gloria
VIB
A Ottignies, une femme aurait été partiellement privée de liberté durant des années par son époux de 55 ans. A ce stade, le parquet de Nivelles, qui a ouvert une enquête, ne veut pas parler de séquestration. Le mari n'a pas été privé de liberté. L'audition des trois enfants du couple devraient permettre d'en savoir plus.
C'est le grand-père de la famille qui a alerté la police vendredi dernier: il dit soupçonner que sa fille soit maltraitée et séquestrée dans la maison familiale située à Ottignies.
Les policiers prennent l'affaire au sérieux. Ils se rendent à trois reprises au domicile de la famille. A la troisième visite, la mère sort avec ses trois enfants et demande à partir avec les services de police.
Auditionnée par les enquêteurs, la femme âgée de 41 ans affirme qu'elle est battue par son mari, elle porte sur son corps des traces de coups confirmant ses accusations.
Elle affirme aussi qu'elle est privée de liberté depuis une dizaine d'années. Elle aurait droit à un jour de sortie par semaine, mais la pression de son mari serait telle qu'elle n'oserait pas mettre le nez dehors.
L'homme nie les faits. Et les enfants du couple âgés de 7, 5 et 2 ans, n'ont pas encore pu être interrogés.
A l'école cependant, on confirme aux policiers qu'on n'a jamais vu la maman des enfants. C'est un élément important selon le parquet, mais qui ne permet pas, pour le moment, de conclure à une séquestration.
Le mari a été laissé en liberté. La mère et les 3 enfants ont été hébergés dans une maison maternelle.
Pierre-Yves Millet
C'est le grand-père de la famille qui a alerté la police vendredi dernier: il dit soupçonner que sa fille soit maltraitée et séquestrée dans la maison familiale située à Ottignies.
Les policiers prennent l'affaire au sérieux. Ils se rendent à trois reprises au domicile de la famille. A la troisième visite, la mère sort avec ses trois enfants et demande à partir avec les services de police.
Auditionnée par les enquêteurs, la femme âgée de 41 ans affirme qu'elle est battue par son mari, elle porte sur son corps des traces de coups confirmant ses accusations.
Elle affirme aussi qu'elle est privée de liberté depuis une dizaine d'années. Elle aurait droit à un jour de sortie par semaine, mais la pression de son mari serait telle qu'elle n'oserait pas mettre le nez dehors.
L'homme nie les faits. Et les enfants du couple âgés de 7, 5 et 2 ans, n'ont pas encore pu être interrogés.
A l'école cependant, on confirme aux policiers qu'on n'a jamais vu la maman des enfants. C'est un élément important selon le parquet, mais qui ne permet pas, pour le moment, de conclure à une séquestration.
Le mari a été laissé en liberté. La mère et les 3 enfants ont été hébergés dans une maison maternelle.
Pierre-Yves Millet