Dans les monothéismes, la prière est un acte vital, tantôt obligatoire, tantôt recommandé, mais jamais excessif.
On conçoit la prière comme un dialogue avec Dieu, ou du moins une façon de se rendre disponible à ce qu'il essaie de nous communiquer.
La prière est conçue comme méritoire, et plusieurs grandes personnalités religieuses consacrent des heures entières à la prière.
Eh bien moi, je ne prie pas. Non par orgueil, mais parce que j'ai peur que la prière soit une forme de conditionnement, une manière d'auto-suggestion, où on essaierait de se persuader en solitaire de la vérité de notre religion. La prière renforcerait à chaque fois notre inclination à croire et à gober les discours de notre religion. Si les monothéismes la prescrivent avec tant d'insistance, c'est justement pour fabriquer des croyants dociles.
Eh bien, je le dis, ce conditionnement subtil est contraire à l'esprit philosophique, qui exige une émancipation de notre intelligence afin d'être plus disponible à la recherche de la vérité.
On conçoit la prière comme un dialogue avec Dieu, ou du moins une façon de se rendre disponible à ce qu'il essaie de nous communiquer.
La prière est conçue comme méritoire, et plusieurs grandes personnalités religieuses consacrent des heures entières à la prière.
Eh bien moi, je ne prie pas. Non par orgueil, mais parce que j'ai peur que la prière soit une forme de conditionnement, une manière d'auto-suggestion, où on essaierait de se persuader en solitaire de la vérité de notre religion. La prière renforcerait à chaque fois notre inclination à croire et à gober les discours de notre religion. Si les monothéismes la prescrivent avec tant d'insistance, c'est justement pour fabriquer des croyants dociles.
Eh bien, je le dis, ce conditionnement subtil est contraire à l'esprit philosophique, qui exige une émancipation de notre intelligence afin d'être plus disponible à la recherche de la vérité.