"On doit dégager d'Afghanistan"

jamais je dis bien jamais les afghans ne rendront les armes , c'est une peuple de guerrier depuis la nuit des temps , combien de guerre ont ils perdus ? aucune

Déja a l'antiquité les tribus aryennes qui peuplait l'actuel afghanistan ont largement contribué a fonder l'empire mondial initié par leurs cousins Perses Achéménides. Les Parthes Arsacides, ancêtre des afghans indo-iranien étaient connu pour leurs courage. Plus tard l'Afghanistan était un riche empire islamique qui comprenait l'inde musulmane, , le Pakistan, l'est iranien, l'actuel afghanistan et l'Ouzbekistan. Plus récemment miné par les harcèlement russes et anglais l'afghanistan contemporain a perdu beaucoup de territoire mais a réussi a rester indépendant, les guérriers afghans préfèrent mourrir que voir des étrangers s'emparer de leurs patrie.
 
C'est vrai que l'Afghanistan etait un havre de paix sous le joug des seigneurs de guerre.

1 chiffre 1 400 000 personne morte a cause de l embargo de l onu

voila la source

http://www.canesi.org/Fran/impact-fr.html

tu peux verifier et reverifier les chiffres sont exact
c est vrai que ce n est que 1.4 million de personne morte
pour
LA DEMOCRATIE
avant les collonisateur quand il envahissaient les pays africains disaient
on vous apporte
LA CIVILISATION
avec le recull on a vu ce qu ils ont pris surtout et rien de ce qu il on apporte

maintenant
c est encore plus tordant de rire
on vous apporte la
DEMOCRATIE
les occidentaux aime jouer sur les mots et n apporte que des maux....

j espere que tu saisira mon message
amicalement
 
KABOUL (AFP) — L'arrivée de 20.000 à 30.000 renforts américains l'été prochain en Afghanistan pourrait être utile mais ne suffira pas à mater la rébellion, préviennent des responsables afghans, qui réclament surtout une stratégie américaine moins brutale et plus pragmatique.

"Plus le nombre de troupes a augmenté, et plus la sécurité s'est dégradée et la rébellion s'est renforcée", déplore la députée kaboulie Shukria Barakzai, peu convaincue par la décision annoncée samedi par l'armée américaine.

"Je ne pense pas que cela va avoir des effets positifs sur la sécurité dans le pays", abonde Safia Sidiqi, députée de la province du Nangarhar (est).

D'autres sont moins sceptiques, comme l'analyste politique Haroon Mir, qui juge l'augmentation du nombre de soldats étrangers "positive" et "nécessaire" au vu de la faiblesse du gouvernement et des forces de sécurité afghane, même si "ce n'est pas la solution à long terme".

Le président afghan Hamid Karzai, arrivé au pouvoir avec le soutien des Américains, a jugé dimanche que ces renforts ne seront utiles que s'ils sont envoyés "pour regagner les zones" abandonnées à la rébellion dans le sud et l'est du pays, notamment le long de la frontière pakistanaise. "Autrement, (envoyer plus de troupes) n'a pas de sens", a-t-il déclaré au quotidien américain Chicago Tribune.

Au delà du nombre de troupes, un constat fait l'unanimité chez les responsables afghans interrogés par l'AFP: la situation ne pourra s'améliorer que si les Etats-Unis atténuent la brutalité de leur stratégie militaire, jugée contre-productive et sans issue, et privilégient le dialogue politique.

"S'ils continuent à bombarder et arrêter des innocents, à s'introduire de force dans les maisons, le peuple finira par se soulever, quel que soit le nombre de troupes, et ils échoueront comme les Soviétiques" dans les années 1980, prévient Mosa Khan Nasrat, un député de la province de Farah (ouest).

Les bombardements américains indiscriminés, fatals à de nombreux civils, "nourrissent le sentiment de défiance de la population vis-à-vis de la présence étrangères en Afghanistan, et cela est exploité par les talibans", souligne Haroon Mir. Un gâchis, selon lui, car "vu la faiblesse de l'Etat, les Afghans étaient au départ plutôt favorables à la présence étrangère, au moins temporaire, dans leur pays, ce qui n'était pas le cas avec les Soviétiques".

"Traitez les Afghans en amis (...), ne défoncez pas la portes de leur maison, rangez-les de votre côté, ne les éloignez pas de vous", a imploré le président Karzai dans le Chicago Tribune, en soulignant que cela discréditait son gouvernement, jugé complice des Américains, aux yeux de la population.

Nombre d'observateurs soulignent, à l'image du député Abdul Kabir Rangbar, que "la crise afghane ne pourra être réglée uniquement par les armes", et appellent les Américains à renforcer des institutions jugées défaillantes et largement corrompues, à commencer par la police, et à multiplier l'aide en faveur d'une population laminée par les sécheresses et l'inflation.

Certains soulignent également la nécessité de négociations politiques avec le Pakistan, souvent considéré comme la base arrière des talibans, voire avec les rebelles eux-mêmes, une idée qui gagne du terrain à Washington.

Fin connaisseur de l'Afghanistan, dont il est originaire, l'ambassadeur américain à l'ONU, Zalmay Khalilzad a affirmé dimanche sur CNN que les Etats-Unis et le gouvernement afghan pouvaient négocier avec des talibans modérés, mais uniquement s'ils se trouvaient en position de force.

Un discours qui laisse à penser que les Américains pourraient intensifier les combats prochainement, comme ils l'ont fait, avec un certain succès, en Irak en 2007. "Avec le risque de continuer à se mettre la population à dos, surtout si rien ne change du côté du gouvernement afghan", souligne cependant Haroon Mir.
 
Afghanistan: les États-Unis visent une nouvelle stratégie

Inquiets de la possibilité d'un échec en Afghanistan, les États-Unis s'efforcent de forger une nouvelle stratégie visant à étendre le pouvoir des milices tribales, affirme samedi le Los Angeles Times citant un haut responsable militaire américain.

«Les troupes américaines vont réduire leurs opérations de combat pour se concentrer sur l'entraînement des forces gouvernementales afghanes et des milices tribales» tout en s'appuyant moins sur le gouvernement central de Kaboul, a expliqué ce gradé sous le couvert de l'anonymat.

«Cette approche est controversée car elle pourrait étendre l'influence des chefs de guerre afghans tout en sapant le gouvernement du président Hamid Karzaï», a-t-il jugé.

En outre, cela pourrait aussi provoquer des rivalités entre les unités des forces de sécurité en Afghanistan.

Mais, a souligné le haut responsable, «la volonté des militaires à Washington d'envisager de prendre de tels risques reflète une inquiétude grandissante quant à une dégradation de la situation en Afghanistan».

«Jusqu'à encore récemment, le Pentagone n'aurait pas considéré de renforcer les milices tribales, mais avec l'insuffisance des troupes (de l'OTAN) disponibles en Afghanistan, les stratèges militaires américains pensent que seule une nouvelle approche peut arrêter la propagation de la violence», a poursuivi ce responsable.

Le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, a annoncé vendredi avoir suggéré à l'OTAN l'envoi de renforts temporaires en Afghanistan à l'occasion des élections de 2009, afin d'assurer la sécurité dans le pays.

L'élection présidentielle, la seconde en Afghanistan depuis la chute des talibans en 2001, doit se tenir fin 2009 à une date encore indéterminée. Des élections législatives devront suivre.

Les États-Unis ont 33 000 troupes en Afghanistan, dont 13 000 parmi le contingent de 50 000 soldats conduit part la Force internationale de sécurité de l'OTAN.

http://www.cyberpresse.ca/internati...-etats-unis-visent-une-nouvelle-strategie.php


Quand le Pakistan recrute des miliciens pour lutter contre les taliban

Afin de lutter contre l'avancée des combattants islamistes, les autorités font un pari risqué et recrutent des supplétifs dans les tribus. Reportage à Peshawar.

Comme presque tous les soirs, depuis un mois, Mostafa patrouille, fusil-mitrailleur en bandoulière, dans les rues de Peshawar, la grande ville pakistanaise la plus proche de l'Afghanistan et des zones tribales, dans l'ouest du pays. Enseignant le jour, il est désormais milicien la nuit...

Car Mostafa a rejoint les lashkar, ces volontaires recrutés depuis peu dans les tribus par la police pakistanaise pour l'aider dans sa lutte contre les taliban. "Nous ne sommes pas vraiment entraînés, la plupart d'entre nous sont âgés, mais il s'agit surtout de dissuader par notre présence", explique-t-il.

Les taliban sont aujourd'hui aux portes de Peshawar, à deux heures à peine d'Islamabad. "Les extrémistes incendient nos écoles, ils nous rançonnent et, surtout, ils nous imposent leur manière de vivre. C'est pour cela qu'on s'est organisés, pour notre propre sécurité", affirme de son côté Khush Dil Khan, en exhibant un gilet plein de chargeurs. Député au Parlement de la province, c'est lui qui est à l'origine de la milice.

Les laskhar sont peut-être prêts à lutter contre les taliban, mais ils sont aussi antiaméricains...

Les autorités pakistanaises ont créé plusieurs dizaines de ces milices tribales depuis le mois d'août, dans toute la province du Nord-Ouest. "Les Américains ont considéré que cette région ressemblait un peu à l'Irak et qu'il était possible de donner aux tribus la possibilité de lutter elles-mêmes contre le terrorisme. Ils ont fait pression sur le gouvernement pour qu'il finance et arme des civils", explique le politologue Muhammad Amir Rana, qui juge "dangereuse" cette "privatisation de la guerre".

"Les autorités, ajoute-t-il, montent les tribus les unes contre les autres. Car les laskhar sont peut-être prêts à lutter contre les taliban, mais ils sont aussi antiaméricains. Et rien ne prouve que ces nouveaux combattants ne se retourneront pas un jour contre le gouvernement."

http://www.lexpress.fr/actualite/mo...ns-pour-lutter-contre-les-taliban_719144.html


Milice tribale en patrouille, avec la police, dans la banlieue de Peshawar le 9 octobre dernier.
 

Pièces jointes

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Afghanistan. En butte à une multiplication des assauts des Talibans, l’Otan a décidé de participer au démantèlement des réseaux du trafic d’opium, qui assure aux islamistes l’essentiel de leurs revenus.

Les pays de l’Otan ont fini par se mettre d’accord, après des heures de difficiles discussions, pour s’attaquer pour la première fois en Afghanistan au trafic d’héroïne qui finance les Talibans, un combat jugé essentiel par le commandant suprême des forces de l’Alliance. Le général américain John Craddock réclamait un accord permettant une intervention directe des forces de l’Otan contre les laboratoires, les réseaux de trafiquants et les « parrains » du milieu de la drogue, un secteur qui rapporterait entre 60 et 80 millions de dollars par an aux Talibans, selon le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates.

Un porte-parole de l’Otan, James Appathurai, a annoncé que ses 26 pays membres avaient trouvé vendredi à Budapest un accord pour que l’Isaf (Force internationale d’assistance à la sécurité, placée sous commandement de l’Otan) soit, sous condition, autorisée à intensifier la lutte contre les trafiquants, en se fondant sur les demandes du gouvernement de Kaboul et les résolutions du Conseil de sécurité des Nations-Unies. Cet accord présente un délicat compromis entre les membres de l’Isaf, divisés sur l’opportunité d’inclure la lutte contre l’opium dans leur mission. L’Allemagne et d’autres pays membres comme l’Espagne et l’Italie, en charge du nord et de l’ouest de l’Afghanistan, étaient réticents à étendre les missions de l’Otan, Berlin craignant notamment que cela ne multiplie les occasions d’affrontements. L’Allemagne, dont le Parlement doit voter la semaine prochaine l’envoi de 1 000 soldats supplémentaires en Afghanistan, ne voulait pas non plus entendre parler d’un changement de mandat des troupes. La France, dont les soldats, outre Kaboul, sont surtout engagés dans l’Est, où les Talibans sont très virulents, ne souhaitait pas de blocage sur cette question mais refusait que l’Isaf se transforme en unité anti-drogue et que le gouvernement afghan perde la gestion du dossier du trafic de stupéfiants.

Tous ces pays ne voulaient pas se mêler directement à des actions d’éradication de la drogue, de peur de s’aliéner la population rurale qui en tire ses revenus. Le ministre français de la Défense, Hervé Morin, a posé ainsi la question : « Tout le monde est bien entendu conscient que la drogue finance les Talibans, mais il ne faut pas aller au-delà de la mission confiée par les Nations-Unies » à l’Isaf. Car « on risquerait de se mettre dans une situation difficile vis-à-vis de la population afghane », a-t-il estimé.

Pour répondre aux préoccupations de ces pays, le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, a insisté sur le fait qu’il ne s’agissait pas de se substituer au gouvernement afghan ou d’éradiquer les champs de pavot mais de démanteler les réseaux de trafiquants, détruire des laboratoires clandestins, intercepter des cargaisons d’opium et d’héroïne, ou encore de produits chimiques entrant dans leur fabrication. Dans la pratique, ce genre d’opérations ne sera mené que par des troupes qui y auront été dûment autorisées par leurs gouvernements respectifs. Ces interventions devront aussi éviter au maximum les pertes de vie civile, selon le texte de l’accord, un point très sensible sur lequel insistait l’Allemagne notamment. En outre, les opérations seront concentrées sur des régions prioritaires à définir par l’Isaf. A priori, il s’agira des sept provinces du Sud, où culminent à la fois la culture du pavot et les activités des Talibans, ce qui répond aux préoccupations des Etats-Unis, du Royaume-Uni, du Canada et des Pays-Bas, dont les soldats sont présents dans cette zone particulièrement difficile, où est concentrée la culture du pavot en Afghanistan, qui représente 92 % de la production mondiale d’opium et d’héroïne. De leur côté, « les Américains et les Britanniques auront les mains libres », comme ils le désiraient dans la lutte contre le trafic de drogue, a souligné un diplomate. Une première évaluation de la nouvelle tâche de l’Isaf sera faite par les ministres de la Défense de l’Otan lors de leur réunion de février prochain à Cracovie en Pologne.

La décision de l’Otan est un tournant dans sa lutte difficile contre la rébellion islamiste en Afghanistan. L’insurrection a pris de l’ampleur depuis deux ans, les embuscades et les attentats des Talibans faisant désormais environ 20 morts par mois dans les rangs des forces internationales et bien plus encore dans la population civile. Inquiets de la possibilité d’un échec en Afghanistan, les Etats-Unis s’efforcent de forger une nouvelle stratégie visant à étendre le pouvoir des milices tribales, affirme samedi le Los Angeles Times citant un haut responsable militaire américain. « Les troupes américaines vont réduire leurs opérations de combat pour se concentrer sur l’entraînement des forces gouvernementales afghanes et des milices tribales » tout en s’appuyant moins sur le gouvernement central de Kaboul, a expliqué ce gradé sous le couvert de l’anonymat. Cette approche est controversée, car elle pourrait étendre l’influence des chefs de guerre afghans tout en sapant le gouvernement du président Hamid Karazaï. En outre, cela pourrait aussi provoquer des rivalités entre les unités des forces de sécurité en Afghanistan. Mais la volonté des militaires à Washington d’envisager de prendre de tels risques reflète une inquiétude grandissante quant à une dégradation de la situation en Afghanistan. « Jusqu’à récemment, le Pentagone n’aurait pas considéré de renforcer les milices tribales, mais avec l’insuffisance des troupes (de l’Otan) disponibles en Afghanistan, les stratèges militaires américains pensent que seule une nouvelle approche peut arrêter la propagation de la violence », a poursuivi ce responsable.

Le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, a annoncé vendredi avoir suggéré à l’Otan l’envoi de renforts temporaires en Afghanistan à l’occasion des élections de 2009, afin d’assurer la sécurité dans le pays. L’élection présidentielle, la seconde en Afghanistan depuis la chute des Talibans en 2001, doit se tenir fin 2009 à une date encore indéterminée. Des élections législatives devront suivre. Les Etats-Unis ont 33 000 troupes en Afghanistan, dont 13 000 parmi le contingent de 50 000 soldats conduit par la Force internationale de sécurité de l’Otan.

Hicham Mourad

http://hebdo.ahram.org.eg/arab/ahram/2008/10/15/bref1.htm
 
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