SANTÉ - Son malaise de dimanche n'aurait aucune cause ou conséquence cardiologique...
Les «nouvelles du corps médical sont bonnes», c'est le ministre de la Relance, Patrick Devedjian, qui l'a assuré ce lundi matin. Il a confirmé que le Président allait sortir de l'hôpital du Val-de-Grâce. Et c'est ce qu'il s'est passé ce lundi, vers 11 heures: Nicolas Sarkozy a quitté l'hôpital à pied, avec comme recommandation de la part du corps médical, un «repos relatif» mais aucun traitement médical.
Nicolas Sarkozy a fait quelques pas, de la sortie du bâtiment jusqu'au bout du parking, en compagnie de trois médecins, d'une infirmière, de Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée, et de Franck Louvrier, conseiller en communication, avant de monter dans sa voiture avec son épouse Carla.
Souriant, les traits reposés, le président de la République a fait un geste par la fenêtre de son véhicule aux journalistes et aux quelques dizaines de badauds présents, retenus sur le trottoir situé de l'autre côté du boulevard de Port-Royal.
«Un malaise à l'effort?»
Victime d'un malaise, Nicolas Sarkozy a été hospitalisé dimanche après-midi, alors quil effectuait un jogging dans le parc du Château de Versailles. «Les médecins parlent d'un "malaise à l'effort". C'est l'expression qu'ils employaient hier», dimanche, a assuré un proche du président à l'AFP.
Lundi en fin de matinée, l'Elysée a publié un commniqué faisant le bilan de l'état de santé du chef de l'Etat. «La surveillance cardiologique du Président de la République s'est terminée ce matin. Une coronarographie a été effectuée tôt ce matin. Il ressort de cette surveillance et de ces examens complémentaires que le malaise n'a aucune cause cardiologique non plus qu'aucune conséquence cardiologique. Aucun élément électrocardiographique évocateur d'un trouble du rythme n'a été décelé. Il est confirmé par ailleurs (bilan sanguin, électroencéphalogramme, IRM cérébrale) qu'il n'y a ni cause ni conséquence neurologique ou métabolique. Le diagnostic est donc celui d'un malaise lipothymique d'effort soutenu par grande chaleur et sans perte de connaissance, dans un contexte de fatigue liée à une charge de travail importante.»
Interrogé sur l'hyper-activité du président de la Répubique, Patrick Devedjian réagit: «C'est pas son tempérament de s'économiser. Il a une formule: "Parfois les gens (me) reprochent que j'en fasse trop, moi je trouve que je n'en fais pas assez". Il est vrai que quand on est président de la République, on s'engage totalement au service de son pays. On n'est pas dans une disposition d'esprit à s'économiser. Donc, il s'engage beaucoup. Il est hyperactif, tout le monde le voit», a-t-il ajouté.
Agences
Les «nouvelles du corps médical sont bonnes», c'est le ministre de la Relance, Patrick Devedjian, qui l'a assuré ce lundi matin. Il a confirmé que le Président allait sortir de l'hôpital du Val-de-Grâce. Et c'est ce qu'il s'est passé ce lundi, vers 11 heures: Nicolas Sarkozy a quitté l'hôpital à pied, avec comme recommandation de la part du corps médical, un «repos relatif» mais aucun traitement médical.
Nicolas Sarkozy a fait quelques pas, de la sortie du bâtiment jusqu'au bout du parking, en compagnie de trois médecins, d'une infirmière, de Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée, et de Franck Louvrier, conseiller en communication, avant de monter dans sa voiture avec son épouse Carla.
Souriant, les traits reposés, le président de la République a fait un geste par la fenêtre de son véhicule aux journalistes et aux quelques dizaines de badauds présents, retenus sur le trottoir situé de l'autre côté du boulevard de Port-Royal.
«Un malaise à l'effort?»
Victime d'un malaise, Nicolas Sarkozy a été hospitalisé dimanche après-midi, alors quil effectuait un jogging dans le parc du Château de Versailles. «Les médecins parlent d'un "malaise à l'effort". C'est l'expression qu'ils employaient hier», dimanche, a assuré un proche du président à l'AFP.
Lundi en fin de matinée, l'Elysée a publié un commniqué faisant le bilan de l'état de santé du chef de l'Etat. «La surveillance cardiologique du Président de la République s'est terminée ce matin. Une coronarographie a été effectuée tôt ce matin. Il ressort de cette surveillance et de ces examens complémentaires que le malaise n'a aucune cause cardiologique non plus qu'aucune conséquence cardiologique. Aucun élément électrocardiographique évocateur d'un trouble du rythme n'a été décelé. Il est confirmé par ailleurs (bilan sanguin, électroencéphalogramme, IRM cérébrale) qu'il n'y a ni cause ni conséquence neurologique ou métabolique. Le diagnostic est donc celui d'un malaise lipothymique d'effort soutenu par grande chaleur et sans perte de connaissance, dans un contexte de fatigue liée à une charge de travail importante.»
Interrogé sur l'hyper-activité du président de la Répubique, Patrick Devedjian réagit: «C'est pas son tempérament de s'économiser. Il a une formule: "Parfois les gens (me) reprochent que j'en fasse trop, moi je trouve que je n'en fais pas assez". Il est vrai que quand on est président de la République, on s'engage totalement au service de son pays. On n'est pas dans une disposition d'esprit à s'économiser. Donc, il s'engage beaucoup. Il est hyperactif, tout le monde le voit», a-t-il ajouté.
Agences