poeme rupture amoureuse

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Salut à tous

Une envie soudaine de partager un poeme que j'ai fais recemment pour tenter de me guerir d'une tres douloureuse decetion amoureuse.

Vous pouvez faire part de ce que vous en pensez...



La clameur du silence

Assis en tailleur, sur les rives de la riviere esperance,
gardienne de mon bonheur, une ambulance,
Un vent léger caresse ton visage et tes rires,
t'offrant son epique portion de sourire

Si un jour je devenais mourant,
ta voix aurait valeur de dernier sacrement,
O combien je remercie le ciel et ses archanges,
de toute mon ame, de tout mon corps jusqu'aux phalanges

Nymphe grec, pharaone d'Égypte ou reine Kayna
impératrice d'Autriche, ou déesse Shiva,
Beauté divine, don du ciel et tulipe sauvage,
Tu es l'enfant stellaire, m'ayant sauvé du naufrage.


Comtesse de Provence, ou amazone antique,
enchanteresse d'Écosse et chef guerrière mythique,
Générosité d'orient, et guérisseuse Cheyenne,
matriarche de tribu dans le jardin d'Éden.


Quand je me noie dans la vie, tu arrives en papillon
et mon coeur se crawl m'evitant le detestable plongeon,
brassant mes peines, les mettant dos à dos,
un faux depart guerit par de doux mots.


Qui est le premier de ta lignée, le remercier je m'en delecte,
Au debut etait le verbe puis il y a eu Xingui,
verbes irreguliers, complement de dispute direct
l'espoir d'un futur imparfait ou meme presque parfait

Orages, pluies et embellies au quotidien,
jamais je n'ai cessé de vivre à travers toi,
sombre abruti et pauvre cretin,
dorenavant je maudirais les mois de juin

Je nous voyais ensemble dans le reflet de tes yeux,
noirs et profonds, une obscure beauté étrange,
Se perdant dans tes cheveux,
lisses, sentant bon l'amende et même l'orange.
 
Maintenant je ne suis qu'une âme en pleurs,
en son sein, une absence de cœur,
Martyr de l'amour, et de sa révérence infernale,
se fane telle la feuille malade.

Beauté de l'empire du milieu, j'aurai saigné le monde,
trouver l'or rose, ou la tête de la bête du Gevaudan,
aspirer l'eau des océans à la paille ou abattre la lune de ma fronde,
mais je demeure, seul, proche du zéro absolu et de son néant.

Je ne veux plus dormir, pour ne plus rêver,
de doux souvenirs à deux, ou la tendresse tenait en balance,
Craignant la nuit, comme une maison hantée,
habitée par des fantômes se nommant l'absence.


Heureux les dépourvus de cœur, car ils ne connaissent pas la souffrance,
car en vérité, je vous le dis, le royaume de la solitude sera à eux,
Malheureux les rassasiés d'amour et de tendresse, car ils seront affamés


Un mal profond m'a envahit de son manteau,
doublé de laine, mais il ne tient pas chaud,
le souvenir de ton sourire demeure
aussitôt faisant place au silence et sa clameur


La pluie tombe, une goutte ruisselle le long de la fenêtre,
un pas de deux avec la larme qui perle le long de ma joue,
cavalier pas doué et danseuse étoile en être,
esquissant leur ballet, dans un noir silence d'acajou

Une douleur nouvelle est apparue,
apres la perte d'un pere, d'un oncle, voici celle de mon amour perdu
Je souffre en silence devant les autres,
pour preserver ces moments passés, les notres.
 
Heureux les dépourvus de cœur, car ils ne connaissent pas la souffrance,
car en vérité, je vous le dis, le royaume de la solitude sera à eux,
Malheureux les rassasiés d'amour et de tendresse, car ils seront affamés

trés beau, c'est fou comme la tristesse peut être belle
 
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