Pour massacrer les Palestiniens, Israël a besoin de « tuer l’Histoire »

Drianke

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La déhistoricisation de ce qui se passe en Palestine aide Israël à poursuivre ses politiques génocidaires à Gaza, écrit Ilan Pappe.

Le 24 octobre, une déclaration du secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a suscité une vive réaction de la part d’Israël.

S’adressant au Conseil de sécurité des Nations unies, le chef de l’ONU a déclaré qu’il condamnait avec la plus grande fermeté le massacre commis par le Hamas le 7 octobre, mais qu’il souhaitait rappeler au monde que ce massacre n’avait pas eu lieu dans le vide. Il a expliqué qu’on ne peut dissocier 56 ans d’occupation de notre réaction à la tragédie qui s’est déroulée ce jour-là.

Le gouvernement israélien n’a pas tardé à condamner cette déclaration. Les responsables israéliens ont exigé la démission de M. Guterres, affirmant qu’il soutenait le Hamas et justifiait le massacre qu’il a perpétré. Les médias israéliens ont également pris le train en marche, affirmant notamment que le chef de l’ONU « a fait preuve d’une faillite morale stupéfiante ».

Cette réaction suggère qu’un nouveau type d’accusation d’antisémitisme pourrait maintenant être sur la table.

Jusqu’au 7 octobre, Israël avait fait pression pour que la définition de l’antisémitisme soit élargie afin d’inclure la critique de l’État israélien et la remise en question du fondement moral du sionisme. Désormais, la mise en contexte et l’historicisation de ce qui se passe pourraient également déclencher une accusation d’antisémitisme.

La déshistoricisation de ces événements aide Israël et les pouvoirs occidentaux à poursuivre des politiques qu’ils préféraient [autant que possible] éviter par le passé pour des raisons éthiques, tactiques ou stratégiques.

Ainsi, l’attaque du 7 octobre est exploitée par Israël comme prétexte pour poursuivre des politiques génocidaires dans la bande de Gaza.

C’est aussi un prétexte pour les États-Unis d’essayer de réaffirmer leur présence au Moyen-Orient. Et c’est un prétexte pour certains pays européens de violer et de restreindre les libertés démocratiques au nom d’une nouvelle « guerre contre le terrorisme ».

Mais ce qui se passe actuellement en Israël-Palestine s’inscrit dans plusieurs contextes historiques que l’on ne peut ignorer.
 

Drianke

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Rendue folle furieuse suite aux coups portés par la résistance palestinienne, l’entité coloniale sioniste bombarde de façon indiscriminée et avec les armes les plus meurtrières dont elle dispose, la population de la bande de Gaza – Photo : réseaux sociaux



Le contexte historique le plus large remonte au milieu du XIXe siècle, lorsque le christianisme évangélique occidental a fait de l’idée du « retour des juifs » un impératif religieux millénaire et a préconisé l’établissement d’un État juif en Palestine dans le cadre des étapes qui mèneraient à la « résurrection des morts, au retour du Messie et à la fin des temps ».

La théologie est devenue une politique vers la fin du 19e siècle et dans les années précédant la Première Guerre mondiale pour deux raisons.

Premièrement, elle a servi les intérêts de ceux qui, en Grande-Bretagne, souhaitaient démanteler l’Empire ottoman et en incorporer des parties dans l’Empire britannique.

Deuxièmement, il a trouvé un écho au sein de l’aristocratie britannique, tant juive que chrétienne, qui a été séduite par l’idée du sionisme comme panacée au problème de l’antisémitisme en Europe centrale et orientale, qui avait provoqué une vague d’immigration juive malvenue en Grande-Bretagne.

La fusion de ces deux intérêts a poussé le gouvernement britannique à publier la célèbre – ou infâme – déclaration Balfour en 1917.

Les penseurs et militants juifs – qui ont voulu redéfinir le judaïsme en un nationalisme – espéraient que cette définition protégerait les communautés juives d’un danger existentiel en Europe en se concentrant sur la Palestine comme l’espace désiré pour la « renaissance de la nation juive ».

Au cours de ce processus, le projet culturel et intellectuel sioniste s’est transformé en un projet colonial de colonisation, qui visait à judaïser la Palestine historique, sans tenir compte du fait qu’elle était habitée par une population autochtone.

À son tour, la société palestinienne, plutôt pastorale à l’époque et dans sa phase initiale de modernisation et de construction d’une identité nationale, a produit son propre mouvement anticolonial.

Sa première action significative contre le projet de colonisation sioniste a été le soulèvement d’al-Buraq en 1929, et elle n’a pas cessé depuis.

Un autre contexte historique pertinent pour la crise actuelle est le nettoyage ethnique de la Palestine en 1948, qui comprenait l’expulsion forcée de Palestiniens dans la bande de Gaza à partir de villages sur les ruines desquels certaines des colonies israéliennes attaquées le 7 octobre ont été construites.
 

Drianke

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Ces Palestiniens déracinés faisaient partie des 750 000 Palestiniens qui ont perdu leur foyer et sont devenus des réfugiés.

Ce nettoyage ethnique a été constaté par le monde entier mais n’a pas été condamné.

En conséquence, Israël a continué à recourir à l’épuration ethnique dans le cadre de sa volonté de s’assurer un contrôle total sur la Palestine historique, en laissant le moins possible de Palestiniens de souche.

Il a notamment expulsé 300 000 Palestiniens pendant et après la guerre de 1967, et plus de 600 000 de la Cisjordanie, de Jérusalem et de la bande de Gaza depuis lors.

Il y a aussi le contexte de l’occupation israélienne de la Cisjordanie et de la bande de Gaza.

Au cours des 50 dernières années, les forces d’occupation ont infligé une punition collective persistante aux Palestiniens de ces territoires, les exposant au harcèlement constant des colons et des forces de sécurité israéliennes et emprisonnant des centaines de milliers d’entre eux.

Depuis l’élection de l’actuel gouvernement israélien messianique fondamentaliste en novembre 2022, toutes ces politiques cruelles ont atteint des niveaux sans précédent.

Le nombre de Palestiniens tués, blessés et arrêtés en Cisjordanie occupée est monté en flèche. En outre, les politiques du gouvernement israélien à l’égard des lieux saints chrétiens et musulmans de Jérusalem sont devenues encore plus agressives.

Enfin, il y a aussi le contexte historique du siège de Gaza, qui dure depuis 16 ans et dont près de la moitié de la population est constituée d’enfants. En 2018, l’ONU avertissait déjà que la bande de Gaza deviendrait un endroit impropre à la vie humaine d’ici 2020.

Il est important de rappeler que le siège a été imposé en réponse aux élections démocratiques remportées par le Hamas après le retrait unilatéral d’Israël du territoire.
 

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La bande de Gaza, véritable ghetto et qui abrite aujourd’hui plus de deux millions d’habitants, est sous blocus israélien complet depuis 2006, soit 17 années… Photo: via AJE



Il est encore plus important de remonter aux années 1990, lorsque la bande de Gaza a été encerclée par des barbelés et déconnectée de la Cisjordanie occupée et de Jérusalem-Est à la suite des accords d’Oslo.

L’isolement de Gaza, la clôture qui l’entoure et la judaïsation accrue de la Cisjordanie montrent clairement qu’aux yeux des Israéliens, Oslo signifie une occupation par d’autres moyens, et non une voie vers une paix dans la justice.

Israël contrôlait les points de sortie et d’entrée du ghetto de Gaza, surveillant même le type de nourriture qui y entrait, la limitant parfois à un certain nombre de calories. Le Hamas a réagi à ce siège épuisant en lançant des roquettes sur des zones civiles en Israël.

Le gouvernement israélien a prétendu que ces attaques étaient motivées par le souhait du mouvement de tout simplement tuer des juifs – l’accusant d’une nouvelle forme de nazisme – sans tenir compte du contexte de la Nakba, du siège inhumain et barbare imposé à plus de deux millions de personnes et de l’oppression de leurs compatriotes dans d’autres parties de la Palestine historique.

Le Hamas, à bien des égards, a été le seul groupe palestinien à promettre une vengeance ou une réponse à ces politiques. La manière dont il a décidé de répondre, cependant, peut entraîner sa propre disparition, au moins dans la bande de Gaza, et peut également servir de prétexte à une nouvelle oppression du peuple palestinien.

La violence de l’attaque [du 7 octobre] ne peut en aucun cas être justifiée, mais cela ne signifie pas qu’elle ne peut pas être expliquée et contextualisée.

Aussi violente qu’ait été l’offensive [de la résistance palestinienne], il ne s’agit pas d’un événement qui changera la donne, malgré l’énorme coût humain pour les deux parties.

Qu’est-ce que cela signifie pour l’avenir ?

Israël restera un État créé par un mouvement de colonisation, qui continuera à influencer son ADN politique et à déterminer sa nature idéologique. Cela signifie qu’en dépit du fait qu’il se présente comme la seule démocratie du Moyen-Orient, il restera une démocratie uniquement pour ses citoyens juifs.
 

Drianke

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La lutte interne à Israël entre ce que l’on peut appeler l’État de Judée – l’État des colons souhaitant qu’Israël soit plus théocratique et raciste – et l’État d’Israël – souhaitant maintenir le statu quo – qui a préoccupé Israël jusqu’au 7 octobre, éclatera à nouveau. En fait, il y a déjà des signes de son retour.

Israël restera un État d’apartheid – comme l’ont déclaré un certain nombre d’organisations de défense des droits de l’homme – quelle que soit l’évolution de la situation à Gaza.

Les Palestiniens ne disparaîtront pas et poursuivront leur lutte pour la libération, avec de nombreuses sociétés civiles à leurs côtés et face à leurs gouvernements qui soutiennent Israël et lui accordent une immunité sans égale.

L’issue reste la même : un changement de régime en Israël qui apporte l’égalité des droits pour tous, de la rivière à la mer, et qui permette le retour des réfugiés palestiniens.

Sinon, le cycle de l’effusion de sang ne s’arrêtera pas.

Auteur : Ilan Pappe

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* Ilan Pappé est professeur à l'université d'Exeter. Il était auparavant maître de conférences en sciences politiques à l'université de Haïfa. Il est l'auteur de Le nettoyage ethnique de la Palestine, The Modern Middle East, A History of Modern Palestine : One Land, Two Peoples, et Ten Myths about Israel.
Pappé est décrit comme l'un des "nouveaux historiens" d'Israël qui, depuis la publication de documents déclassifiés par les gouvernements britannique et israélien au début des années 1980, ont réécrit l'histoire de la création d'Israël en 1948.
 
Rendue folle furieuse suite aux coups portés par la résistance palestinienne, l’entité coloniale sioniste bombarde de façon indiscriminée et avec les armes les plus meurtrières dont elle dispose, la population de la bande de Gaza – Photo : réseaux sociaux



Le contexte historique le plus large remonte au milieu du XIXe siècle, lorsque le christianisme évangélique occidental a fait de l’idée du « retour des juifs » un impératif religieux millénaire et a préconisé l’établissement d’un État juif en Palestine dans le cadre des étapes qui mèneraient à la « résurrection des morts, au retour du Messie et à la fin des temps ».

La théologie est devenue une politique vers la fin du 19e siècle et dans les années précédant la Première Guerre mondiale pour deux raisons.

Premièrement, elle a servi les intérêts de ceux qui, en Grande-Bretagne, souhaitaient démanteler l’Empire ottoman et en incorporer des parties dans l’Empire britannique.

Deuxièmement, il a trouvé un écho au sein de l’aristocratie britannique, tant juive que chrétienne, qui a été séduite par l’idée du sionisme comme panacée au problème de l’antisémitisme en Europe centrale et orientale, qui avait provoqué une vague d’immigration juive malvenue en Grande-Bretagne.

La fusion de ces deux intérêts a poussé le gouvernement britannique à publier la célèbre – ou infâme – déclaration Balfour en 1917.

Les penseurs et militants juifs – qui ont voulu redéfinir le judaïsme en un nationalisme – espéraient que cette définition protégerait les communautés juives d’un danger existentiel en Europe en se concentrant sur la Palestine comme l’espace désiré pour la « renaissance de la nation juive ».

Au cours de ce processus, le projet culturel et intellectuel sioniste s’est transformé en un projet colonial de colonisation, qui visait à judaïser la Palestine historique, sans tenir compte du fait qu’elle était habitée par une population autochtone.

À son tour, la société palestinienne, plutôt pastorale à l’époque et dans sa phase initiale de modernisation et de construction d’une identité nationale, a produit son propre mouvement anticolonial.

Sa première action significative contre le projet de colonisation sioniste a été le soulèvement d’al-Buraq en 1929, et elle n’a pas cessé depuis.

Un autre contexte historique pertinent pour la crise actuelle est le nettoyage ethnique de la Palestine en 1948, qui comprenait l’expulsion forcée de Palestiniens dans la bande de Gaza à partir de villages sur les ruines desquels certaines des colonies israéliennes attaquées le 7 octobre ont été construites.

La haine avec laquelle les forces du mal néo nazies s'acharnent en visant ecoles, hôpitaux, commerces, châteaux d'eau, lieux de culte...
montrent que de rage, ils veulent effacer la honte d'avoir eté touchés par des represailles alors qu'ils se livraient a des atrocités en Cisjordanie a une cadence plus élevee que d'ordinaire en plus des exactions mortelles des colons.
Ayant etabli une force de dissuasion de première puissance regionale, ils pensaient continuer tranquillement les atrocités sans retour du bâton.
Et puis ils se livrent au massacre délibéré de civils tellement ils se sont sentis humiliés d'avoir été exposés pour la première fois.

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Un autre contexte historique pertinent pour la crise actuelle est le nettoyage ethnique de la Palestine en 1948, qui comprenait l’expulsion forcée de Palestiniens dans la bande de Gaza
Il y a le précédent en 1947 de la partition entre l'inde et le Pakistan mais bizarrement on en parle beaucoup moins

Dans de nombreux cas, les gens ont été chassés de chez eux par la violence communautaire. Le premier exemple en est la tuerie de Calcutta en 1946, au cours de laquelle environ 2 000 personnes ont été tuées.
"La Ligue musulmane a formé des milices, tout comme les groupes hindous de droite", explique le Dr Eleanor Newbigin, maître de conférences en histoire de l'Asie du Sud à la SOAS, l'université de Londres.
"Les groupes terroristes chassaient les gens de leurs villages, pour obtenir plus de contrôle pour leur propre camp".
On estime qu'entre 200 000 et un million de personnes ont été tuées ou sont mortes de maladie dans les camps de réfugiés.
Des dizaines de milliers de femmes, tant hindoues que musulmanes, ont été violées, enlevées ou défigurées.

 
j'essaie de glisser cet excellent entretien avec Rachir Achachi / Youssef Hindi, pour mieux comprendre la géopolitique actuelle autour de la Palestine:
Le monde arabe est-il condamné au sous-développement

 

Drianke

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La puissance des armées et la force de l’histoire​



Les armées du gouvernement israélien détruisent ce qu’elles peuvent sur le territoire étranger dit « bande de Gaza ». Et tuent évidemment les gens qu’elles veulent éliminer, et les personnes qui s’y trouvent, malheureusement pour elles, qui on pris la « responsabilité » de ne pas déguerpir à temps.

La vigueur de ces opérations est la hauteur de l’enjeu affiché officiellement : pas moins que la survie de l’Etat d’Israël.

C’est que la situation de l’entité étatique en question peut être considérée comme problématique au regard de l’histoire.

Cet Etat a été créé par l’entente de quelques Etats entre eux qui comptaient à l’époque. Contre l’opposition des Etats de la région. Sur le territoire occupé par des populations auxquelles on n’a pas demandé leur avis pour les en chasser. Et pour y installer des étrangers qui vivaient ailleurs, dans d’autres Etats.

Or les importations de populations sont précaires. En Algérie cela a duré 130 ans. … Et l’importation en Palestine n’a pas atteint cette durée.


Une fois les Israéliens inventés, sur le territoire ainsi fabriqué, ces derniers en ont voulu plus. Et ils ont pris sur eux de s’installer sans cesse plus loin, sur les terres qui devaient servir à la création d’un Etat pour les autochtones. Attitude qui, du point de vue de l’histoire, va encore moins - si l’on peut dire - dans le bon sens.

En plus, cet Etat a été organisé sur une base religieuse. Base également communautaire pour certains, voire selon les propos des mêmes, ethnique. Etre de telle religion, faisant appartenir au même peuple. Avec la possibilité pour certains d’être en même temps athée et juif. Le concept ayant été imaginé bien avant la création de l’Etat d’Israël, par des idéologues interprètes de divers textes tenus par eux pour sacrés.

C’est à dire exactement ce qu’ont fait et que veulent faire (moins la dimension « ethnique ») les adeptes d’une autre religion, et que l’on appelle communément les « Islamistes ».

Mais ces Etats mixtes, religieux et politiques, sont des Etats dont la forme et le mode de fonctionnement ont été dans le passé, et sont actuellement toujours, et pour les mêmes raisons, largement et vigoureusement contestés, rejetés et combattus

L’histoire montre qu’il y aura toujours des mouvements prônant l’adéquation entre la population, les gens qui la gouvernent et le territoire sur lesquels ils vivent traditionnellement. Car lorsque les gouvernants importés ont la force des armes pour eux, et ne veulent pas négocier avec les gens chez lesquels ils se sont installés, des mouvements de « résistance » se forment. Qui faute qu’on les laisse s’exprimer par la parole, provoquent des attentats. Les traiter de terroristes fait partie du vocabulaire utilisé par ceux qui en souffrent. Mais l’usage du vocabulaire ne perturbe pas le sens dans lequel marche l’histoire. On l’a vu en Algérie avec l’ALN et partout ailleurs. Et même en Palestine avec les attentats, parfois très meurtriers, des milices Irgoun ou Hagana. . Et si l’un des ces mouvements vient à disparaître, d’autres - comme sur le champ de nos batailles - ramasseront le drapeau et repartiront au combat. Parce que pour eux, le drapeau est celui de leur dignité.

Les gens qui, dans les principaux médias, répètent depuis des semaines les mêmes litanies ( - « Hamas - terroristes », - ceux qui ne le disent pas sont des antisémites,…Quand Israël attaque Gaza, cet Etat s’en prend aux terroristes, etc…) devraient y réfléchir. Spécialement les « invités » à titre professionnel, qui jusqu’alors avaient une certaine réflexion, et qui se sont mis à rejoindre les imbéciles de service, dans les mêmes argumentaires à courte vue ( et pouvant avoir un effet boomerang) .

Il y a beaucoup de solutions pérennes qui peuvent être envisagées, qui permettent aux personnes ayant la nationalité israélienne de rester là où elles vivent.

Que ce soit dans un Etat fédéral ou dans un Etat unitaire laïque permettant aux adeptes de toutes les religions de pratiquer leur foi.

Que ce soit dans deux Etats séparés (1) , avec la délivrance de cartes de séjour aux Israéliens vivant dans les colonies implantées hors du territoire d’Israël …

Accepter de réfléchir épargnerait peut - être aussi beaucoup de misère pour les pauvres gens et beaucoup de morts … inutiles au regard de l’histoire.

Marcel - M. MONIN
m. de conf. hon. des universités
 
Rendue folle furieuse suite aux coups portés par la résistance palestinienne, l’entité coloniale sioniste bombarde de façon indiscriminée et avec les armes les plus meurtrières dont elle dispose, la population de la bande de Gaza – Photo : réseaux sociaux



Le contexte historique le plus large remonte au milieu du XIXe siècle, lorsque le christianisme évangélique occidental a fait de l’idée du « retour des juifs » un impératif religieux millénaire et a préconisé l’établissement d’un État juif en Palestine dans le cadre des étapes qui mèneraient à la « résurrection des morts, au retour du Messie et à la fin des temps ».

La théologie est devenue une politique vers la fin du 19e siècle et dans les années précédant la Première Guerre mondiale pour deux raisons.

Premièrement, elle a servi les intérêts de ceux qui, en Grande-Bretagne, souhaitaient démanteler l’Empire ottoman et en incorporer des parties dans l’Empire britannique.

Deuxièmement, il a trouvé un écho au sein de l’aristocratie britannique, tant juive que chrétienne, qui a été séduite par l’idée du sionisme comme panacée au problème de l’antisémitisme en Europe centrale et orientale, qui avait provoqué une vague d’immigration juive malvenue en Grande-Bretagne.

La fusion de ces deux intérêts a poussé le gouvernement britannique à publier la célèbre – ou infâme – déclaration Balfour en 1917.

Les penseurs et militants juifs – qui ont voulu redéfinir le judaïsme en un nationalisme – espéraient que cette définition protégerait les communautés juives d’un danger existentiel en Europe en se concentrant sur la Palestine comme l’espace désiré pour la « renaissance de la nation juive ».

Au cours de ce processus, le projet culturel et intellectuel sioniste s’est transformé en un projet colonial de colonisation, qui visait à judaïser la Palestine historique, sans tenir compte du fait qu’elle était habitée par une population autochtone.

À son tour, la société palestinienne, plutôt pastorale à l’époque et dans sa phase initiale de modernisation et de construction d’une identité nationale, a produit son propre mouvement anticolonial.

Sa première action significative contre le projet de colonisation sioniste a été le soulèvement d’al-Buraq en 1929, et elle n’a pas cessé depuis.

Un autre contexte historique pertinent pour la crise actuelle est le nettoyage ethnique de la Palestine en 1948, qui comprenait l’expulsion forcée de Palestiniens dans la bande de Gaza à partir de villages sur les ruines desquels certaines des colonies israéliennes attaquées le 7 octobre ont été construites.


C'est ce que je martèle depuis longtemps. En occident il n'y a que la version messianique qui a façonné les esprits, ce qui a tout permis de la par de l'état d'apartheid.
Pappé a eu des problémes quand il a sorti son livre "Le nettoyage ethnique de la Palestine".
Il fait partie des nouveaux historiens dont j'ai déjà parlé ici.

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A la fin de 1947, la Palestine compte près de 2 millions d’habitants : un tiers de Juifs, deux tiers d’Arabes. La résolution 181 des Nations unies décide sa partition en deux Etats : l’un doit être presque exclusivement peuplé d’Arabes ; dans l’autre, les Juifs seraient légèrement majoritaires.
Un an plus tard, c’est un Etat à très forte majorité juive, Israël, qui occupe 78 % de la Palestine. Plus de 500 villages ont été rasés, de nombreuses villes ont presque entièrement perdu leur population arabe. Et 800 000 Arabes palestiniens originaires des territoires qui font désormais partie d’Israël peuplent des camps de réfugiés hors de ses frontières.
A en croire l’historiographie israélienne traditionnelle, cette situation serait la résultante imprévisible, involontaire, des aléas d’un conflit armé : la « première guerre israélo-arabe ». Mais Ilan Pappe en donne ici une explication bien différente. A l’aide de documents d’archives, de journaux personnels, de témoignages directs, il reconstitue en détail ce qui s’est vraiment passé à la fin de 1947 et en 1948, ville par ville, village par village. Apparaît alors une entreprise délibérée, systématique, d’expulsion et de destruction : un « nettoyage ethnique » de la Palestine.
En quelques mois, forts de leur supériorité militaire, de leur accord secret avec le roi de Jordanie, de la passivité complice des soldats britanniques et de l’impéritie de l’ONU, les dirigeants du mouvement sioniste ont organisé le « transfert », par la violence et l’intimidation, d’une population arabe plutôt pacifique, sans défense, abandonnée de tous.
A la veille du soixantième anniversaire de la création de l’Etat d’Israël, ce livre passionnant vient rappeler que la résolution du problème des réfugiés doit être la pierre angulaire de toute tentative de paix dans la région.

Ilan Pappe est l’un des « nouveaux historiens » israéliens, connu pour sa critique des politiques d’Israël.


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Drianke

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A la fin de 1947, la Palestine compte près de 2 millions d’habitants : un tiers de Juifs, deux tiers d’Arabes. La résolution 181 des Nations unies décide sa partition en deux Etats : l’un doit être presque exclusivement peuplé d’Arabes ; dans l’autre, les Juifs seraient légèrement majoritaires.
Un an plus tard, c’est un Etat à très forte majorité juive, Israël, qui occupe 78 % de la Palestine. Plus de 500 villages ont été rasés, de nombreuses villes ont presque entièrement perdu leur population arabe. Et 800 000 Arabes palestiniens originaires des territoires qui font désormais partie d’Israël peuplent des camps de réfugiés hors de ses frontières.



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La Palestine a été envahie par 95% d'askhénazes européens qui n'ont jamais vu cette Terre donc de quel retour on parle? Cette terre peuplée de sémites circoncis juifs sefarades, chrétiens orthodoxes, musulmans, agnostiques...des terres ancestrales sémites appartenant à un peuple volée par des colons européens!!! Ces faux sémites car ils sont européens devraient retourner sur leurs propres terres qui se trouvent en Europe : Russie, France, Allemagne, Sibérie etc....
 
Et tu ferais quoi à sa place ?

Vous avez 2 terroristes qui ont posé les premières dans les marchés, cafés, hôtels...contre les Anglais. Ces terrorisres ont assassiné l'envoyé de l'Onu le comte Bernadotte er son aide de camp français. Ils ont aussi piegé les cadavres anglais. Ils ont été recherchés par les Anglais. Ces 2 terroristes sont devenus premiers ministres puisque vous votez pour des terroristes. Shamir et Begin de Stern et Irgoun. Les Anglais sont partis.
Le terroriste genocidaire Sharon est en enfer.
Vous avez voté il est devenu 1er ministre et a cassé le plan de paix qui etait lancé, pour accelerer la colonisation. C'est lui qui a inauguré les premiers bombardements avec des bombardiers sur la population. Vous aimez VOS terroristes. LA PAIX NON.
UN OCCUPANT NE SE DEFEND PAS.
IL COMMET DES CRIMES POUR CONTINUER L'OCCUPATION. NUANCE.


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La Palestine a été envahie par 95% d'askhénazes européens qui n'ont jamais vu cette Terre donc de quel retour on parle? Cette terre peuplée de sémites circoncis juifs sefarades, chrétiens orthodoxes, musulmans, agnostiques...des terres ancestrales sémites appartenant à un peuple volée par des colons européens!!! Ces faux sémites car ils sont européens devraient retourner sur leurs propres terres qui se trouvent en Europe : Russie, France, Allemagne, Sibérie etc....



Des parasites sanguinaires qui ont tout volé en pratiquant le nettoyage ethnique du plan Dalet de Ben Gourion qui vient de Pologne.
Qu'ils retournent au royaume Kazar d'où ils viennent.

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Tu passes en ignoré pas de temps à perdre avec des troublions alors te fatigue pas à me quoter!

L'occupant a eu l'initiative de se mettre en sécurité depuis des décennies.

Mais il prefère céder aux plus messianiques qui ne veulent que coloniser.

Avec des exactions de l 'armée d'occupation et la terreur de ces fous furieux des colons.
Leurs ministres d'extrême droite ne cesse de
les haranguer dans la haine et le violence contre les autochtones
.
Le droit international et les résolutions...les occupants s'assoient dessus.

Ils désignent toujours un responsable dans les rangs du peuple sous leur joug,, mais jamais ils ne se remettent en cause quant à ce drame.

Dans ce cas ils n'auront jamais la paix.

Un occupant ne se défend jamais. Il assassine

et pille pour entretenir son occupation.

En l'occurrence, ici il commet réellement un

génocide colonial pour étouffer les

revendications legitime de l'opprimé.

S'il n'y avait pas les USA vos dirigeants seraient

jugés à Cour pénale internationale et le

problème de cette occupation immorale

barbare, résolu depuis longtemps.

Vous ne voyez pas à long terme ivre que vous

de l'impunité actuelle. Le monde multi polaire

arrive. En attendant vous serez assiégé à votre

tour au vu de ce qui est commis en live.

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Drianke

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LE TERRORISME JUIF SOUS LE MANDAT BRITANNIQUE​

Quel était le mandat britannique en Palestine ?

Ayant été inauguré en 1920 et s’étant terminé en 1947, le mandat britannique en Palestine fut le résultat 1) des ambitions politiques britanniques de prendre la place de l'Empire ottoman au Moyen-Orient; 2) de promesses britanniques faites à la France au sujet d’un contrôle colonial partagé de la région; et 3) de promesses britanniques conflictuelles garantissant d’une part l'autodétermination aux Arabes et d’autre part un État juif pour les sionistes. La Grande-Bretagne adonc dirigé la Palestine grâce à un mandat de la Ligue des Nations peu après la Déclaration de Balfour de 1917, dont le principe unilatéral était « la création d'un foyer national pour le peuple juif » sur le territoire de la Palestine biblique[1].



Vers quoi était dirigée la violence juive sous le mandat britannique?


Durant les 11 années qui ont mené à la création de l'État d'Israël en Palestine en 1948, les extrémistes sionistes qui vivaient sur le territoire de la Palestine sous le mandat britannique utilisèrent le terrorisme comme stratégie militaire afin d’accélérer l'établissement d’un État juif indépendant. Leur violence est dirigée contre les autorités britanniques qui gouvernaient la Palestine et contre la population palestinienne sur tout le territoire. Plus de 57 attaques violentes ont été menées par des groupes terroristes sionistes (par exemple, Haganah, Lehi, Irgun - des groupes ultranationalistes de l'extrême droite du Mouvement révisionniste sioniste) faisant plus de 5 000 morts du côté des Palestiniens et des dizaines du côté britannique[2]. Pendant que des groupes terroristes sionistes assassinent le personnel des Nations Unies et les officiers britanniques, attaquent le quartier général militaire britannique afin de renverser le pouvoir, d’autres cherchent à terroriser les habitants palestiniens afin de les inciter à se déplacer et migrer hors du pays.[3]

Qui étaient ces groupes terroristes sionistes? Quels étaient leurs objectifs?

Voici une liste non exhaustive des groupes terroristes sionistes les plus proéminents sous le mandat britannique:

L’Irgun (Etzel): Connu sous le nom de l'Organisation militaire nationale et la Section militaire du Mouvement révisionniste, l'Irgun a déclaré que « la violence politique et le terrorisme » étaient « des outils légitimes dans la lutte nationale juive pour la terre d'Israël ». Leurs attaques incluen :

  • Le massacre d’Al-Quds, décembre 1937: un membre de l'Irgun jette une grenade sur le marché près de la mosquée Al-Quds, tuant et blessant des dizaines d'individus.
  • Le massacre de Haïfa, mars 1938: des membres de l'Irgun et du gang Lehi jettent plusieurs grenades sur le marché de Haïfa, tuant 18 personnes et en blessant 38.
  • Le massacre de Haïfa, juillet 1938: l’Irgun fait exploser des véhicules piégés au marché de Haïfa, tuant 21 personnes et en blessant 52.
  • L’attaque du village de Balad El-Sheik, juin 1939: ce village palestinien a été attaqué par des membres de la Haganah, la Défense juive principale. Cinq villageois ont été enlevés et assassinés.
  • Le bombardement du King David Hotel, juillet 1946: dirigé par Menachem Begin, l'Irgun planifie et exécute l'attentat de l'hôtel King David, qui était alors le siège de l'armée britannique à Jérusalem dans le but de détruire des documents prouvant les campagnes terroristes de groupes sionistes. L'attaque a tué 28 Britanniques, 17 Juifs, 41 Palestiniens et 5 autres personnes, pour un total de 91 victimes.
  • L’attaque du British Officers' Club House à Goldschmidt, mars 1947: Cette attaque à Jérusalem a tué 17 militaires britanniques et agents de renseignements.
  • L'enlèvement et le meurtre de soldats britanniques, juillet 1947: cette attaque ayant mené à l'assassinat de deux sergents britanniques à Netanya fut la goutte qui a fait déborder le vase. Peu de temps après, les Britanniques décidèrent de mettre un terme à leur mandat, en reléguant la Palestine à l'ONU.
  • Les bombardements de la gare de Jérusalem, octobre 1947: l’Irgun a bombardé la gare de Jérusalem en plus de l’attaque à la mine des routes et des véhicules de l'armée................

https://fr-cjpme.nationbuilder.com/fs_023#:~:text=L'Irgun (Etzel):,la terre d'Israël ».
 
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La liste des atrocités depuis plus d'un siècle prendrait un livre à elles seules.
La réalité terrible n'a rien à voir avec la propagande, un conte pour enfants, vu le decalage avec les faits et la situation qu'ils inversent.

Heureusement dès les années 80 tout change.
J'ai réellement les faits des années 30 et 40,
qui sont terribles par les nouveaux historiens israeliens.
Pendant ce temps via les medias occidentaux
ils pleurnichaient en disant qu'ils sont en danger
d'extermination, alors qu'ils mettaient en application leur nettoyage ethnique.
Ils etaient plusieurs milliers à avoir eu une formation armée et enrôles comme supplétifs
dans les rangs britanniques pour réprimer les palestiniens spoliés au profit du Yichouv, un etat juif des années 30 dans l'état.
Ils feront la différence en 47 pour exercer la terreur et expulser massivement les palestiniens pour l'espace vital cher aux nazis déjà.

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La Palestine a été envahie par 95% d'askhénazes européens qui n'ont jamais vu cette Terre donc de quel retour on parle? Cette terre peuplée de sémites circoncis juifs sefarades, chrétiens orthodoxes, musulmans, agnostiques...des terres ancestrales sémites appartenant à un peuple volée par des colons européens!!! Ces faux sémites car ils sont européens devraient retourner sur leurs propres terres qui se trouvent en Europe : Russie, France, Allemagne, Sibérie etc....

Beria le bras droit de Staline avait le projet de les envoyer en Siberie justement.
Cela ne s'est pas concretisé parce que le lobby juif de l'époque, lorgnait déja vers la Palestine et a poussé vers cette région a la place de l'Ouganda.
D'où la déclaration Balfour qui a cedé aux pressions de Rotschild.
La fameuse formule de terre sans peuple alors que les produits palestiniens s'exportaient déjà dans tout le bassin mediterranéen.
Les anglais ont agi comme si la Palestine leur appartenait. C'est ça le colonialisme.
Même quand les sionistes feront des attentats sanglants contre eux, jamais ils ne feront une repression massive et collective comme ils font avec des arabes.
Le sioniste est un colon européen venu des steppes.


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Vous avez 2 terroristes qui ont posé les premières dans les marchés, cafés, hôtels...contre les Anglais. Ces terrorisres ont assassiné l'envoyé de l'Onu le comte Bernadotte er son aide de camp français. Ils ont aussi piegé les cadavres anglais. Ils ont été recherchés par les Anglais. Ces 2 terroristes sont devenus premiers ministres puisque vous votez pour des terroristes. Shamir et Begin de Stern et Irgoun. Les Anglais sont partis.
Le terroriste genocidaire Sharon est en enfer.
Vous avez voté il est devenu 1er ministre et a cassé le plan de paix qui etait lancé, pour accelerer la colonisation. C'est lui qui a inauguré les premiers bombardements avec des bombardiers sur la population. Vous aimez VOS terroristes. LA PAIX NON.
UN OCCUPANT NE SE DEFEND PAS.
IL COMMET DES CRIMES POUR CONTINUER L'OCCUPATION. NUANCE.


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La question n'est pas ce qui s'est passé quand toi et moi n'étions pas né, mais qu'est ce qu'on fait maintenant.
Si tu étais à la place de Benyamin Netanyahou, tu aurais fait quoi le 8 octobre ?
 
1400 civils israéliens et 11000 civils palestiniens massacrés.
Du coup, dimanche nous manifesterons contre des tags moldaves...🤔

Les menteurs sionistes ont revu les chiffres à la baisse : 1200 au lieu de 1400.
De plus là dedans il y'a des Thaïlandais et autres immigrés asiatiques.

Demain ils vont 1000 et ainsi de suite.

Par contre le génocide en cours et planfié pour se venger du fait qu'ils ne sont plus invulnérables est bien réel, lui. Et les chiffres montent d'heure en heure.

La liste des violations du droit de la guerre ne se comptent plus.
Les morts par faute de soins et privations diverses sont volontaires en plus des bombardements délibérés sur les civils.

La CPI s'impose mais ils tiennent les décideurs US par les k.ouilles et donc rien ne se fera contre ces atrocités nazies.

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t u aurais fait quoi toi ?
En tant que responsable de l'état d'Israël, il ne pouvait pas ne rien faire. Il fallait bien riposter et empêcher le Hamas de continuer les tirs sur Israël, mais pas à ce niveau et pas forcément de cette manière : cibler beaucoup mieux les tirs, éviter les victimes civiles. Là il fait exactement ce que le Hamas voulait qu'il fasse : riposte massive et nombreuses victimes civiles ce qui a pour effet de relancer la détestation d'Israël dans les pays arabes, ce qui met en difficulté les dirigeants arabes signataires des accords d'Abraham et les pays occidentaux qui soutiennent traditionnellement Israël. Je suis convaincu que le Hamas savait de qu'il allait se passer pour la population de Gaza, mais il a fait le choix de relancer la violence pour des objectifs qui sont les siens et ne sont pas forcément les meilleurs pour les palestiniens

A plus long terme, pour en sortir définitivement je ne vois pas d'autre solution que de reprendre les négociations vers une solution à deux états, mais je ne vois pas de volonté en ce sens ni d'un coté, ni de l'autre. Je crains que tout ne continue comme avant quand ce sera calmé.
 

Pentarebus

inventeur du Pentarebus
VIB
En tant que responsable de l'état d'Israël, il ne pouvait pas ne rien faire. Il fallait bien riposter et empêcher le Hamas de continuer les tirs sur Israël, mais pas à ce niveau et pas forcément de cette manière : cibler beaucoup mieux les tirs, éviter les victimes civiles. Là il fait exactement ce que le Hamas voulait qu'il fasse : riposte massive et nombreuses victimes civiles ce qui a pour effet de relancer la détestation d'Israël dans les pays arabes, ce qui met en difficulté les dirigeants arabes signataires des accords d'Abraham et les pays occidentaux qui soutiennent traditionnellement Israël. Je suis convaincu que le Hamas savait de qu'il allait se passer pour la population de Gaza, mais il a fait le choix de relancer la violence pour des objectifs qui sont les siens et ne sont pas forcément les meilleurs pour les palestiniens

A plus long terme, pour en sortir définitivement je ne vois pas d'autre solution que de reprendre les négociations vers une solution à deux états, mais je ne vois pas de volonté en ce sens ni d'un coté, ni de l'autre. Je crains que tout ne continue comme avant quand ce sera calmé.
le hamas ne s'attendait certainement pas à un tel niveau de barbarie de la part d'isréal ; tout est visé ; les écoles , les hôpitaux,... du jamais vu dans l'histoire...
 
le hamas ne s'attendait certainement pas à un tel niveau de barbarie de la part d'isréal
Bien sure qu'ils s'y attendaient... C'est surement pour ca qu'ils avaient prévu de prendre autant d'otages en espérant limiter un peu la violence de la réponse...
du jamais vu dans l'histoire...
Heu tu rigoles là? Malheureusement c'est plutôt du trop souvent vu dans l'histoire humaine je dirais...
 

Pentarebus

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Bien sure qu'ils s'y attendaient... C'est surement pour ca qu'ils avaient prévu de prendre autant d'otages en espérant limiter un peu la violence de la réponse...

Heu tu rigoles là? Malheureusement c'est plutôt du trop souvent vu dans l'histoire humaine je dirais...
avant de continuer de discuter t 'es pro qui ?
 
avant de continuer de discuter t 'es pro qui ?
Je ne suis pro personne... Mais je suis contre certaines choses...

Contre la colonisation et le vols de territoire, contre l'humiliation quotidienne d'un peuple par un autre, contre le bombardement aveugle d'hommes de femmes et d'enfants, contre toute forme d'apartheid...

Contre le massacre de civils et l'enlèvement de femmes et d'enfants, contre toute idéologie extrémiste religieuse quelle qu'elle soit...

Mais bon inutile d'aller plus loin, vu tes positions, il n'y a aucun débat possible.
 

Pentarebus

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Je ne suis pro personne... Mais je suis contre certaines choses...

Contre la colonisation et le vols de territoire, contre l'humiliation quotidienne d'un peuple par un autre, contre le bombardement aveugle d'hommes de femmes et d'enfants, contre toute forme d'apartheid...

Contre le massacre de civils et l'enlèvement de femmes et d'enfants, contre toute idéologie extrémiste religieuse quelle qu'elle soit...

Mais bon inutile d'aller plus loin, vu tes positions, il n'y a aucun débat possible.
c 'est bien je vois que tu es pro palestinien.
 
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