Comité des droits de lHomme de lONU : Israël cloué au pilori
publié le vendredi 16 juillet 2010
R. I. Agences
Le Comité des droits de lhomme de lONU a cloué hier au pilori Israël, accusé de ne pas respecter le Pacte international relatif aux droits civils et politiques de lONU dans les territoires palestiniens occupés.
« Je pense quon ne peut pas balayer dun revers de main lapplication du Pacte dans les territoires palestiniens », a souligné lexperte française, Christine Chanet, lors du troisième examen périodique universel dIsraël relatif à lapplication du Pacte, qui a commencé hier à Genève.
La juriste a ainsi estimé que les réponses fournies à ce sujet par Israël étaient « laconiques » et « académiques ». « Une question juridique nest pas académique, dautant plus quelle a des effets sur des milliers de personnes », a-t-elle insisté.
Dans ses réponses écrites au Comité, Israël explique que la « législation sur les droits de lhomme » et « la législation des conflits armés, qui sont codifiés dans des systèmes législatifs différents, sappliquent dans des circonstances différentes ».
A ce propos, Mme Chanet a souligné que cet argument « nest pas recevable ». « Israël est intervenu militairement au Liban, en décembre 2008 à Ghaza, et récemment lorsquun bateau a tenté de venir à Ghaza.
Dans tous ces cas-là, il y a eu des morts, donc une atteinte à la vie, donc on ne peut pas ne pas sinterroger sur la base juridique de ces interventions », a-t-elle observé.
publié le vendredi 16 juillet 2010
R. I. Agences
Le Comité des droits de lhomme de lONU a cloué hier au pilori Israël, accusé de ne pas respecter le Pacte international relatif aux droits civils et politiques de lONU dans les territoires palestiniens occupés.
« Je pense quon ne peut pas balayer dun revers de main lapplication du Pacte dans les territoires palestiniens », a souligné lexperte française, Christine Chanet, lors du troisième examen périodique universel dIsraël relatif à lapplication du Pacte, qui a commencé hier à Genève.
La juriste a ainsi estimé que les réponses fournies à ce sujet par Israël étaient « laconiques » et « académiques ». « Une question juridique nest pas académique, dautant plus quelle a des effets sur des milliers de personnes », a-t-elle insisté.
Dans ses réponses écrites au Comité, Israël explique que la « législation sur les droits de lhomme » et « la législation des conflits armés, qui sont codifiés dans des systèmes législatifs différents, sappliquent dans des circonstances différentes ».
A ce propos, Mme Chanet a souligné que cet argument « nest pas recevable ». « Israël est intervenu militairement au Liban, en décembre 2008 à Ghaza, et récemment lorsquun bateau a tenté de venir à Ghaza.
Dans tous ces cas-là, il y a eu des morts, donc une atteinte à la vie, donc on ne peut pas ne pas sinterroger sur la base juridique de ces interventions », a-t-elle observé.