Quelques anecdotes de l'histoire

Afin d'apprendre ou de comprendre l'histoire sous un autre angle que les livres classiques, je vous invite à poster les anecdotes que vous avez pu lire ici et là...

A vous lire.


L'emblème des rois de France ne serait pas le Lys mais plutôt l'Iris, plus précisément, l'Iris des marrais. Il était déjà employé du temps de Clovis sur les enseignes des commerçants. Il devient l'emblème national de la France officiellement en 1147 sous le règne de Louis VII. En effet le véritable Lys ne fut introduit de Palestine en France qu'après.
 
François 1er :

En 1521, le jour de l’Epiphanie, François 1er s’amuse à envoyer des boules de neige contre les fenêtres de l’Hôtel de Saint Pol. La bataille dura un moment jusqu’à ce qu’un invité du comte de Saint Pol n’envoie une bûche enflammée qui tombe sur la tête de François 1er.

Ce curieux accident devait donner naissance à une nouvelle mode qui allait caractériser l’homme du XVIe s : les cheveux courts et le port de la barbe.

Les médecins avaient dû couper les longues boucles du roi et celui-ci « s’étoit laissé pousser les poils du visage pour cacher plusieurs vilaines traces de brûlure ». Tous les courtisans l’imitèrent, on ne vit plus que des crânes rasés et mentons barbus : Clément Marot ne put s’empêcher de railler les barbiers contraints d’exercer leur profession un peu plus bas…

HISTOIRES D’AMOUR DE L’HISTOIRE DE France de Guy Breton- Tome 3 – ancienne édition 1965
 
La croix jaune pour les infâmes

L'inquisiteur pouvait appliquer des peines secondaires. La prison d'abord. La prison était dure. Non seulement la prison préventive (nuit, humidité, chaînes, secret, jeûne) qui n'était qu'une torture camouflée, mais la prison perpétuelle ou temporaire, « au pain de douleur et à l'eau d'angoisse ». Deux prisons en principe : le « mur large » au régime adouci qui permettait un contact contrôlé avec le dehors, et le « mur étroit », celui-ci véritable emmurement avec les entraves et les fers. La tentative d'évasion, bien entendu, était punie de mort.

Bientôt fut généralisé le port de croix de pénitence. Déjà, en 1206, Dominique, ayant voulu que la pénitence fût visible, avait imposé à l'hérétique Roger Pons le port d'un habit spécial, de grossière étoffe, sur lequel devaient être cousues deux petites croix de chaque côté de la poitrine. Ces deux petites croix deviendront par la suite les deux grandes croix de feutre jaune de la justice inquisitoriale. On les plaça d'abord par-devant, de chaque côté de la poitrine, puis l'une par-devant, au milieu de la poitrine, l'autre par-derrière entre les épaules. Aussi en 1233, au concile de Béziers, elles seront reprises par le légat du pape, Gautier de Tournai.

Les signes d'infamie présentaient les distinctions les plus précises et les plus curieuses. Par exemple, le prêtre qui avait baptisé deux fois un enfant, ce qui laissait supposer qu'il n'avait pas le sens du sacrement, celui-ci étant ineffaçable, devait porter deux morceaux de feutre jaune en figure de vase, l'un par-devant, l'autre par-derrière; le prêtre qui avait baptisé des figures de cire, quatre vases, deux devant, deux derrière; le prêtre qui avait distribué la communion pascale avec des hosties non consacrées, deux gros morceaux de feutre de forme ronde, l'un par-devant, l'autre par-derrière.

L'étoile jaune, imposée par Hitler aux Juifs, n'était, on le voit, qu'une réminiscence des signes extérieurs d'infamie imposés tant par les rois de l'époque aux Juifs, que par l'Inquisition aux hérétiques.
 
La femme et l’ancien droit romain


Dans l'ancien droit romain, la femme est privée de la plupart des droits de l'homme libre, en raison, dit-on, de la fragilité de son sexe, mais plus exactement par peur de l'influence qu'elle pourrait exercer.

Sa condition, en fait, n'est pas très éloignée de celle de l'esclave, à la considération près. Elle est incapable de contracter seule, elle reste une éternelle mineure, soumise d'abord à la tutelle de son père, puis de son mari, et retombant sous la tutelle de ses frères en cas de veuvage. Le mari a sur elle tous les droits, y compris, en théorie au moins, le droit de mort.
Il faudra que les censeurs interviennent pour pénaliser les maris ayant abusé de leur autorité, mais la notion d'abus est assez vague. Le mari a le droit de traduire sa femme devant un tribunal familial et de l'y faire condamner en cas de faute grave, par exemple en cas d'adultère, bien entendu, mais aussi lorsqu'elle a bu du vin, ce qui lui était rigoureusement interdit. Tacite signale encore, sous Néron, probablement le dernier exemple de cette juridiction familiale, devant laquelle un mari traduisit sa femme pour s'être adonnée à des superstitions étrangères ; elle y fut d'ailleurs acquittée. Mais, dans le passé, la femme ne bénéficiait pas toujours d'une pareille indulgence.

Sous réserve du contrôle du censeur sur les abus, le mari peut répudier sa femme. Il suffit, pour cela qu'il lui dise : « Fais tes paquets et rentre chez toi. » Cette formule a une valeur juridique, et entraîne dissolution du mariageet aussi restitution de la dot.
Bref, à lire les traités juridiques, on a l'impression que la vie de la matrone romaine manquait à la fois d'attraits et de sécurité. Heureusement, il y a toujours un décalage important entre les textes et leur application et tout change dans le dernier siècle avant notre ère
 
fratricide chez les ottomans:


In the Ottoman Empire a policy of judicial royal fratricide was introduced by Sultan Mehmet II whose grandfather Mehmed I had to fight a long and bloody civil war against his brothers (which brought the empire near to destruction) to take the throne. When a new Sultan ascended to the throne he would imprison all of his surviving brothers and kill them by strangulation with a silk cord as soon as he had produced his first male heir. The largest killing took place on the succession of Mehmed III when 19 of his brothers were killed and buried with their father. The aim was to prevent civil war. The practice was abandoned in the 17th century by Ahmed I, replaced by imprisonment in the Kafes
 
fratricide chez les ottomans:


In the Ottoman Empire a policy of judicial royal fratricide was introduced by Sultan Mehmet II whose grandfather Mehmed I had to fight a long and bloody civil war against his brothers (which brought the empire near to destruction) to take the throne. When a new Sultan ascended to the throne he would imprison all of his surviving brothers and kill them by strangulation with a silk cord as soon as he had produced his first male heir. The largest killing took place on the succession of Mehmed III when 19 of his brothers were killed and buried with their father. The aim was to prevent civil war. The practice was abandoned in the 17th century by Ahmed I, replaced by imprisonment in the Kafes

merci...mais je n'ai pas ma traductrice sous la main :(
 
c'est l'occasion de rajouter sur ta barre, le bouton : traduire, tu l'enlèves à son retour .
tu aura l'air intelligeante et cultivée comme moi :D


même ça, je ne sais pas faire :(

mais bon.....j'ai réussi tout de même à traduire sur Voila


Dans l'Empire ottoman une politique de fratricide royale judiciaire a été introduite par le Sultan Mehmet II dont le grand-père Mehmed J'ai dû me battre une guerre civile longue et sanglante contre ses frères (qui a l'empire à proximité de la destruction) de prendre le trône. Quand un nouveau sultan monta sur le trône il emprisonner tous ses frères survivants et les tuer par strangulation avec un cordon de soie, dès qu'il avait produit son premier héritier mâle. Le plus grand meurtre avait eu lieu sur la succession de Mehmed III, lorsque 19 de ses frères ont été tués et enterrés avec leur père. Le but était d'empêcher la guerre civile. La pratique a été abandonnée au 17ème siècle par Ahmed I, remplacée par l'emprisonnement dans le Kafes
 
Mirabeau accusé d’un rapt de séduction


Le comte de Mirabeau, très laid de figure, mais plein d’esprit, ayant été mis en cause pour un prétendu rapt de séduction, fut lui-même son avocat.

— Messieurs, dit-il, je suis accusé de séduction ; pour toute réponse et pour toute défense, je demande que mon portrait soit mis au greffe.

Le commissaire ne comprenait pas : « Ne sois pas bête ! dit le juge. Regarde donc la figure de monsieur !
 
Comment Rousseau perdait son temps


Ayant quitté tout à fait la littérature, je ne songeai plus qu’à mener une vie tranquille et douce, autant qu’il dépendrait de moi.

Seul, je n’ai jamais connu l’ennui, même dans le plus parfait désœuvrement : mon imagination, remplissant tous les vides, suffit seule pour m’occuper.

Il n’y a que le bavardage inactif de chambre, assis les uns vis-à-vis des autres à ne mouvoir que la langue, que jamais je n’ai pu supporter.

Je m’avisai, pour ne pas vivre en sauvage, d’apprendre à faire des lacets. Je portais mon coussin dans mes visites, ou j’allais, comme les femmes, travailler à ma porte et causer avec les passants.

Cela me faisait supporter l’inanité du babillage, et passer mon temps sans ennui chez mes voisines, dont plusieurs étaient assez aimables et ne manquaient pas d’esprit.

(J.-J. Rousseau, Confessions.)
 
Les 41 bouteilles de vin de Louis XV


Quand Louis XV allait à la chasse, on portait à sa suite quarante bouteilles de vin, dont il ne goûtait pas la plupart du temps.

Un jour que le roi eut soif, il demanda un verre de vin.

— Sire, il n’y en a plus.

— Comment il n’y en a plus ! Est-ce qu’on ne porte plus les quarante bouteilles ?

— Oui, Sire, mais tout est bu.

— Qu’on en porte à l’avenir quarante-et-une, afin qu’il s’en trouve une pour moi.
 
"Monseigneur, vous m’avez méprisé, je ne puis plus vous servir !"


Le grand Condé ayant demandé quelqu’un qui pût lui rendre compte de la situation de l’ennemi, on lui amena un soldat de fort mauvaise mine : le prince le rebuta, et en demanda un autre.

On lui en présenta deux de bonne façon, et ils furent choisis.

Ils s’acquittèrent fort mal de la commission, de sorte que le prince, ne pouvant connaître sur leur rapport la situation demandée, fut obligé de recourir au premier.

Celui-ci en rendit un compte si exact, que le prince satisfait s’engagea à lui accorder la grâce qu’il désirerait.

Le soldat demande son congé.

Le prince, étonné, offre de le faire capitaine.

— Monseigneur, vous m’avez méprisé, je ne puis plus vous servir.

Condé, esclave de sa parole, satisfit avec regret à la demande de l’homme qu’il avait dédaigné.
 
* Malgré le vif soutien de Tristan Bernard et de nombreuses personnalités de la Résistance, Sacha Guitry est injustement soupçonné de collaboration à la Libération, et incarcéré pendant 60 jours (d’où son livre 60 jours de prison). Un non-lieu complet est prononcé. « Il n’y avait donc pas lieu ! », commenta ironiquement Sacha Guitry, qui déclara par ailleurs : « La Libération ? Je peux dire que j’en ai été le premier prévenu. »

Pour la petite histoire, c’est Alain Decaux qui évite le pillage de sa maison car il est à l’époque mobilisé et, connaissant Guitry, il demande à surveiller sa maison. En souvenir de ce beau geste, Lana Guitry lui offre l’émeraude que Sacha portait et qui trône désormais sur la poignée de son épée d’académicien.

De son arrestation, il dit : « Ils m’emmenèrent menotté à la mairie. J’ai cru qu’on allait me marier de force ! »
 
Académie (Prétention d’un enfant à l’Académie )

(Brève parue en 1835)

A la mort du grand Corneille, survenue dans la nuit de 30 septembre au 1er octobre 1684, le duc du Maine, alors âgé de quatorze ans environ, eut tout-à-coup le caprice de vouloir faire partie des quarante.

Il en témoigna le désir à Racine, alors directeur de l’Académie, qui aussitôt assembla ses collègues pour leur faire connaître la fantaisie du jeune prince, et demander à cet effet une surséance de quinze jours ; ce délai fut voté par acclamation.

On assure que Racine fut engagé à répondre au nouveau candidat que lors même qu’il n’y aurait pas de place vacante, il n’y avait pas d’académicien qui ne fût ravi de mourir pour lui en faire une. C’était pousser un peu loin l’hyperbole poétique. « Nos prédécesseurs, dit d’Alembert, étaient, comme l’on voit, autant de Décius prêts à s’immoler pour l’honneur de la patrie. »

Mais le protecteur de l’Académie, Louis XIV, se montra en cette occasion, observe l’écrivain contemporain qui raconte ce fait, plus difficile que L’académie elle-même ; la grande s de M. le duc du Maine empêcha le roi de donner son consentement à cette élection. Ce fut Thomas Corneille qui fut nommé à la place de son frère.
 
Jésus est né vers l’an 7 ou 5 avant Jésus-Christ

Le début de l’ère chrétienne a été fixé à la naissance de Jésus, c’est à dire que l’année 1 du calendrier chrétien correspond à la naissance supposée du Christ : on l’appelle l’Anno Domini (An du Seigneur). Or les historiens actuels situent en fait sa naissance quelques années avant notre ère, soit quelques années avant J.-C. !

Cela parait paradoxal que Jésus soit né “avant Jésus Christ”, mais est dû au fait que sa naissance a été déterminée par le moine Denys le Petit au VIè siècle, en se basant sur des travaux précédents, pas très exacts et souvent partiaux. Le calendrier chrétien a été fixé avec cette date pour point de départ.

Pourtant, l’année de naissance de Jésus n’est pas précisément connue. Les évangiles de Matthieu et Luc la situent sous le règne d’Hérode Ier le Grand, qui s’achève en 4 avant notre ère. De ce fait, selon les travaux d’historiens récents, Jésus Christ serait né entre 7 et 5 avant J.-C..

Il s’agissait surtout pour l’Église de fixer un symbole pour débuter l’ère chrétienne, l’inexactitude était alors moins préoccupante. Ainsi, le jour de naissance du Christ, fixé au 25 décembre durant le IVè siècle, est également symbolique, afin de coïncider avec le Sol Invictus, une fête romaine.
 
La brioche de Marie-Antoinette


Un jour qu'une délégation de vilains venait à Versailles informer sa Majesté Louis XVI que mine de rien à Paris on crevait la dalle, et qu'en plus ces manants faisaient grand bruit sous les fenetres de sa majesté, criant "du pain ! du pain ! du pain !", Marie-Antoinette, agacée de ne pouvoir suivre "Les chiffres et les lettres" sur Antenne 2 (a l'epoque c'etait encore Antenne 2) déclara superbement: "si ils n'ont pas de pain, qu'ils mangent de la brioche".

On ignore si elle était cynique ou trétrétré blonde... Encore que... La suite nous le dira. :D
 
Winston Churchill

Monsieur Churchill, invité à une soirée mondaine, se trouve aux prises avec une harpie mal embouchée décidée à lui dire ses quatre verités... "Elle lui tint à peu pres ce langage" comme dirait l'autre:

"Monsieur si vous etiez mon mari, je metterais du poison dans votre café"

Réponse: "Madame si vous etiez ma femme, moi, je le boirais" :D
 
Anecdotes etranges sur Marie Stuart et son execution:Le bourreau était saoul et eut besoin de trois coups de hache.

Après le premier Marie dut l'encourager pour achever la besogne
 
Le terme OK vient de la Guerre de Sécession : tous les jours, l'Etat Major Nordiste compilait le nombre de pertes par secteurs dans un registre en indiquant le nombre de tué à coté d'un K pour "Killed", ce qui donnait
25K
12K
etc...

Les bons jours dans les bons secteurs sont ceux où l'on avait aucun mort, soit 0 K, devenu par la suite OK...
 
Intéressent a lire Merci benaulit !

Sur les manière de Napoléon je copie/colle ce que j'ai pu lire :

"Napoléon n’avait aucune pudeur...
Il ne se faisait aucune idée de la décence que la bonne éducation inspire ordinairement à toute personne bien élevée ( Madame de Rémusat ).
A l’île Lobau, en 1809, Il faisait sa toilette au milieu de la troupe comme si de rien n’était.
L’Empereur manges très vite, peu proprement, met souvent la main au plat, fait beaucoup de taches, passe de l’entrée au hors d’œuvre pour revenir au rôti. Le tout est arrosé de chambertin très mouillé d’eau.

Au sujet de Mademoiselle Duchesnois…
Mademoiselle Duchesnois l’attend, on le lui rappelle.
Napoléon, absorbé par son travail, lance : Qu’elle attende !
Et y pensant un peu, plus tard :
Qu’elle se déshabille el qu‘elle se couche !
Mais, toujours absorbé, il continue de travailler.
Lorsqu’on lui rappelle qu’elle est toujours là, il ordonne :
Qu’elle se rhabille et qu’elle s’en aille !"

La source : http://www.histoire-en-questions.fr/
 
Savez-vous d'où vient le mot snob ? Il signifie en fait sine nobilitas (sans noblesse en latin) et était inscrit dans les registres universitaires au Moyen-âge pour distinguer les étudiants.

Par la suite, ce mot a été repris pour désigner ceux qui exprimaient les valeurs de la Noblesse sans en avoir les droits !
 
Quel est le plus grand nauffrage de tous les tps en nombre de morts ?












NON...ce n'est pas le Titanic !

Mais un paquebot allemand, le Cap Arcona, sombra en 1945 et qq 7 000 à 8 000 passagés mourrairent noyés.

Les survivants ont été fusillé par les SS sur le plages qu'ils avaient réussi a rejoindre.

Il est intéressant de noter qu'ils s'agissaient de déportés issus des camps de concentration et que ce sont des avions Anglais qui ont coulé le navire.
 
mieux encore : ( si on peut dire ça comme ça ... )

Plus ou moins à la même époque, le "Wilhelm Gustloff", un navire allemand, partit de Dantzig, rempli de réfugiés allemands fuyant l'avancée soviétique. La Prusse-Orientale, étant une terre germanophone en pleine Pologne!

A la fin de janvier 1945, une dizaine de milliers de personnes vont s'entasser sur les ponts du "Wilhelm Gustloff", un navire de croisière prévu pour 1800 personnes. Dans la soirée, un sous-marin russe repère le paquebot et tire quatre torpilles.

Cette nuit-là d'hiver, il faisait moins 15 degrés et les canots de sauvetage étaient coincés par la glace. Le Wilhelm Gustloff coula en une heure, la panique fut affreuse.

Sur plus de dix mille embarqués, 996 rescapés seulement furent recueillis par des navires accourus au secours.

Près de 9300 personnes moururent dans ce naufrage! (chiffre Wikipédia)
 
La fourchette est arrivée en Europe dans le courant du XIème siècle. Cette coutume a été importée à Venise par Theodora, soeur de l'Empeureur romain d'Orient, lorsqu'elle épousa le doge Domenico Selvo en 1077.

La dogeresse ne portait jamais la nourriture à sa bouche avec les doigts mais avec une espèce de fourchette en or. Cet ustensile était donc connu à Venise bien avant son usage en France, où il n'apparut que vers la fin du XIVème siècle.
 
Savez vous d'ou vient l'expression jus de chaussette qui designe actuellment un mauvais café ?

Et bien c'est simple Louis 14 dit le rois soleil pour faire son café prennait l'une de ses chaussettes en soie pour la remplir de cafe moulu (non pas avec les pieds) pour ensuite la mettre infusé dans un tasse. D'ou faire du jus de chausette.
 
Une anecdote que j’aime bien :

Pendant une partie de chasse, le roi Henry 4(le roi de France) s’était en poursuivant une proie, détaché de son groupe ; rencontrant un paysan sur son chemin, il lui demande ce qu’il fait perdu dans les bois, le paysan lui rétorque qu’il est là parce que son rêve est de voir le roi.

Henry 4 à l’esprit facétieux , ne résiste à l'envie de l'invité à prendre place sur le cheval en lui promettant qu’il irait lui présenter le roi.
Arrivé au milieu de la foule, le paysan lui demande comment faire pour reconnaître son souverain, à cette interrogation légitime, Henry4 répond que le roi sera le seul de l’assemblé à ne pas se courber tout en se découvrant la tête.
Le paysan se met à scruter la foule de chasseur, puis embêté demande à son partenaire, je ne le vois pas , ils ont tous retiré leurs chapeaux et se sont tous courbés.
Et Henry 4 de répondre, du tout, toi et moi on a encore notre chapeau, de ce fait , en toute logique, le roi c'est soit toi, soit moi :D.
 
Sainte Catherine

Le 25 Novembre, jour de la Sainte Catherine, est le jour des Catherinettes. On y fête les jeunes filles de 25 ans qui ne sont pas encore mariées.:)
La tradition veut qu'elles portent un chapeau extravagant aux tons jaunes et verts confectionné pour ou par elles, à leur image. Quelle est l'origine de cette tradition?
Découvrez la vie incroyable de Catherine d'Alexandrie, sainte, martyre et docteur de l'Eglise.


Très intelligente, elle suit les cours des plus grands maîtres chrétiens et on dit qu'elle réussit à démontrer à 50 grands philosophes d'Alexandrie la vanité des idoles et la fausseté de leur foi, jusqu'à les convertir tous.

Impressionné, l'empereur Maxence lui propose un mariage royal, qu'elle refuse par fidélité envers son mari mystique. Humilié, l'empereur lui fera subir le supplice de la dislocation des membres sans succès, puis le supplice de la roue duquel elle sort indemne. Elle finira décapitée le 25 Novembre 307 et deviendra la seule Sainte du paradis à posséder trois auréoles : la blanche des vierges, la verte des docteurs et la rouge des martyrs.
 
Ce sont les conquistadors espagnols qui ont réintroduit le cheval sur le continent américain où il avait disparu depuis plusieurs millénaires. Les Amérindiens, n'ayant jamais vu de chevaux auparavant, ont pris pour des dieux ces hommes perchés sur des montures.

Cortez aurait d'ailleurs déclaré : "Nous devons notre victoire à Dieu et à nos chevaux"
 
Il fut un temps ou louis XIV avait une fistule ( en gros il devait avoir vachement mal au c... ). Operation etc... le roi est sauf. Mme de Maintenon l'invite alors a l'institut qu'elle a cree grace a ses dons. La directrice de cet institut ecriva pour cette occasion une petite chanson:

Grand Dieu sauve le roi!
- Long jours à notre roi!
- Vive le roi!
- A lui victoire
- Bonheur et gloire
- Qu’il ait un règne heureux
- Et l’appui des cieux!

Cette chansonnette deviendra "l'hymne" de l'institut. Mme de Maintenon decide de mettre ses paroles en musique, c'est tellement plus joli. Elle passe commande au compositeur Lully d'une melodie.


Quelques dizaines d'annees plus tard, Haendel le grand compositeur allemand (a ce qu'il parait il etait mauvais, les avis sont partages enfin bref) fit un tour a paris avant de repartir en angleterre ou il etait au service de la cour. Il eu connaissance de cette chanson qui lui plut immediatement et copia les paroles et la musique . De retour en angleterre, sans aucun scrupules ,il la traduisa mot pour mot, la signa pour en etre l'auteur et la presenta a son roi, George 1er a l'epoque.

Enthousiate, le Roi george en fit son hymne...God save the King.

Qui bien sur se transforme en God save the Queen selon le sexe du monarque en vigueur.

Moralite :

Comment expliquer aux anglais, si fier de leur monarchie et de leur hymne ( ce qui est tout a fait louable par ailleurs) qu'elle fut composee pour le derriere d'un roi de France.......:D:D
 
c'est beaucoup de travaille....je vais de site en site...de forum en forum, pour vous poster les plus sympas ! ;)


thanks ;)

moi je verrais si j'en trouve pendant mes révisions. celles que j'ai sont pas très folichonnes, c'est plus de l'anecdotiques politiques, géopolitiques (en ligne de mire en ce moment pour moi c'est la Grande Bretagne et son pragmatisme colonial au XIXe)
 
thanks ;)

moi je verrais si j'en trouve pendant mes révisions. celles que j'ai sont pas très folichonnes, c'est plus de l'anecdotiques politiques, géopolitiques (en ligne de mire en ce moment pour moi c'est la Grande Bretagne et son pragmatisme colonial au XIXe)

au contraire....c'est tres instructif !

je t'invite à les poster quand tu en aura le temps ;)
 
mai 1944,un membre important du service d'espionnage anglais est capturé par les forces allemandes;apres plusieurs jours de torture,il avoue que le débarquement est imminent et qu'il se produira en Normandie,l'officier allemand accourt et annonce la nouvelle à son chef qui en réfere au chef supreme,réponse de hit-ler:

-c'est du bluff,le débarquement aura lieu plus au nord,renforcez la sécurité dans le nord de la France

1 mois plus tard,les forces alliées débarquaient en normandie.
 
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