire croire au faible que le droit de se proclamer tolérant obéit à la règle de la réciprocité , sauf que dans ce cas précis , tolérer ne veut nullement dire accepter la différence de l’autre ; que de chimères pour soumettre les ego, de toute manière , le minoritaire ou le minoré n’a pas le choix, pour lui être toléré veut surtout dire s’amputer de son droit à la différence afin de permettre au fort de mieux maîtriser sa haine. Ainsi le fort n’est tolérant que si le faible accepte d’abandonner ce qui dérange.

Raisonnablement, quant on exige cela du faible , on perd tout droit de se targuer d’être tolérant dans la mesure ou personne de normalement constitué ne saurait lâcher quelque chose à laquelle il tient réellement.
 
Tu les génères également : ).

Malheureusement, la tolérance a un seuil fixé par le référent du dominant et ce dernier cherchera constamment à tuer socialement ceux qui résistent à son modèle d’assimilation.

Ca me rappelle , une vielle réflexion postée en son temps et toujours d’actualité dans mon esprit.

En résumé, je m’étais fais à l’idée que l’on positivait expressément le mot "toléré" pour alléger la conscience de l’homme incapable de supporter la différence quant elle met en évidence la carence d’un modèle qu’il croit naturel et universel.

Et que la nature, la vrai , a vite fait de reprendre le dessus ; car quoiqu’il en dise , notre ami ne saurait tolérer pareil affront , ainsi il fait et défait les règles , s’évertue à fortifier un modèle qui ne contente que lui pour garder prise sur autrui en prenant soin de ne pas perdre la sainte auréole que lui confère sa force.

Il lui suffit de faire croire au faible que le droit de se proclamer tolérant obéit à la règle de la réciprocité , sauf que dans ce cas précis , tolérer ne veut nullement dire accepter la différence de l’autre ; que de chimères pour soumettre les ego, de toute manière , le minoritaire ou le minoré n’a pas le choix, pour lui être toléré veut surtout dire s’amputer de son droit à la différence afin de permettre au fort de mieux maîtriser sa haine. Ainsi le fort n’est tolérant que si le faible accepte d’abandonner ce qui dérange.

Raisonnablement, quant on exige cela du faible , on perd tout droit de se targuer d’être tolérant dans la mesure ou personne de normalement constitué ne saurait lâcher quelque chose à laquelle il tient réellement.

Comme tu dirais "Je suis blasée, j'y reviens plus tard".
 
on peux penser que ce sont des inégalités a partir du moment ou on a la certitude qu'il n'y a pas de vie après la mort...sinon le croyant est certain que la balance sera rééquilibrée dans l'autre monde.

Du reste le nivelage de notre chère Élyssa laisse en suspens le rôle de Dieu -ou du sort si on est incroyant- dans l'ordre temporel dans ce bas monde...
La vraie question serait:
Pourquoi l'homme de bien n'est pas exempt des maux qui peuvent atteindre le méchant; et ce dernier profite des biens dont le premier peut être soustrait?
 
Malheureusement, la tolérance a un seuil fixé par le référent du dominant et ce dernier cherchera constamment à tuer socialement ceux qui résistent à son modèle d’assimilation.

Donc, une moralité "souverraine" serait plus appropriée que toutes les formes de tolérance...Puisque la tolérance est incapable de dépasser son seuil, et s'évertue toujours à balancer la "force" du côté du dominant.

Mais, une morale "souverraine" et "universelle" est elle concevable, dans quel cadre? selon quel référrent? et pourra t elle pour sa part anéantir le rapport de force?

Ca me rappelle , une vielle réflexion postée en son temps et toujours d’actualité dans mon esprit.

En résumé, je m’étais fais à l’idée que l’on positivait expressément le mot "toléré" pour alléger la conscience de l’homme incapable de supporter la différence quant elle met en évidence la carence d’un modèle qu’il croit naturel et universel.

Et que la nature, la vrai , a vite fait de reprendre le dessus ; car quoiqu’il en dise , notre ami ne saurait tolérer pareil affront , ainsi il fait et défait les règles , s’évertue à fortifier un modèle qui ne contente que lui pour garder prise sur autrui en prenant soin de ne pas perdre la sainte auréole que lui confère sa force.


Je trouve cette réflexion très pertinente, toutefois, je ne crois pas que le "tolérant" cherche à garder prise sur quiconque, bien au contraire, il lâche prise et ne peux s'aventurer à imposer ses règles...Vouloir faire cela serait se montrer "intolérant" envers l'autre.


Il lui suffit de faire croire au faible que le droit de se proclamer tolérant obéit à la règle de la réciprocité , sauf que dans ce cas précis , tolérer ne veut nullement dire accepter la différence de l’autre ; que de chimères pour soumettre les ego, de toute manière , le minoritaire ou le minoré n’a pas le choix, pour lui être toléré veut surtout dire s’amputer de son droit à la différence afin de permettre au fort de mieux maîtriser sa haine. Ainsi le fort n’est tolérant que si le faible accepte d’abandonner ce qui dérange.

Raisonnablement, quant on exige cela du faible , on perd tout droit de se targuer d’être tolérant dans la mesure ou personne de normalement constitué ne saurait lâcher quelque chose à laquelle il tient réellement.

Parfaitement, je suis aussi d'avis que la tolérance n'est nullement dans l'acceptation de la différence de l'autre... Il s'agit plus d'une capacité à se justifier dans un désaccord d'idées, d'idéologie, de système, de valeurs, de mode...en déclarant son opposition, et en affirmant que cette opposition n'influe pas dans la relation de l'un à l'autre....et c'est à partir de ce moment que commence l'hypocrisie....La tolérance, c'est de l'hypocrisie "polie et décente". Voilà tout.
Une forme moderne de communication, encore une fois.

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Vouloir soumettre les hommes, cette quête du pouvoir comme l'a souligné Najette au début du post, est bien le point de départ de l'inégalité morale...Les gens ont besoin de rapports de force et ne sauraient fonctionner en dehors de ce modèle ... Que le force soit ensuite mise dans une case ou une autre importe peu... Le maître est "supérieur" au disciple dans le mysticisme...En sociologie, chez les hindous, l'inégalité est établie par le système des castes, même reconnue comme modèle....En économie, le capitalisme a écrasé le communisme....En islam, la foi détérmine l'inégalité....Partout il existe cette forme d'inégalité.

Je crois qu'elle est salutaire...cette inégalité morale, au final. La recherche du pouvoir est peut être une raison noble ....Qui sait?

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Du reste le nivelage de notre chère Élyssa laisse en suspens le rôle de Dieu -ou du sort si on est incroyant- dans l'ordre temporel dans ce bas monde...
La vraie question serait:
Pourquoi l'homme de bien n'est pas exempt des maux qui peuvent atteindre le méchant; et ce dernier profite des biens dont le premier peut être soustrait?


Oui, j'ai laissé en suspens Dieu, le sort, boudhaa...ou autre. Je ne veux pas lier l'inégalité à la croyance.

Je ne te savais pas si philosophique, Marquis....Y'a donc les "bons" et "les méchants" ou est ce la pratique de la morale qui fait "les bons" et "les méchants"?
 
Désolé, dans mon emportement, j’ai dû laissé entendre que j’appelais à une espèce de moralité souveraine, capable de canaliser le bellicisme humain ; et à moins d’être complètement borné, cette position est intenable.

Je veux m’en tenir, aux pistes suivantes : les libertés originelles génèrent la diversité, puis les inégalités à mesure que les sociétés s’organisent autour d’une identité toujours restrictive pour quelqu’un. Il faut comprendre par là , que le savoir faire des uns, intéressant ailleurs et ou dans un autre temps, peut ne pas être mis en valeur par la société à laquelle ils appartiennent , de grés ou de force

La morale idéale est celle qui respecte les identités et permet l’épanouissement social de ceux qui ont besoin de survivre en dehors des normes. Autant dire que c’est impossible.

L’identité menacée mène à l’extrémisme quant on est minoritaire et à l’intolérance quant on est majoritaire.

J’avais rédigé le coup de gueule qui t’avais inspiré la réplique suivante

"je ne crois pas que le "tolérant" cherche à garder prise sur quiconque, bien au contraire, il lâche prise et ne peux s'aventurer à imposer ses règles...Vouloir faire cela serait se montrer "intolérant" envers l'autre".

à une époque où les nations occidentales passèrent des lois restrictives pour notre bien ; je pense qu’elles ont agi ainsi car elles sentaient qu’une menace pèsait sur ce qui les définis.
 
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