A son arrivée, le chômage était de 8.2%. En mars 2011, il est de 8.8% après la pire crise depuis la seconde guerre mondiale. Il a sauvé GM, fleuron de l'industrie automobile (il avait demandé au Français Carlos Ghosn d'en prendre la direction), Freddie Mac, Fannie Mae avec qq pertes collatérales (Lehman Brothers).
Pour ce qui est de ta remarque sur la dette US, elle est endémique, se base sur la planche à billets et un accord de "paix" avec les Chinois qui les tiennent par les ... nems
Il a pu mettre en place, contre vents et marées, contre les Républicains qui le traitaient de "communiste" un système de santé digne des standards occidentaux. Sans compter les réformes de Medicaid et Medicare.
Il a malgré tout bien géré la crise BP et obtenu des garanties (les forages reprennent sous peu apparemment), a permis une bonne gestion de la politique énergétique.
Il a pris en compte les craintes des Américains sur Guantanamo, a diminué la présence US en Irak, compte l'accélérer d'ici la fin de l'année aussi bien en Irak qu'en Afghanistan. Ce qu'on ne sait pas de ce côté de l'Atlantique, c'est que l'armée US est très critiquée par le Congrès américain sur les guerres en cours. Elles coûtent trop chers et on ne peut plus dire que les US ont encore les moyens de leur ambition. Actuellement, en Libye, ils cherchent à se re-tirer, ont une volonté nette de ne pas y rester, procurent une aide humanitaire et logistique pour les réappro en carburant des aéronefs, le jamming (brouillage des communications), l'observation mais sont "obligés" d'intervenir sur demande de l'OTAN (notamment les Britanniques et les Français) qui prétexte le brouillard. D'ailleurs, depuis qq jours, les rebels se plaignent du retrait US qui se voit sur le sol.
Je pense que Obama a ses chances mêmes s'il a récemment perdu des sièges. Il sait collaborer avec les Republicans sur les questions de sécurité mais vu les pieds nickelés (Palin la guignolette de l'Alaska) qu'il a en face, il a toutes ses chances. D'autant qu'il a annoncé hier des moyens colossaux (dépassant le milliard de dols) pour sa campagne.
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