Le temps s'écoule en silence, comme un ruisseau tranquille qui trace sa route sans bruit, mais dont la force érode les pierres, les corps, les cœurs.
Il ne se presse jamais, mais il avance toujours, implacable, indifférent à nos supplications, à nos tentatives maladroites de l'arrêter.
Nous courrons derrière lui, cherchant à retenir des instants, à figer des souvenirs dans la matière des jours.
Mais c'est une course perdue d'avance, le temps ne s'arrête jamais.
Il s'infiltre partout, dans chaque moment de joie, dans chaque éclat de rire. Il est là, discret, tapi dans l'ombre des journées heureuses, attendant de transformer les sourires en nostalgie.
Le temps, c'est cet étrange compagnon qu'on oublie parfois, mais qui finit toujours par nous rappeler sa présence.
Il ne crie pas, ile ne frappe pas. Il passe, simplement.
Manon Silva Roma
Il ne se presse jamais, mais il avance toujours, implacable, indifférent à nos supplications, à nos tentatives maladroites de l'arrêter.
Nous courrons derrière lui, cherchant à retenir des instants, à figer des souvenirs dans la matière des jours.
Mais c'est une course perdue d'avance, le temps ne s'arrête jamais.
Il s'infiltre partout, dans chaque moment de joie, dans chaque éclat de rire. Il est là, discret, tapi dans l'ombre des journées heureuses, attendant de transformer les sourires en nostalgie.
Le temps, c'est cet étrange compagnon qu'on oublie parfois, mais qui finit toujours par nous rappeler sa présence.
Il ne crie pas, ile ne frappe pas. Il passe, simplement.
Manon Silva Roma