Pourquoi les maths impressionnent ceux qui n’y connaissent rien

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Je sais que ce n’est pas l’essentiel de ton message, juste une parenthèse : le principe de non‑contradiction n’est pas suffisant en pratique, car il peut permettre à tord d’établir des choses impossibles (voir un précédent message sur la la logique classique vs la logique constructiviste).

Je réagis à son sujet, parce que tu l’a cité pour montrer comment les maths seraient exactes. Quel soit exacte seulement par rapport à elles‑mêmes, ça n’est pas assez.

Et effectivement, comme tu souligne toi‑même :

En fait, tu peux même remplacer « physique » par « pratique », c’est toujours vrai, avec l’avantage d’être plus général et de mieux montrer l’étendue de la question.

La logique constructiviste n’est encore pas assez pour ça non‑plus, mais elle est toujours plus fiable pour ça.

Extrait de Wikipédia ...
Les mathématiques constructives utilisent une logique constructive, qui est essentiellement une logique classique où le principe du tiers exclu a été enlevé. Cela ne revient pas à dire que le principe du tiers exclu est complètement interdit; des cas particuliers de ce principe seront prouvables en tant que théorèmes. Simplement, le principe n'est pas supposé en tant qu'axiome (La loi de non-contradiction, en revanche, est toujours valide)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Constructivisme_%28math%C3%A9matiques%29

Pour le principe du Tiers exclu, j'y tiens, cependant j'ai fait une mention d'une autre approche, plus haut en parlant de logiqueS, binaire, ternaire (vrai, faux, indécidable) ....

Le Constructivisme est minoritaire et ne s'est pas affirmé .....
J'en suis toujours aux Maths classiques avec le bon vieil Axiome de choix de Zermelo ..........
 
Je ne sais pas vous, mais ce titre m'a directement fait penser à ce soit-disant miracle mathématique du coran :D

Oui, le Saint Coran a eu un rôle considérable dans le développement des mathématiques. Partager entre héritiers un terrain, un troupeau, impose des calculs, le développement de la géométrie, de l'arithmétique etc ...
Le nombre cent, celui des qualités sublimes, divisent la mestara, devenue mètre, en rappel.
Les chiffres arabes en témoignent aussi ...
Les 9abalistes en savent quelques chose ...
9abel mettre face à face ...... 9leb inverser les rapport et 9aleb gratuit à ton intention ........
 
Le Constructivisme est minoritaire et ne s'est pas affirmé .....
C’est quand‑même avec un logiciel appliquant la logique intuitionniste (autre nom de le logique classique), que le théorème des quatre couleurs a été démontré, et ça a fait l’objet de quelques publications qui ne sont pas passé inaperçu, même la presse populaire en a parlé brièvement. Par contre, ils ont put oublier de mentionner la logique constructiviste dans l’histoire, et du coup les gens n’ont pas noté cet aspect (ou n’ont pas été conscients de son importance).

Si je parle de logiciel de preuve, ce n’est pas par hasard. Les preuves appliquées au logiciel (preuve des caractéristiques d’un algorithme, preuve qu’un algorithme correspond à une spécification, …), reposent pour les principaux, sur la logique classique (Isabelle/HOL, pour en citer un que je connais moyennement bien, mais aussi Coq, de l’INRIA, les mêmes qui ont démontré le théorème des 4 couleurs).

Si le constructivisme est assez minoritaire, c’est pour raison de communication. Brouwer était en effet hostile à la formalisation qui aurait été nécessaire à son acceptation (formalisation qui a eu lieu plus tard), parce qu’il craignait que les gens ne l’associent alors la logique classique.

Ensuite, concernant le tiers exclus : il ne peut pas y être utilisé pour établir une preuve, il est seulement reconnu comme une opération (je ne sais pas comment dire autrement). À part ça, évidement la logique constructiviste est capable de traiter de la logique classique, mais alors elle a le statut de méta‑logique (méta‑logique par rapport à la logique classique).
 
C’est quand‑même avec un logiciel appliquant la logique intuitionniste (autre nom de le logique classique), que le théorème des quatre couleurs a été démontré, et ça a fait l’objet de quelques publications qui ne sont pas passé inaperçu, même la presse populaire en a parlé brièvement. Par contre, ils ont put oublier de mentionner la logique constructiviste dans l’histoire, et du coup les gens n’ont pas noté cet aspect (ou n’ont pas été conscients de son importance).

Si je parle de logiciel de preuve, ce n’est pas par hasard. Les preuves appliquées au logiciel (preuve des caractéristiques d’un algorithme, preuve qu’un algorithme correspond à une spécification, …), reposent pour les principaux, sur la logique classique (Isabelle/HOL, pour en citer un que je connais moyenne bien, mais aussi Coq, de l’INRIA, les mêmes qui ont démontré le théorème des 4 couleurs).

Si le constructivisme est assez minoritaire, c’est pour raison de communication. Brouwer était en effet hostile à la formalisation qui aurait été nécessaire à son acceptation (formalisation qui a eu lieu plus tard), parce qu’il craignait que les gens ne l’associent alors la logique classique.

Ensuite, concernant le tiers exclus : il ne peut pas y être utilisé pour établir une preuve, il est seulement reconnu comme une opération (je ne sais pas comment dire autrement). À part ça, évidement la logique constructiviste est capable de traiter de la logique classique, mais alors elle joue le rôle de méta‑logique (méta‑logique par rapport à la logique classique).

On n'invente pas la poudre en affaiblissant une théorie, on en fait une théorie plus large, nécessairement incluant la précédente, en diminuant le nombre d'axiome, en ôtant le principe du tiers exclu par exemple ...

Choquet Gustave s'était illustré dans cette approche ...
http://www.numdam.org/numdam-bin/feuilleter?j=SB&sl=0

En analyse numérique, dans les boucles, sans principe du tiers exclu, les algorithmes vont à la pêche de l'infini si ce n'est des moules ...
Les CPU ne connaissent que la logique classique .....
 
j'ai tjs cru que les maths étaient des alliés du mal! tout ça parce que tous les profs que j'ai eu en math faisait peur! mais vraiment peur! (pour eux les maths c'étaient tellement logique! qu'ils ne comprenaient pas que nous élèves il nous fallait plus de temps pour assimilé la matière donc c'était tjs des cris et des critiques :eek: )


puis! un jour j'ai eu une prof de math génial! (je ne suis tjs pas douée et j'aime tjs pas les maths) mais j'en ai plus peur! :intello:
 
salam

ça me fait rappeler une année ou j'ai eu 99 sur cent en math mais c'était un rattrapage...un prof l'as dit a toute la classe...il pensais que je l'aurai dit a tous mais c'était pas le cas:langue:
 
j'ai tjs cru que les maths étaient des alliés du mal! tout ça parce que tous les profs que j'ai eu en math faisait peur! mais vraiment peur! (pour eux les maths c'étaient tellement logique! qu'ils ne comprenaient pas que nous élèves il nous fallait plus de temps pour assimilé la matière donc c'était tjs des cris et des critiques : eek: )


puis! un jour j'ai eu une prof de math génial! (je ne suis tjs pas douée et j'aime tjs pas les maths) mais j'en ai plus peur! :intello:


salam

moi aussi j'aime pas trop les math:langue:
 
En analyse numérique, dans les boucles, sans principe du tiers exclu, les algorithmes vont à la pêche de l'infini si ce n'est des moules ...
Les CPU ne connaissent que la logique classique .....
On peut le dire, parce qu’ils travaillent dans des domaines finis (si j’ai bien compris à quoi tu pensais). Les maths ne se restreignent pas aux domaines finis, et souvent l’infini y est caché quelques part. De toutes manière, si l’infini n’y est pas caché quelque part, alors il n’y pas besoin du tiers‑exclus, même si ça peut sembler plus difficile, quand on a l’habitude de l’utiliser (comme avec le raisonnement par l’absurde).

J’ai l’impression tu ne crois pas que la logique intuitionniste a du succès dans les preuves de logiciels, pourtant c’est même là qu’elle en a le plus.

Tu as des doutes à quel propos précisément ? Peut‑être que je peux y répondre (mais je ne garanti rien).
 
J'ai pas lue le sujet....parce que les maths ça m'a toujours fait *****...et suis commerçante....suis toujours en train de compter....comme quoi !!!!
 
salam

trop de math tue le math!

ce que j'aimais bien un peu c'était l'algèbre
voila un petit problème d’algèbre, vraiment simple (qui a fasciner et continu de le faire pendant 300 ans environ) même un élève de lycée peut le comprendre.

prenant le théorème de Pythagore que tout le monde connait:
le carré de la longueur de l’hypoténuse est égal à la somme des carrés des longueurs des deux autres côtés. (cf image)

une solution évidente 9+16=25
avec 9=carre(3) 16=carre(4) 25=carre(5)
dans notre cas a=3 b=4 c=5
Fermat avait dis que si la puissance (dans notre exemple elle vaut deux) est plus grande que 3 alors il y a pas de solution (entier naturel)
ce problème et nomme Fermat Last Theoreme résolu en 1994 par le mathématicien anglais Andrew Wiles

http://fr.wikipedia.org/wiki/Dernier_théorème_de_Fermat
 

Pièces jointes

  • 220px-Pythagorean_theorem_abc.svg.png
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On peut le dire, parce qu’ils travaillent dans des domaines finis (si j’ai bien compris à quoi tu pensais). Les maths ne se restreignent pas aux domaines finis, et souvent l’infini y est caché quelques part. De toutes manière, si l’infini n’y est pas caché quelque part, alors il n’y pas besoin du tiers‑exclus, même si ça peut sembler plus difficile, quand on a l’habitude de l’utiliser (comme avec le raisonnement par l’absurde).

J’ai l’impression tu ne crois pas que la logique intuitionniste a du succès dans les preuves de logiciels, pourtant c’est même là qu’elle en a le plus.

Tu as des doutes à quel propos précisément ? Peut‑être que je peux y répondre (mais je ne garanti rien).

On s'éloigne du sujet et alourdissons le Post.
Je répond :

L'intuition est un terme suspect en soi, souvent c'est l'induction ... en erreur ...
Pour le problème des quatre couleurs, l'article de Wiki fait référence à des algorithmes et non à une logique intuitionniste ou neuronique ...

Principe de tiers exclu : logique binaire Vrai ou Faux, tout autre cas tiers étant exclu, ce qui correspond au 0 et 1 du langage machine proche de l'assembleur ...

La logique intuitionniste conduira à ce que l'on connait déjà avec l'homme : la probabilité de se tromper n'est pas nulle. Déjà ce problème a été soulevé par Von Newman avec la cybernétique (tirs de DCA), la solution était algorithmique (correctif du tir anticipant position).
 
voila un petit problème d’algèbre, vraiment simple (qui a fasciner et continu de le faire pendant 300 ans environ)

[…]

ce problème et nomme Fermat Last Theoreme résolu en 1994 par le mathématicien anglais Andrew Wiles

http://fr.wikipedia.org/wiki/Dernier_théorème_de_Fermat
Je suis un peu curieux : avec quelle pensée as‑tu cité cet exemple en réponse à la réaction de Madalena quand elle a dit « trop de maths tue les maths » ?
 
On s'éloigne du sujet et alourdissons le Post.
Je répond :

L'intuition est un terme suspect en soi, souvent c'est l'induction ... en erreur ...
Pour le problème des quatre couleurs, l'article de Wiki fait référence à des algorithmes et non à une logique intuitionniste ou neuronique ...

[…]
Pas besoin d’aller plus loin, je comprends la raison du désaccord : tu ne connais pas la logique intuitionniste, c’est juste ça :)

Le simple fait que tu ais dis « L'intuition est un terme suspect en soi » le montre suffisamment. Cette logique n’a rien à voir avec l’intuition, elle n’en tire que son nom, rien de plus. C’est justement pour ça que je lui préfère le nom « logique constructiviste », pour que les gens ne s’arrêtent pas à son nom quand j’en parle à des gens qui ne la connaissent pas.

Elle n’a aucun rapport non‑plus avec les réseaux de neurones artificiels.
 
Je suis un peu curieux : avec quelle pensée as‑tu cité cet exemple en réponse à la réaction de Madalena quand elle a dit « trop de maths tue les maths » ?
parce que apparemment les gens pensent que les problèmes célèbres en mathématiques sont issu de théories très complexe.
il y a des problème non résolu depuis Euclide:la non existence d'un nombre parfait impair.
et surtout qu'elle a dis qu'elle aime bien l’Algèbre,donc je voulais souligner la simplicité des problèmes mais leurs solution demande a soulever des montagnes (des des années et des années de travail ) avant d'arriver peut être a trouver la solution.
 
Pas besoin d’aller plus loin, je comprends la raison du désaccord : tu ne connais pas la logique intuitionniste, c’est juste ça :)

Le simple fait que tu ais dis « L'intuition est un terme suspect en soi » le montre suffisamment. Cette logique n’a rien à voir avec l’intuition, elle n’en tire que son nom, rien de plus. C’est justement pour ça que je lui préfère le nom « logique constructiviste », pour que les gens ne s’arrêtent pas à son nom quand j’en parle à des gens qui ne la connaissent pas.

Elle n’a aucun rapport non‑plus avec les réseaux de neurones artificiels.

Tu crois cela, tu as de l'intuition à revendre ...
Pour clore je te renvois au constructivisme comme à la logique Formelle et théorie des ensembles de Bourbaki, aux magmas .....
A la contribution au séminaire Bourbaki, suivante :
http://archive.numdam.org/ARCHIVE/CTGDC/CTGDC_1992__33_3/CTGDC_1992__33_3_279_0/CTGDC_1992__33_3_279_0.pdf
A retenir, il s'agit de maths appliqués à l'informatique, d'algorithmique, de re-présentations d'objets mathématiques ......

Bonne lecture ............

Au passage, sans le principe du tiers exclu, la proposition (x appartient à A) devient quoi ? (vraie ?, fausse ?, x n'existe pas ?, A n'existe pas ?, x existe et n'est pas unique, .............., occurrence indéterminée ?, assemblage formel ?, je n'en sais rien ?) ?
Je conçois que l'on peut élargir une théorie en réduisant l'axiomatique, pour s'empresser par la suite d'adjoindre de nouveaux axiomes afin que l'édifice tienne, mais on déplace le problème soit au niveau des prémisses et de l'axiomatique soit au niveau de la preuve : (p et non p) ?
Comment certifier que le schéma de construction de la preuve est vrai, s'il peut être vrai, faux ou indéterminé ?
Tautologie : une preuve serait nécessairement vraie dans une logique non duale ? .........................
Bref, je n'ai pas suffisamment d'intuition pour une logique intuitive, dont intuitivement j'en perçois les limites ......
Enfin pour boucler, un raisonnement simple
Si le constructivisme est une théorie mathématique, qui englobe les théories actuelles et non une approche méta-mathématique, elle pourra décrire l'arithmétique, et par là tombera dans le champ d'application du théorème d'incomplétude de Goëdel et donc sera elle aussi incomplète, donc il faudra construire une théorie de la théorie, et par récurrence une famille dénombrable de théories qui convergeront vers un absurde nécessaire et suffisant .........
Stop et fin ....
 
Je ne répond qu’à un point pour être court, et aussi parce que ce point est important.
Au passage, sans le principe du tiers exclu, la proposition (x appartient à A) devient quoi ? (vraie ?, fausse ?, x n'existe pas ?, A n'existe pas ?, x existe et n'est pas unique, .............., occurrence indéterminée ?, assemblage formel ?, je n'en sais rien ?) ?
Pour la logique classique, le vrai et le faux, sont les mêmes que ceux de l’algèbre booléenne. Et en fait, les opérations de l’algèbre booléenne, sont aussi les opérations de la logique classique. La logique constructiviste ne marche pas comme ça. Il y a « la preuve est faite » et « la preuve n’est pas faite », qui ne sont pas la même chose que le vrai et le faux booléens, et les lois de la logique constructivistes, ne sont pas les mêmes que celle de l’algèbre booléenne (elles sont en nombre réduit).

Cependant, pour répondre à ta question, une logique du style du tiers exclu serait applicable à l’ensemble des booléens en logique classique, parce que cette ensemble étant fini (et il est même tout petit), il devrait être facile de démontrer en logique classique, que la loi du tiers‑exclus est valide sur l’ensemble booléen.

Mais comme les notions de vérité et fausseté en logique constructiviste, ne sont pas la même chose que le vrai et le faux booléens, il ne faut pas en conclure que le tiers exclus est applicable dans la logique constructiviste elle‑même.

Pour comprendre cette logique, une première étape nécessaire, et de ne pas confondre logique et algèbre de Boole.
 
Je ne répond qu’à un point pour être court, et aussi parce que ce point est important.

Pour la logique classique, le vrai et le faux, sont les mêmes que ceux de l’algèbre booléenne. Et en fait, les opérations de l’algèbre booléenne, sont aussi les opérations de la logique classique. La logique constructiviste ne marche pas comme ça. Il y a « la preuve est faite » et « la preuve n’est pas faite », qui ne sont pas la même chose que le vrai et le faux booléens, et les lois de la logique constructivistes, ne sont pas les mêmes que celle de l’algèbre booléenne (elles sont en nombre réduit).

Cependant, pour répondre à ta question, une logique du style du tiers exclu serait applicable à l’ensemble des booléens en logique classique, parce que cette ensemble étant fini (et il est même tout petit), il devrait être facile de démontrer en logique classique, que la loi du tiers‑exclus est valide sur l’ensemble booléen.

Mais comme les notions de vérité et fausseté en logique constructiviste, ne sont pas la même chose que le vrai et le faux booléens, il ne faut pas en conclure que le tiers exclus est applicable dans la logique constructiviste elle‑même.

Pour comprendre cette logique, une première étape nécessaire, et de ne pas confondre logique et algèbre de Boole.

J'ai l'impression que tu n'as pas lu les articles cités, ni compris le fond de ma pensée ... Ce sujet a fait l'objet de nombreux débats ...
Construire le "Un" présente des difficultés conceptuelles qu'en général on "élude" en soulignant la difficulté : construction "cardinale" il faut "deux" singletons, pour les mettre en relation et affirmer qu'ils ont en commun le fait d'avoir "Un" élément; construction ordinale : il faut le Zéro, et une relation d'ordre donc encore "deux" informations. Plus simplement "une" info visuelle + "une" info auditive. Construire le "deux" pour construire le "un".....
On contourne la question par le recours à l'axiomatique, qui elle n'est pas constructive mais déclarative (c'est là que le bat blesse) ...
On peut tout faire, introduire une logique probabiliste, une logique floue pour des ensemble flous (travaux de Lotfi Zadeh) ... Reste que le théorème de Goëdel a tempéré les initiales prétentions constructivistes du groupe Bourbaki qui pensait pouvoir formaliser tout le langage mathématique.
Enfin, toute théorie repose sur une axiomatique, des postulats, plus elle est large moins elle est forte.
Le verbe être et la négation jouent des tours :
dixit : (la preuve est faite) v (la preuve n'est pas faite) ?
Statut de la preuve qui sera faite ou défaite (conjectures classiques) ?
On bascule dans le champs mathématique des logiques temporelles ...........

Cela ne tient pas la route ...
On arrête car ce n'est ni le lieu, ni le sujet, ni un étalage de certitudes ...
Si tu tiens absolument à poursuivre les MP existent .........
 
Je ne répondais pas à tout pour être bref. Comme tu dis toi‑même, ce n’est pas le sujet.

Mais de grâce, n’affirme pas que la logique constructiviste ne tient pas debout, ou alors tu n’es pas conscient de l’énormité de ce que tu dis.

On va laisser les personnes intéressées se renseigner sur la question (mais si ça ne tenait pas debout, ça se saurait depuis longtemps ;) , ça non, jamais) et voir si les contraintes de cette logique leur semblent justifiées pour leur propre domaine.
 
Il faut se placer au niveau des relations, de la démarche et non des mots. Ce n'est pas une tentative de description, mais bien une reformulation à un autre niveau (opératoire).

Un vocable invariant (information acoustique) dans une langue : table (fr), mesa (esp), taouila (ar), table (ang) est associé à des impressions visuelles d'objet, voir tactiles pour les aveugles. Il y a mise en relation entre une information acoustique (impression) et une autre visuelle (impression) conséquente à l'apprentissage.
Les objets sont équivalents entre eux par leur usage ou la fonction qu'ils remplissent.
C'est une classe d’équivalence représentée par un nom représentant, une relation nom-objet, mémorisée, pour faire simple, en faits (acoustique, interaction d'ondes de pression/tympan, visuelle : interaction de la lumière x objet, sur la rétine.
C'est aussi une partition de l'ensemble des objets, de l'univers observable en classes distinctes.
On oublie, par adaptation, que même le langage "naturel" est une "re"-présentation de l'univers, qui ne diffère en rien de l'approche mathématique, qui elle met en relief la relation.
La langue naturelle est la prose mathématique d'un M.Jourdain, bourgeois gentilhomme ... Bien plus tout nos raisonnements "naturels" dans la langue naturelle, n'échappent pas aux règles de la logique booléenne ...
Si le langage "naturel" n'avait pas ses propres limites, on ne serait pas contraints de l'"enrichir", de nouveaux concepts, de nouvelles définitions. Avec le temps le langage mathématique finira par devenir "naturel" ...
tres bonne infos blagheurt
merci:cool:
 
salam

Prenez une étude quelconque et rajoutez quelque part dans l’introduction: «Un modèle mathématiques est en développement pour décrire les effets séquentiels» et bim, vous l’aurez rendue crédible aux yeux de tous les profanes en mathématiques.

C’est ce que montre une étude (non quelconque) dont les résultats sont rapportés par le Wall Street Journal:
«Les gens interagissent avec les mathématiques de façon peu logique.»
Et c’est même le cas de ceux qui ne le devraient pas, comme les chercheurs scientifiques, dès lors qu’il ne s’agit pas de leur domaine d’expertise.

«Les maths donnent à des travaux de recherche l’air sérieux, mais la vraie science ne réside pas dans les maths mais dans la tentative la plus poussée qui soit de comprendre le fonctionnement véritable du monde», selon l’auteur de l’étude Kimmo Eriksson, mathématicien et chercheur en psychologie sociale en Suède.

D’autres travaux ne touchant pas aux mathématiques pâtissent même de cette surévaluation des mathématiques en étant déconsidérés plus facilement.

Le Wall Street Journal poursuit: «Les travaux d’Eriksson, publiés en novembre dans la revue Judgment and Decision Making sous le titre “The Nonsense Math Effect”, sont au stade préliminaire, mais ne sont malheureusement pas surprenants, selon d’autres chercheurs.

Cela donne des informations sur un effet bien connu d’après Daniel Kahneman, professeur émerite en psychologie et en affaires publiques à l’université de Princeton. “Les gens qui comprennent les maths comprennent aussi ce que les autres mortels comprennent, mais les autres mortels ne les comprennent pas, eux. Cette asymétrie leur donne une présomption de supériorité.”»

http://www.libe.ma/Pourquoi-les-maths-impressionnent-ceux-qui-n-y-connaissent-rien_a34088.html



On s’en rend pas compte, on utilise les mathématiques partout par exemple :


Je donne à la caissière 10€ pour deux articles elle me rend 2€, c’est une équation du premier degré:

10 = 2X+2

Pour s’arrêter au feu rouge, Je freine c’est une équation du second degré:

X = ½ at² + Vt+ X0

Je pense que le sac de courses va craquer c’est une équation différentielle (La résistance des matériaux)

Etc…….



Conclusion : les mathématiques c’est du concret et pas de l’abstrait
 
lesmaths mettent en avant une logique cognitive fortement appréciée dans notre société, souvent utilisée comme un outil selectif, norme de l'intelligence ...sans application concrète, elles ne servent qu'à glorifier le cerveau de certains qui s'amusent avec les maths ...et les maths sont considérées comme une science exacte dans un monde où bcp de choses relèvent de l'incertitude et impossibilité de démontrer ...
 
On s’en rend pas compte, on utilise les mathématiques partout par exemple :


Je donne à la caissière 10€ pour deux articles elle me rend 2€, c’est une équation du premier degré:

10 = 2X+2

Pour s’arrêter au feu rouge, Je freine c’est une équation du second degré:

X = ½ at² + Vt+ X0

Je pense que le sac de courses va craquer c’est une équation différentielle (La résistance des matériaux)

Etc…….



Conclusion : les mathématiques c’est du concret et pas de l’abstrait


salam

oui et souvent avant on n'entend les élèves dire: mais a quoi ça va nous servir le math dans la vie!
 
lesmaths mettent en avant une logique cognitive fortement appréciée dans notre société, souvent utilisée comme un outil selectif, norme de l'intelligence
Ceci est le constat d’un mauvais usage des maths dans l’éducation à des fins servant la perpétuation de la hiérarchie sociale.

Mais c’est d’un usage des maths qu’il s’agit, et ça ne dit rien sur les maths par elles‑mêmes.

Ce que tu dis est vrai, c’est un fait social, mais il faut être prudent(e) avec les mots et ne pas laisser que ta remarque s’applique aux maths elles‑mêmes.

...sans application concrète
Dis‑tu vraiment sur un forum sur le Net, depuis ton PC portable ou ta tablette ou ton smart‑phone, envoyant le contenu de ce message via une liaison Ethernet ou Wifi ou GPRS ? Tu ne trouve pas ça contradictoire ?

, elles ne servent qu'à glorifier le cerveau de certains qui s'amusent avec les maths
C’est subjectif ce que tu exprime là. Sauf si tu peux donner tes raisons raisonnables de le supposer.

...et les maths sont considérées comme une science exacte dans un monde où bcp de choses relèvent de l'incertitude et impossibilité de démontrer ...
Les mathématiques s’appliquent justement aux domaines de l’incertitude : statistique et phénomènes complexes (surtout s’ils sont fractales).
 
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