La physique, la mécanique, c’est du concret, pas pas du vague. Il faut opposer un cas concret à un cas concret. Tu as un exemple concret de ce que tu dis ? Pour comparer la hauteur de la construction, la position de l’incendie, ce qui a alimenté l’incendie, comment il s’est répandu, comment il a été maîtrisé ou non‑maîtrisé, quelle température il a atteint (très important ça), quelle puissance thermique il avait, de quoi était constitué la bâtiment, etc. Il y a trois ans, il y a eu un incendie dans un HLM pas loin du mien, le HLM ne s’est pas effondré, parce que l’incendie était plus limité (feu de cuisine) et moins violent. Il y a plusieurs années, il y a eu un début d’incendie au rez‑de‑chaussé de mon petit immeuble, il a été rapidement maîtrisé, il n’y a eu aucun dommage sur la structure et la température du foyer était plus faible (morceaux de bois qu’un inconscient avait brûlé à l’entrée d’une cage d’escalier).
À la hauteur où s’est déclaré l’incendie dans les deux tours, les pompiers n’ont rien put faire pour l’éteindre, quand ils entraient, c’était pour essayer de sauver des gens. Et ils auraient eu bien du mal à l’éteindre avec des extincteurs portables, comme il se répandait vite et était alimenté par du carburant d’avion, un incendie qui ne pouvait que atteindre des températures bien plus élevées qu’un feu de bois ou de rideaux. Entre la température d’un feu de bois et la température d’un feu d’essence, c’est presque du simple au double. Avec un feu de kérosène, l’acier qui soutenait les tours a bien plus facilement ramollit, il devait être comme du caramel mou.