Désolé, dans mon emportement, jai dû laissé entendre que jappelais à une espèce de moralité souveraine, capable de canaliser le bellicisme humain ; et à moins dêtre complètement borné, cette position est intenable.
Je veux men tenir, aux pistes suivantes : les libertés originelles génèrent la diversité, puis les inégalités à mesure que les sociétés sorganisent autour dune identité toujours restrictive pour quelquun. Il faut comprendre par là , que le savoir faire des uns, intéressant ailleurs et ou dans un autre temps, peut ne pas être mis en valeur par la société à laquelle ils appartiennent , de grés ou de force
La morale idéale est celle qui respecte les identités et permet lépanouissement social de ceux qui ont besoin de survivre en dehors des normes. Autant dire que cest impossible.
Lidentité menacée mène à lextrémisme quant on est minoritaire et à lintolérance quant on est majoritaire.
Javais rédigé le coup de gueule qui tavais inspiré la réplique suivante
"je ne crois pas que le "tolérant" cherche à garder prise sur quiconque, bien au contraire, il lâche prise et ne peux s'aventurer à imposer ses règles...Vouloir faire cela serait se montrer "intolérant" envers l'autre".
à une époque où les nations occidentales passèrent des lois restrictives pour notre bien ; je pense quelles ont agi ainsi car elles sentaient quune menace pèsait sur ce qui les définis.
Nul besoin de t'excuser mon cher.
Je partage ton opinion, la morale souverraine ne peut être concevable. Un peu à l'image de la cité idéale de Platon...
Toutefois, la morale dans une socièté, ou plutôt la recherche de la morale, mène les hommes à la "vertu"....La vertu n'est donc pas la même pour tous, puisque nous sommes inégaux dans notre morale.
Sauf qu'en même temps, chaque socièté dispose déja de convention collective, de lois qui régissent ou définissent ce qui est "souhaitable", "acceptable" ou simplement "condamnable"...selon un nombre d'élements qui compose cette socièté ( son histoire, sa religion, son modèle économique...) .
Là où je voudrai en venir, c'est qu'il existe malgré tout, une morale "imposée" à laquelle l'être social doit s'incliner sinon il serait tout simplement "vicieux", "condamné" ou au pire "rejeté".
Je ne sais pas pour l'occident, tu connais mon opinion la dessus, légitimsier l'immoral sous pretexte de liberté est une hypocrisie poussée à l'extrème...en même temps, chaque modèle est libre d'imposer ses "règles", les raisons importent peu...
Je finirai par ceci, une phrase de Kant sur ce sujet de son livre "critique sur la morale" :
"La morale est une science qui enseigne non pas la façon dont nous devons devenir heureux mais la façon dont nous devons devenir digne de ce bonheur".