Makelloos
VIB
C’est l’histoire extraordinaire d’un jeune marocain qui a bravé tous les interdits et décidé de changer de sexe. Adil devient ainsi Fadwa et a choisi d’aller vivre aux Etats-Unis où il prépare un film. Les détails.
Sur la Une d’Al Akhbar, de ce mercredi 13 mai, est relatée l’histoire de Adil Bourichi, ou plutôt Fadwa comme il (elle) préfère qu’on l’appelle depuis son opération de changement de sexe. En janvier dernier, la presse s’était déjà intéressée à cette histoire qui a fini par se faire oublier. Aujourd’hui, Al Akhbar revient à la charge pour nous raconter les détails d’une grande aventure entreprise par cet (ex) homme de Kénitra. Fadwa a ainsi attendu quatre mois avant de rompre le silence en se confiant à un magazine spécialisé dont Al Akhbar tait le nom. Adil Bourichi, professeur universitaire de 37 ans, a vu le jour à Sidi Kacem, mais a vécu dans plusieurs villes du pays au gré des pérégrinations de son papa. Il a toujours passé sous silence ses réelles tendances sexuelles jusqu’en 2000 où, étudiant à Fès, il a commencé à en avoir marre de vivre dans un environnement où il ne se reconnaît pas. Son calvaire était de faire partie, malgré lui, du cercle des mâles et surtout de se faire congratuler et draguer par les personnes de sexe féminin. Il affirme avoir toujours eu horreur de jeter un coup d’œil sur sa carte d’identité et sur le prénom qui y était inscrit. Et, enfant, il préférait jouer aux poupées au lieu de taper dans un ballon comme le reste de ses congénères. Ses parents n’ont jamais admis le fait qu’il subisse une opération pour changer de sexe. En 2000, il a abandonné cette idée par défaut de moyens matériels. En 2006, il a aussi laissé de côté cette solution car craignant des complications de santé alors qu’il se trouvait au Japon.
Fin 2012, Adil se décide enfin à franchir le pas, mais en Floride où il devait enseigner dans le cadre d’un programme d’échange. De ce fait, il a complètement tourné la page de sa vie antérieure, surtout que les convenances l’avaient obligé à se marier et avoir des enfants. Adil s’est en effet marié en 2009 sous la pression de ses proches et amis. Il est papa d’une fillette, mais il admet avoir eu des relations sexuelles avec des hommes au Maroc et à l’étranger. Depuis son opération, il est installé en Floride, une gay friendly city qui, en plus d’être célèbre pour ses opérations de changement de sexe, fournit des prestations de suivi médical pour ce genre de cas. Le rêve aujourd’hui de Adil-Fadwa est de changer de prénom. Quant à un projet de mariage gay, il affirme ne pas y penser pour le moment, mais que tout est envisageable dans l’avenir si toutefois il rencontrait le partenaire qui lui ferait changer d’avis. En plus de changer de sexe, Adil-Fadwa s’est converti au christianisme. Il l’a fait, dit-il, pour se rapprocher de Dieu...
@Scoco
source bou9 lmakhzen
Oubliez Adil, appelez-moi Fadwa! | www.le360.ma
Sur la Une d’Al Akhbar, de ce mercredi 13 mai, est relatée l’histoire de Adil Bourichi, ou plutôt Fadwa comme il (elle) préfère qu’on l’appelle depuis son opération de changement de sexe. En janvier dernier, la presse s’était déjà intéressée à cette histoire qui a fini par se faire oublier. Aujourd’hui, Al Akhbar revient à la charge pour nous raconter les détails d’une grande aventure entreprise par cet (ex) homme de Kénitra. Fadwa a ainsi attendu quatre mois avant de rompre le silence en se confiant à un magazine spécialisé dont Al Akhbar tait le nom. Adil Bourichi, professeur universitaire de 37 ans, a vu le jour à Sidi Kacem, mais a vécu dans plusieurs villes du pays au gré des pérégrinations de son papa. Il a toujours passé sous silence ses réelles tendances sexuelles jusqu’en 2000 où, étudiant à Fès, il a commencé à en avoir marre de vivre dans un environnement où il ne se reconnaît pas. Son calvaire était de faire partie, malgré lui, du cercle des mâles et surtout de se faire congratuler et draguer par les personnes de sexe féminin. Il affirme avoir toujours eu horreur de jeter un coup d’œil sur sa carte d’identité et sur le prénom qui y était inscrit. Et, enfant, il préférait jouer aux poupées au lieu de taper dans un ballon comme le reste de ses congénères. Ses parents n’ont jamais admis le fait qu’il subisse une opération pour changer de sexe. En 2000, il a abandonné cette idée par défaut de moyens matériels. En 2006, il a aussi laissé de côté cette solution car craignant des complications de santé alors qu’il se trouvait au Japon.
Fin 2012, Adil se décide enfin à franchir le pas, mais en Floride où il devait enseigner dans le cadre d’un programme d’échange. De ce fait, il a complètement tourné la page de sa vie antérieure, surtout que les convenances l’avaient obligé à se marier et avoir des enfants. Adil s’est en effet marié en 2009 sous la pression de ses proches et amis. Il est papa d’une fillette, mais il admet avoir eu des relations sexuelles avec des hommes au Maroc et à l’étranger. Depuis son opération, il est installé en Floride, une gay friendly city qui, en plus d’être célèbre pour ses opérations de changement de sexe, fournit des prestations de suivi médical pour ce genre de cas. Le rêve aujourd’hui de Adil-Fadwa est de changer de prénom. Quant à un projet de mariage gay, il affirme ne pas y penser pour le moment, mais que tout est envisageable dans l’avenir si toutefois il rencontrait le partenaire qui lui ferait changer d’avis. En plus de changer de sexe, Adil-Fadwa s’est converti au christianisme. Il l’a fait, dit-il, pour se rapprocher de Dieu...
@Scoco
source bou9 lmakhzen
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