Bon, j'ai vu le passage entre ces deux profs.
La prof ne sépare pas sa classe : elle ne met pas à gauche de la casse les élèves musulmans et de l'autre, les non-musulmans...
Le gros problème, et c'est clair, c'est qu'elle généralise. Elle donne (volontairement ou non ?) des cas rares (comme les cas salafistes) donnant l'impression qu'ils sont beaucoup plus nombreux.
Mais de l'autre, franchement, le discours du genre "ça n'existe pas", est ridicule aussi. Des problèmes avec l'antisémitisme du côté d'une part (une part seulement, mais peut-être grandissante) des élèves musulmans existent, il serait ridicule de nier ce fait.
Et on a bien vu certains sondages ici où une part importante des votants (peut-être plus de la moitié, je ne sais plus) se sont considérés comme musulmans avant d'être français. Alors on ne peut donc pas nier ce point non plus.
Par contre, les questions soulevées par l'imam et la sociologue sont beaucoup plus intéressants : au lieu de simplement constater et se complaire dans cette constatation, ils posent la question de l'origine de ce problème.