Vous connaissez mal l'Histoire de la criminalité. Quid des Appaches de la Belle époque? Etaient-ils aussi issus de l'immigration? Ou leur crime vous paraissaient moins graves?
De même: tout le 19ème siècle est marqué par une propension des quartiers populaires des villes à se soulever et à faire des émeutes. C'est même en grande partie pour cela qu'Haussman est appelé à "re-créer" Paris (en élargissant les voies et en planifiant "à angle droit", ce qui permettait à l'armée de passer et d'écraser d'éventuels rebelles).
Que dire des blousons noirs qui ont terrifier les petits bourgeois d'après-guerre, comme les "racailles" terrifient les Philistins de notre époque?
Pour les philistins d'aujourd'hui, on imagine les bonnes consciences de pacotille qui voit du fascime partout et qui sont les idiots utiles du Sarkozysme, en le prenant pour ce qu'il n'est pas: un gros méchant sécuritaire alors que tous les indicateurs pointent une dérive délinquante.
On est très loin des luttes ouvrières et politiques du XIXème siècle. Les ouvriers se sont organiser autour d'un principe politique clair et opérant, et se sont imposés dans le jeu politique.
Les émeutes de banlieues ne sont aucunement une forme de lutte des classes et n'expriment aucune conscience politique reposant sur le travail, les rapports sociaux.
Si on proposait aux ******** de banlieue un boulot proportionnés à leurs compétences, ils seraient sûrement très ennuyés.
Mais je trouve ta néanmoins ta référence aux luttes ouvrières passés à propos, car elle me rappelle un concept du marxisme qui explique très bien le problème des banlieues.
Il faut dire qu'à titre de fruit d'une immigration sauvage voulue par le patronat, nos cailleras expriment avec une exactitude minutieuse, comme une partition musicale, la définition du lumpenprolétariat de Karl Marx.
Le capitalisme utilisant la saturaion de la main d’œuvre pour assurer sa domination a besoinin du chômage, écarter de l’emploi de nombreux travailleurs avec une armée de réserve vivant d'une économie parallèle: rapines, trafics, violence.
Sa nocivité sociale est complète car elle opprime seulement la classe ouvrière honnête par ses exactions, cette "lie de la société", comme l'appelle Marx, doit être détruite par tous les moyens.