Passeport sanitaire, à la mode chinoise

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toute notre vie sera en mode "ikea", passez par là, et si tu passes pas par là, bah tu as une amende...

gallek un visa pour une vie normale! purée!!!!!

Complètement! :eek: :confused:

Cela me rend folle, déjà qu'on perdait notre temps avat la COVID, là c'est terrible. Tu dois aller dans le sens des flèhes, ne pas passer par telle porte, ne pas aller par ci, par là, ne pas faire ci, ne pas pas faire ça!:fou:

Je n'en peux plus! Pourtant, je suis une personne très respectueuse des "codes". C'est pour dire... :fou:
 
A la chinoise : quand l'UE rêve d'une surveillance de masse générale et systématique de tous les chats, messages et e-mails privés, au mépris du respect élémentaire du droit à la confidentialité des conversations privées.

"La majorité du Parlement européen se félicite de l'intention de la Commission d'obliger les fournisseurs de services de courrier électronique, de messagerie et de chat à rechercher dans tous les messages privés des éléments présumés illégaux et à les signaler à la police."


 

Enfants séparés de leurs parents ou attachés à leurs lits: malgré les critiques sur sa gestion de l'épidémie, Hong Kong assume​


Les autorités sanitaires hongkongaises ont assumé mercredi la pratique consistant, dans certains cas, à attacher à leurs lits des bébés et enfants à l'isolement, alors que des critiques montent contre les conséquences psychologiques des mesures drastiques de la ville contre le coronavirus.

Bien qu'elle soit une des villes les plus densément peuplées au monde, l'ex-colonie britannique est globalement parvenue à maîtriser la pandémie. Elle ne totalise que 11.000 cas et 200 décès liés au coronavirus en un an. Mais ce résultat comptable a été obtenu au prix de mesures de restrictions parmi les plus drastiques au monde.

Quiconque est testé positif au coronavirus est immédiatement hospitalisé à l'isolement, qu'il présente ou non des symptômes, et les personnes considérées comme des "contacts proches" sont envoyées pour deux semaines dans des camps de quarantaine opérés par le gouvernement.

Enfin, la plupart des personnes entrant sur le territoire doivent observer une quarantaine de trois semaines dans des hôtels dédiés, à leurs frais.

Si, dans le contexte aussi de la répression politique chinoise en cours, ces mesures n'ont pour l'heure suscité aucune contestation d'ampleur, l'indignation a commencé ces dernières semaines à monter du fait de la lassitude d'une partie de la population face à des restrictions qui semblent devenir permanentes.

Sur les réseaux sociaux, la colère monte en raison de la pratique consistant à séparer les enfants de leurs parents dans les unités d'isolement, et certains font état de mères qui n'ont plus eu le droit d'allaiter, et de bambins attachés à leurs lits pour les tenir en place.

Le gouvernement hongkongais a multiplié cette semaine les communiqués pour justifier sa politique, y compris celle consistant à attacher des enfants.

"D'une façon générale, l'hôpital n'envisagera l'application de moyens de contention physique sur des patients en pédiatrie que pour la sécurité et le bien-être des patients", a annoncé mercredi soir dans un communiqué l'Autorités hospitalière. "Le consentement préalable des parents ou tuteurs est demandé", a-t-elle ajouté.

Elle a précisé que les parents ayant été testés négatifs au coronavirus sont généralement autorisés à accompagner leurs enfants contaminés dans les unités d'isolement s'il y a de la place. Mais c'est loin d'être toujours le cas. Et des exemples existent de parents isolés dans un endroit différent de leurs enfants, et tentant tant bien que mal de les réconforter sur la ligne téléphonique interne d'un hôpital.

Ces derniers jours, les consulats de Suisse, de Grande-Bretagne et des Etats-Unis ont fait part de leur inquiétude quant aux conséquences psychologiques des mesures drastiques en place.

 

La Chine a recours à des entreprises de surveillance pour aider à rédiger des spécifications de suivi ethnique

Les normes techniques publiées par le groupe de recherche sur la surveillance IPVM spécifient comment les données doivent être segmentées par dizaines de caractéristiques - de la taille des sourcils au teint​

* Les grandes entreprises ont aidé à définir les spécifications de reconnaissance faciale, selon le rapport

* Les normes décrivent le suivi des différents groupes ethniques

* Le rapport intervient au milieu des préoccupations mondiales concernant le traitement des Ouïghours

Par Avi Asher-Schapiro

30 mars (Fondation Thomson Reuters) - La Chine a fait appel à des sociétés de surveillance pour aider à élaborer des normes pour les systèmes de reconnaissance faciale de masse, ont déclaré mardi des chercheurs, avertissant qu'une insistance inhabituellement forte sur le suivi de caractéristiques telles que l'ethnicité créait de larges possibilités d'abus.

Les normes techniques, publiées par le groupe de recherche sur la surveillance IPVM , spécifient comment les données capturées par les caméras de reconnaissance faciale à travers la Chine doivent être segmentées en fonction de dizaines de caractéristiques - de la taille des sourcils à la couleur de la peau et à l'appartenance ethnique.

«C'est la première fois que nous voyons des réseaux de caméras de sécurité publique qui suivent les personnes selon ces catégories sensibles de manière explicite à cette échelle», a déclaré l'auteur du rapport, Charles Rollet.

Les normes déterminent la manière dont les réseaux de surveillance sont construits à travers le pays - des développements résidentiels dans la capitale, Pékin, aux systèmes de police dans la province centrale du Hubei, a-t-il déclaré.

Dans un cas, le rapport cite un appel d'offres de novembre 2020 pour un petit projet de logement «intelligent» à Pékin, exigeant que les fournisseurs de son système de caméra de surveillance satisfassent à une norme permettant le tri par couleur de peau, origine ethnique et coiffure.

"Il est mûr pour les abus", a déclaré Rollet, dont le rapport fait suite à un examen mondial grandissant du traitement réservé par Pékin aux musulmans ouïghours et aux autres minorités dans la province occidentale du Xinjiang. Le gouvernement chinois nie toute violation des droits dans la région.

L'inquiétude concernant la détection raciale dans les systèmes de reconnaissance faciale augmente à l'échelle mondiale, a déclaré Caitlin Bishop, chargée de campagne au sein du groupe de défense des droits humains Privacy International.

Mais alors que la police à New York, en Italie, en Nouvelle-Zélande et ailleurs a cherché la technologie pour filtrer les visages par race ou appartenance ethnique, Bishop a déclaré que l'ampleur et la centralisation de l'approche chinoise étaient inégalées.

Et étant donné le rôle de la Chine en tant que grand exportateur de technologies de surveillance, cela pourrait être une préoccupation internationale.

"Si vous répondez à ces normes répressives en Chine, c'est déjà un gros problème", a déclaré Bishop. "Mais alors, vous envoyez de la technologie dans le monde entier et cela pourrait être encore plus inquiétant."

Suite et source (anglais)
 
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