Chevènement disait : "Un ministre, ça ferme sa gueule ou ça démissionne". Non seulement R. Dati l'a ouvert mais en plus, elle s'est mise en avant quitte à se brûler les ailes qui lui ont permis son ascension. Petite erreur. La période de grâce n'a pas duré et elle n'est pas Sarko, çàd indélogeable et bling bling par ci par là !!!
Je souris quand on parle de compétences. Comme si dans un forum, l'on pouvait juger du professionnalisme d'une ministre qui n'a fait qu'appliquer le programme annoncé par Sarkozy autrement dit, réforme et refonte de la carte judiciaire, cas des mineurs multirécidivistes criminels, etc.. Sans compter que dans un ministère, ce n'est pas le Ministre qui fait le travail mais les hauts fonctionnaires et la technostructure qui gravitent autour. P-e dans la forme ? Très certainement. L'idée de supprimer le juge d'instructions est une idée "de" Sarkozy et non de R. Dati. Et encore, cette idée a soulevé la polémique. Sarkozy a le tort de se saisir de dossiers brûlants pour plaire à l'opinion publique (scandale d'Outreau), de les saisir à chaud en pondant des lois et/ou des projets qui souvent s'avèrent difficiles à mettre en oeuvre car déconnectés de la réalité législative et des corporatismes; forts en France et la justice n'y fait pas exception. C'est comme cette rencontre sociale programmée aujourd'hui ou encore les nbreuses idées esquissées çà et là lors de l'entrevue télévisée au début perçue comme une réussite autosatisfaite. Comme acoudé à un comptoir, un dimanche ensoleillé, on pense ou du moins, on affabule. L'échec de R. Dati, c'est avant tout l'échec de la politique de N. Sarkozy mais c'est elle qui en paie les frais. Comme toujours. Pour le moment, rien d'exceptionnel en somme.
Autre élément qui semble-t-il a échappé à certains intervenants qui, une fois de plus, ne brillent pas par leur solidarité (je me risquerais à dire solidarité féminine mais je crains de me faire flinguer ). Le fait que R. Dati soit femme est un lourd handicap au pays de Louis XIV. Qui a le sentiment auj. qu'au sein du gouvernement Fillon (ou plutôt Sarkozy) que les femmes brillent ? Un temps, la première ministre de Mitterrand Edith Cresson en avait fait les frais. L'on s'attelait plus à la taille de ses talons qu'à celle de ses compétences. On continue tout en changeant les acteurs. La donne est la même. La politique reste une affaire d'hommes. Fadela Amara fait de la figuration et a si peu de budget que son ministère - amer -, n'a pas de poids. Autre classique, la sainte Christine Boutin, elle aussi déclassée. Sarko aurait été déçue par la carte tradi catho de cette dernière peu en odeur de sainteté avec F. Amara. La Ministre de l'Economie, Christine Lagarde, ex avocate émérite ne déroge pas à la règle. Qui se rappelle d'un de ces projets de loi ? Le bouclier fiscal ? C'est Sarko. Les heures supp défiscalisé ? C'est Sarko. le plan TEPA ? C'est Sarkoko. Par contre, les prévisions de croissance foireuses et les erreurs de communication ? C'est Lagarde qui se les coltinent. Enfin, les potins, c'est encore pour Lagarde. Au dernier sommet du G20, il paraîtrait que Bush en pinçait pour elle. Lagarde s'amusait plus à prendre des photos et se faire voir qu'autre chose. Même le plan de relance est porté par un repêché de la chiraquie, P. Devedjian dans une confusion et un mélange des genres que le Ministre du budget, E. Woerth, ne semble pas tant apprécier, mal à l'aise face aux caméras. And so on and so for dirait-on en terre anglosaxonne. Les exemples sont légions.
+@+
Je souris quand on parle de compétences. Comme si dans un forum, l'on pouvait juger du professionnalisme d'une ministre qui n'a fait qu'appliquer le programme annoncé par Sarkozy autrement dit, réforme et refonte de la carte judiciaire, cas des mineurs multirécidivistes criminels, etc.. Sans compter que dans un ministère, ce n'est pas le Ministre qui fait le travail mais les hauts fonctionnaires et la technostructure qui gravitent autour. P-e dans la forme ? Très certainement. L'idée de supprimer le juge d'instructions est une idée "de" Sarkozy et non de R. Dati. Et encore, cette idée a soulevé la polémique. Sarkozy a le tort de se saisir de dossiers brûlants pour plaire à l'opinion publique (scandale d'Outreau), de les saisir à chaud en pondant des lois et/ou des projets qui souvent s'avèrent difficiles à mettre en oeuvre car déconnectés de la réalité législative et des corporatismes; forts en France et la justice n'y fait pas exception. C'est comme cette rencontre sociale programmée aujourd'hui ou encore les nbreuses idées esquissées çà et là lors de l'entrevue télévisée au début perçue comme une réussite autosatisfaite. Comme acoudé à un comptoir, un dimanche ensoleillé, on pense ou du moins, on affabule. L'échec de R. Dati, c'est avant tout l'échec de la politique de N. Sarkozy mais c'est elle qui en paie les frais. Comme toujours. Pour le moment, rien d'exceptionnel en somme.
Autre élément qui semble-t-il a échappé à certains intervenants qui, une fois de plus, ne brillent pas par leur solidarité (je me risquerais à dire solidarité féminine mais je crains de me faire flinguer ). Le fait que R. Dati soit femme est un lourd handicap au pays de Louis XIV. Qui a le sentiment auj. qu'au sein du gouvernement Fillon (ou plutôt Sarkozy) que les femmes brillent ? Un temps, la première ministre de Mitterrand Edith Cresson en avait fait les frais. L'on s'attelait plus à la taille de ses talons qu'à celle de ses compétences. On continue tout en changeant les acteurs. La donne est la même. La politique reste une affaire d'hommes. Fadela Amara fait de la figuration et a si peu de budget que son ministère - amer -, n'a pas de poids. Autre classique, la sainte Christine Boutin, elle aussi déclassée. Sarko aurait été déçue par la carte tradi catho de cette dernière peu en odeur de sainteté avec F. Amara. La Ministre de l'Economie, Christine Lagarde, ex avocate émérite ne déroge pas à la règle. Qui se rappelle d'un de ces projets de loi ? Le bouclier fiscal ? C'est Sarko. Les heures supp défiscalisé ? C'est Sarko. le plan TEPA ? C'est Sarkoko. Par contre, les prévisions de croissance foireuses et les erreurs de communication ? C'est Lagarde qui se les coltinent. Enfin, les potins, c'est encore pour Lagarde. Au dernier sommet du G20, il paraîtrait que Bush en pinçait pour elle. Lagarde s'amusait plus à prendre des photos et se faire voir qu'autre chose. Même le plan de relance est porté par un repêché de la chiraquie, P. Devedjian dans une confusion et un mélange des genres que le Ministre du budget, E. Woerth, ne semble pas tant apprécier, mal à l'aise face aux caméras. And so on and so for dirait-on en terre anglosaxonne. Les exemples sont légions.
+@+