Céline Caron rejoint VERITY France
Mon fils, Quentin 18 ans, se fait injecter le 4 juillet 2021 et on nous informe que les effets secondaires sont possiblement de la fièvre et des maux de tête, peut- être quelques courbatures..
Le lundi Quentin se sent malade, comme une petite grippe, on nous avait prévenu, je ne m’inquiète pas.
Le mardi et le mercredi pareil, il reste au lit.
Le jeudi je le retrouve sur le canapé, de la glace sur le thorax en me disant maman, j’ai vraiment trop mal, ça ne passe pas avec le doliprane.
Heureusement que j’ai regardé sur internet et vu que des myocardites avaient été recensées dans d‘autres pays pour les hommes jeunes..
Etonnement aucun écho en France, JAMAIS personne ne m’a mise en garde.
Nous filons donc dans un premier temps à la maison de garde, le médecin nous envoie immédiatement aux urgences.
Aux urgences, pas le droit pour moi de rentrer puisqu’il est (tout juste) majeur, 3 heures d’attente ou je commence à me liquéfier.
Enfin les médecins me font rentrer, assoir et m’annoncent que mon fils a contracté une myocardite, que ses marqueurs cardiaques (qui annoncent un infarctus) sont tellement hauts qu’il n’aurait sans doute pas passé la nuit si nous ne nous étions pas rendus aux
urgences.
Il a passé 8 jours à l’hôpital, 4 en réanimation et 4 en soins intensifs cardiologie.
Il a fait de multiples examens qui sont revenus négatifs, ils ont donc été obligés de se rendre à l’évidence que c’est l’injection qui a provoqué cette pathologie.
Je suis tombée sur des médecins consciencieux qui ont vraiment fait remonter le cas à l’ARS.
Aujourd’hui, même si mon fils va mieux et qu’il n’aura sans doute aucune séquelle, il est profondément changé.