Sajid Masih, 22 ans, chrétien résidant dans la province du Punjab, a été dénoncé et arrêté sous laccusation de blasphème. Ainsi que lindiquent des sources de Fides au sein de la communauté catholique locale, laccusation est totalement fausse en ce que le délit consistant à brûler un certain nombre de pages du Coran a été commis par son accusateur, le musulman Mohammad Sehar-Ul-Zaman, qui a ensuite inculpé Sajid avec lequel il avait eu un litige pour de tous autres motifs.
Lépisode remonte au 18 mai dans le village de Saidqabad au sein du district de Sheikhupura, au centre du Punjab. Mohammad Sehar-Ul-Zaman a déposé plainte au commissariat de police de la ville de Farooqabad pour violation de larticle 295b du Code Pénal (offense envers le Coran), déclarant que Sajid Masih avait brûlé des pages du texte en question. En quelques heures, des centaines dextrémistes musulmans se sont rassemblés devant le commissariat demandant que «le blasphémateur» leur soit remis. Sajid Masih, pour des raisons de sécurité, a été transféré à la prison centrale de Sheikhupura, la même où se trouve également Asia Bibi, la jeune chrétienne condamnée à mort pour blasphème.
Les parents de Sajad Masih ont confirmé que les accusations à sa charge sont totalement fausses. Entre Sajad et Mohammad Sehar-Ul-Zaman, qui étaient précédemment amis, a éclaté un litige à propos dun pari. Le musulman sest mis en colère, a brûlé des pages du Coran et a ensuite accusé le chrétien en criant dans la rue : «Jai toujours dit que les chrétiens ne respectent pas notre religion».
Ainsi que la indiqué à Fides lONG World Vision in Progress, qui a rencontré Inayat Masih, le père de Sajid Masih, la famille entend présenter une demande de remise en liberté sous caution pour Sajid. Inayat Masih, sa femme et ses deux autres enfants se trouvent maintenant en lieu sûr. Le cas est emblématique des abus commis en se servant de la loi sur le blasphème qui ne prévoit pas que la charge de la preuve incombe à laccusation pas plus que des peines pour les faux accusateurs.
Chrétienté
Lépisode remonte au 18 mai dans le village de Saidqabad au sein du district de Sheikhupura, au centre du Punjab. Mohammad Sehar-Ul-Zaman a déposé plainte au commissariat de police de la ville de Farooqabad pour violation de larticle 295b du Code Pénal (offense envers le Coran), déclarant que Sajid Masih avait brûlé des pages du texte en question. En quelques heures, des centaines dextrémistes musulmans se sont rassemblés devant le commissariat demandant que «le blasphémateur» leur soit remis. Sajid Masih, pour des raisons de sécurité, a été transféré à la prison centrale de Sheikhupura, la même où se trouve également Asia Bibi, la jeune chrétienne condamnée à mort pour blasphème.
Les parents de Sajad Masih ont confirmé que les accusations à sa charge sont totalement fausses. Entre Sajad et Mohammad Sehar-Ul-Zaman, qui étaient précédemment amis, a éclaté un litige à propos dun pari. Le musulman sest mis en colère, a brûlé des pages du Coran et a ensuite accusé le chrétien en criant dans la rue : «Jai toujours dit que les chrétiens ne respectent pas notre religion».
Ainsi que la indiqué à Fides lONG World Vision in Progress, qui a rencontré Inayat Masih, le père de Sajid Masih, la famille entend présenter une demande de remise en liberté sous caution pour Sajid. Inayat Masih, sa femme et ses deux autres enfants se trouvent maintenant en lieu sûr. Le cas est emblématique des abus commis en se servant de la loi sur le blasphème qui ne prévoit pas que la charge de la preuve incombe à laccusation pas plus que des peines pour les faux accusateurs.
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