En outre, le Prophète (saws) a strictement séparé les personnes des deux sexes : il avait ordonné que les rangées des femmes soient derrière celles des hommes à la mosquée et lors de la prière et que les femmes sortent avant les hommes, veillant ainsi à ce que la séparation soit nette. D'ailleurs, les femmes lui avaient demandé de leur consacrer régulièrement un cours car elles ne pouvaient assister aux cours qu'il dispensait aux hommes, ce qui montre bien qu'il y avait une stricte séparation des personnes des deux sexes dans la société islamique.
Ces prescriptions et cas sont autant de preuves de la façon dont la vie est conçue dans la communauté islamique : une vie dans laquelle la séparation des hommes et des femmes simpose car les textes stipulant cette séparation revêtent un caractère absolument général englobant et la vie privée et la vie publique comme témoigne lépoque du Prophète (saws). Les seules exceptions à cette règle sont celles prévues par la Loi. Or, la Loi permet à la femme de vendre et d'acheter, de donner et de recevoir ; elle lui permet aussi de prendre part à la prière en groupe de faire le djihad, d'acquérir et de faire fructifier des biens de toute sorte, etc. et lui prescrit l'accomplissement du pèlerinage. Ces différents actes, mentionnés par la Loi à titre de permission ou à titre d'obligation, sont de deux ordres. D'une part, il y a la catégorie d'actes mettant la femme dans la nécessité de côtoyer les hommes, comme les transactions commerciales, les contrats de location, l'instruction, les services de santé, le travail à l'usine, etc
Le Législateur tolère que les personnes des deux sexes se côtoient pour ce type d'actes dans les limites des dispositions de la Loi car les textes permettant ou rendant obligatoires les actes de cette catégorie englobent aussi la permission de se côtoyer pour les accomplir. D'autre part, il y a les actes qui ne mettent aucunement la femme dans la nécessité de côtoyer les hommes, comme le fait de se rendre à la mosquée, aller au marché, rendre visite aux parents, se promener, manger, boire, etc. Dans ce genre d'actes, la Loi interdit aux femmes de côtoyer les hommes car les textes stipulant la séparation revêtent un caractère absolu et ne prévoient pas d'exception pour ce type de cas.
En outre, les actes de cette catégorie ne sont pas indispensables à la réalisation de ce que la Loi permet à la femme d'entreprendre comme activités. C'est pourquoi, dans cette catégorie d'actes, il est interdit aux personnes des deux sexes de se côtoyer, même dans la vie publique, car cela constitue un péché. Par conséquent, la séparation des hommes et des femmes dans la vie de la communauté islamique est un devoir. Cette séparation doit être absolue dans la vie privée, excepté les cas prévus par la Loi.