Après la découverte en mai dernier, du gène Katnal 1 responsable de la maturité des spermatozoïdes (et donc de la fertilité), une molécule prompte à stopper temporairement la production de spermatozoïdes vient d’être décelée.
En effet, d’après la revue médicale Cell, une équipe de scientifiques américains vient de tester avec succès la molécule JQ1 sur des souris. Après un traitement de plusieurs semaines, un impact contraceptif total a été constaté chez ces rongeurs, lesquels ont tous retrouvé une fertilité normale au bout de 3 à 6 mois après l’arrêt de celui-ci. Aucun effet secondaire n’ayant été constaté par la suite, cette découverte pourrait donc être adaptée aux hommes prochainement, sous la forme d’une pilule contraceptive.
Certaines d’entre vous se demandent peut-être pourquoi la pilule pour homme n’a pas été mise au point plus tôt ? La réponse est simple. Jusqu’ici les chercheurs se heurtaient à un problème épineux : comment bloquer la production des spermatozoïdes sans impacter celles des hormones masculines, responsables de la voix et de la pilosité ? Avec la JQ1 la solution semble toute trouvée puisque celle-ci n’aurait pas de conséquences sur les caractéristiques viriles.
A noter : le hasard fait bien les choses puisqu’à l’origine, l’'inhibiteur JQ1 était étudié dans le cadre de recherches sur un cancer épidermique très virulent...
Source - Marie Claire
En effet, d’après la revue médicale Cell, une équipe de scientifiques américains vient de tester avec succès la molécule JQ1 sur des souris. Après un traitement de plusieurs semaines, un impact contraceptif total a été constaté chez ces rongeurs, lesquels ont tous retrouvé une fertilité normale au bout de 3 à 6 mois après l’arrêt de celui-ci. Aucun effet secondaire n’ayant été constaté par la suite, cette découverte pourrait donc être adaptée aux hommes prochainement, sous la forme d’une pilule contraceptive.
Certaines d’entre vous se demandent peut-être pourquoi la pilule pour homme n’a pas été mise au point plus tôt ? La réponse est simple. Jusqu’ici les chercheurs se heurtaient à un problème épineux : comment bloquer la production des spermatozoïdes sans impacter celles des hormones masculines, responsables de la voix et de la pilosité ? Avec la JQ1 la solution semble toute trouvée puisque celle-ci n’aurait pas de conséquences sur les caractéristiques viriles.
A noter : le hasard fait bien les choses puisqu’à l’origine, l’'inhibiteur JQ1 était étudié dans le cadre de recherches sur un cancer épidermique très virulent...
Source - Marie Claire