aladin60
VIB
Alors que la ministre de la Justice s'est prononcée ce lundi matin en faveur d'un appel du procès de youssouf Fofana et de ses 26 co-accusés, une manifestation devant le Place Vendôme a eu lieu à l'initiative de l'UEJF. Son mot d'ordre ? Une justice plus sévère pour les complices de l'assassin d'Ilan Halimi, 23 ans, torturé à mort par une bande de jeunes cherchant à obtenir une rançon auprès de sa famille.
Ce faisant, Michèle Alliot-Marie entre de plain-pied dans le débat lancé par les avocats des parties civiles sur le respect de la procédure et la portée « pédagogique » de ce procès. « Erreur, estime l'avocate François Cotta, alors que ces gens sont dans une profonde misère sociale et intellectuelle, on veut faire un nouveau procès de Nuremberg, on se trompe. » Décryptage des arguments en présence.
Le huis clos partiel des mineurs
Avant l'audience, c'est le premier point sur lequel se sont opposés les protagonistes. D'un côté, une jeune fille mineure au moment des faits, devenu majeure, qui n'a pas souhaité la publicité des débats la concernant. De l'autre, l'avocat de la famille Halimi, pour qui ce huis-clos partiel est une première entorse au principe des débats contradictoires.
Le 23 mars 2009, Ruth Halimi, la mère de la victime, livrait sa vision du procès à venir, sur Europe 1 au micro de l'animateur Marc-Olivier Fogiel :
« Vous attendez quoi de ce procès, c'est un moment important pour vous ?
Très important, surtout pour la France. Parce qu'il y a quelque chose de terrible et d'inacceptable qui s'est passé en 2006 où un jeune homme, du fait de sa religion, a été tué et sauvagement torturé.
Vous voulez que la France reconnaisse ça pour que ça ne se reproduise pas
Exactement, que la justice fasse son travail et qu'elle donne un exemple pour que plus jamais une horreur pareille ne puisse se répéter.
Une partie de ce procès aura probablement lieu à huis clos, parce que certains des accusés sont mineurs. Vous, vous souhaitez que ce soit public, pour que votre fils ne soit pas mort pour rien, Ruth Halimi ?
Absolument, il serait bien que ce soit public pour ce que l'on se rende compte de ce qu'on fait ces jeunes. C'était au-delà de l'imaginable. Il frappait Ilan, il le torturait, et arrivé 18 heures, 19 heures, un d'eux fait la remarque en disant : « Moi, je vais me faire engueuler par ma mère, donc il faut que je rentre. » Et donc, c'était comme un travail quotidien, une fois que la journée de travail était finie et bien, ils rentraient chez eux. »
Suite:
http://www.rue89.com/2009/07/13/pro...uveau-proces-de-nuremberg?page=0#commentaires
Ce faisant, Michèle Alliot-Marie entre de plain-pied dans le débat lancé par les avocats des parties civiles sur le respect de la procédure et la portée « pédagogique » de ce procès. « Erreur, estime l'avocate François Cotta, alors que ces gens sont dans une profonde misère sociale et intellectuelle, on veut faire un nouveau procès de Nuremberg, on se trompe. » Décryptage des arguments en présence.
Le huis clos partiel des mineurs
Avant l'audience, c'est le premier point sur lequel se sont opposés les protagonistes. D'un côté, une jeune fille mineure au moment des faits, devenu majeure, qui n'a pas souhaité la publicité des débats la concernant. De l'autre, l'avocat de la famille Halimi, pour qui ce huis-clos partiel est une première entorse au principe des débats contradictoires.
Le 23 mars 2009, Ruth Halimi, la mère de la victime, livrait sa vision du procès à venir, sur Europe 1 au micro de l'animateur Marc-Olivier Fogiel :
« Vous attendez quoi de ce procès, c'est un moment important pour vous ?
Très important, surtout pour la France. Parce qu'il y a quelque chose de terrible et d'inacceptable qui s'est passé en 2006 où un jeune homme, du fait de sa religion, a été tué et sauvagement torturé.
Vous voulez que la France reconnaisse ça pour que ça ne se reproduise pas
Exactement, que la justice fasse son travail et qu'elle donne un exemple pour que plus jamais une horreur pareille ne puisse se répéter.
Une partie de ce procès aura probablement lieu à huis clos, parce que certains des accusés sont mineurs. Vous, vous souhaitez que ce soit public, pour que votre fils ne soit pas mort pour rien, Ruth Halimi ?
Absolument, il serait bien que ce soit public pour ce que l'on se rende compte de ce qu'on fait ces jeunes. C'était au-delà de l'imaginable. Il frappait Ilan, il le torturait, et arrivé 18 heures, 19 heures, un d'eux fait la remarque en disant : « Moi, je vais me faire engueuler par ma mère, donc il faut que je rentre. » Et donc, c'était comme un travail quotidien, une fois que la journée de travail était finie et bien, ils rentraient chez eux. »
Suite:
http://www.rue89.com/2009/07/13/pro...uveau-proces-de-nuremberg?page=0#commentaires