A
AncienBladinaute
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Ce reportage n'est absolument pas relevant car il n'aborde la problématique que d'un point de vue purement du ressenti sur le côté non pratique de la burqa dénué de toute autre considération, en particulier les convictions. Les femmes qui le portent savent très bien les difficultés de la vie de tous les jours que cela impose et si elles continuent à le porter c'est que certainement elles en tirent de leur propre point de vue qqch qui vaille la peine de supporter ces difficultés, question même pas abordée dans ce reportage, et pourtant c'est ce qui aurait été intéressant de connaître.
De plus il est normal qu'une femme "journaliste" qui n'a jamais porté de hijab de sa vie et pour les besoins d'un reportage saute directement à la case burqa sera très incommodée par le port de ce vêtement, en plein été, de couleur noire. Pour une femme voilée depuis des années c'est moins incommodant, car elle s'est habituée à la sensation du hijab. Elle n'a donc aucune facon de comprendre l'effet que ressent une femme qui se met à la burqa.
La rigueur journalistique doit être un concept complètement démodé: ils réussissent à faire un reportage sur les femmes en burqa sans prendre la peine de même interroger une seule femme en burqa qu'elles puissent s'expliquer sur le comment elles vivent les remarques des passants ou les difficultés quotidiennes alors qu'ils font la part belle sur les remarques des passants. J'ai jamais vu de ma vie un reportage sur le ressenti personnel des homosexuels, des étrangers ou des chômeurs où on fait semblant pendant un jour d'être homosexuel, étranger ou chômeur et en tirer des conclusions sans recueillir le moindre témoignage d'un de ces catégories de personnes. Les premiers à deshumaniser les femmes en burqa ici ce sont bien ces "journalistes" puisque visiblement ils ne jugent pas les femmes en burqa aptes à répondre aux interrogations sur le sujet au point qu'il faille à une personne totalement étrangère à la burqa d'en porter une pour élucider tous ces mystères.
La remarque finale "on comprend pourquoi les femmes préfèrent rester chez elles", complètement arbitraire et sans aucun fondement, c'est le bouquet.
superbement impressionnant, encore une fois docteur kitti.
exactement vrai.