Faux!
Je vais te cultiver un peu avec une petite illustration: Y a des gens pour qui la fin justifie les moyens, c'est une chose acceptable, pour d'autres cela est révulsant ou alors tout simplement inconcevable.
Tu es lent à comprendre...
Le fait que la vérité existe en morale et soit accessible en principe n'implique pas que tout le monde la comprenne parfaitement et choisisse de l'appliquer. C'est comme pour la vérité scientifique. Certains sont plus lucides ou ont plus de bonne volonté pour chercher la vérité. On peut faire face à la réalité ou on peut choisir de faire l'autruche. Et certains sont plus instruits, donc ils sont mieux à même de prendre du recul face à la morale ambiante et à appliquer la pensée critique à la morale (il y a aussi ce que Kohlberg appelle les stades de développement moral).
En fait dans certains cas pathologiques (les sociopathes), l'individu n'a aucune compréhension de la morale.
Le problème pour l'éthique est plutôt de valider une méthode de recherche de la vérité en morale. Il y a grosso modo cinq grandes approches : le conséquentialisme, le déontologisme, la morale de la loi naturelle (et @Ahzan y faisait allusion), une morale fondée sur un contrat social, et les morales révélées*. Les moralistes débattent encore des mérites des différentes approches.
* J'aurais pu ajouter l'éthique du care, mais je ne la connais pas assez pour en juger.