Je sais pas, peut‑être « les méchants qui se prétendent Musulmans ». Je dis qui se prétendent, parce que même en mettant de côté cette question, faut pas se voiler la face, pourtant sans être homo, je me prend souvent des insultes homophobes (ou dans le style, toujours lié au sexe en tous cas), et dans 99% des cas, ce sont des Maghrébins (les Maghrébines ne participent pas aux insultes, mais acquiescent par le silence ou le regard). Si on pose par erreur fréquente Maghrébin = Musulman, alors on peut croire à tord que ce sont des méchants Musulmans, mais les Musulmans, comme tout le monde devrait le savoir, ce ne sont pas les Maghrébins, qui n’en constituent même qu’une minorité. Et même s’ils se disent Musulmans (ex. l’un d’eux m’a crié une fois « t’as de la chance que c’est la ramadan en ce moment »), restent encore à savoir s’ils le sont vraiment, c’est à dire s’ils le sont par choix — là ils le seraient vraiment, ou par tradition — là ils ne le seraient pas vraiment.
Et voilà justement le coupable je crois, la tradition.
Ce n’est malheureusement pas faire acte de racisme que de faire remarquer que l’homophobie est plus visiblement présente dans certaines traditions que dans d’autres, même si l’homophobie est présente partout, elle s’affiche plus ou moins, et plus ou moins fièrement; et il y a des communautés dans lequelles c’est traditionnellement plutôt plus que moins.
Le problème est tel qu’il a fait déraillé un Hollandais ex‑libéral défenseur des minorités qui a viré à l’islamophobie, précisément en donnant ce motif : les Musulmans de Hollande seraient une menace pour les homos. Là encore, on peut discuter le facteur Islam et se pencher plutôt sur le facteur tradition et culture, ou simplement, habitudes.
L’homophobie (et beaucoup d’autres insultes ou rejets violents liés au sexe) est d’ailleurs l’un des principaux piège dans lequel s’enferment certaines communautés en Europe (au moins en france, en Hollande, et je crois en Belgique aussi).
C’est un problème pressant à régler. Nier le phénomène, ne le résoudra pas; il faut le voir en face, et s’en occuper.
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