@patouch
Il y a eu des discussions abondantes sur l'enfer depuis à peu près un ou deux siècles, et maintenant, la plupart des théologiens sont d'accord sur trois choses :
- les souffrances de l'enfer ne sont pas forcément des tortures physiques comme dans les anciennes peintures. Les allusions à des tortures crues dans les anciens textes sont prises davantage métaphoriquement. L'enfer peut être un lieu de malheur sans instruments de tortures!
- l'enfer est choisi. Les gens ne sont pas jetés en enfer contre leur gré. Ils y vont parce qu'ils le veulent, et qu'ils veulent se séparer de la présence d'un Dieu qui leur serait insupportable. L'enfer, c'est le repli sur soi plutôt que la reconnaissance de Dieu et le repentir.
- L'enfer ne concerne qu'une petite minorité de perdus tout au plus. Il est difficile de déchoir au point d'être candidat à l'enfer. Si la majorité des humains allait en enfer, Dieu aurait raté son œuvre. En fait l'enfer est peut-être une possibilité de déchéance qui n'a jamais été atteinte par qui que ce soit. On peut croire en l'enfer éternel éternellement vide. Ça ne veut pas dire que l'enfer était illusoire ou inventé.