Golshifteh
Iesus Nazarenus Rex Iudæo
Comme birdman l'a clairement relevé, on justifie le caractère immoral de l'homosexualité en objectant que si cette même pratique est acceptée, il doit en aller de même pour l'inceste. Ce qui semble, somme toute, et de façon difficilement contestable, logique : Quand l'inceste concerne deux individus consentants, il ne convient pas de soulever un problème d'ordre éthique.
Cependant, on oublie un élément fondamental. Si le rejet de l'inceste est quasi-systématique dans les sociétés humaines de tout temps, ce n'est sans aucun doute pas " pour rien ".
On peut lire l'anthropologue Claude Lévi-Strauss, récemment décédé (que Dieu ait son âme), pour comprendre que l'inceste pose un problème d'ordre structurel.
Je m'explique : Ce qui définit chaque individu, dans les sociétés patrilinéaires (dont le pilier essentiel est la famille), c'est sa place. Autrement dit si je suis Golshifteh, c'est parce que je suis la sur de., qui lui même est le père de. etc. De la même manière, un pion dans un jeu de Dames n'est identifié qu'en fonction d'un rapport qu'il entretient avec les autres pions. Il n'existe que par sa situation en fonction de. Il en va de même pour chaque individu, qui ne doit son identité qu'à un rapport à sa sphère interne (famille) dont il se détache progressivement pour engendrer de nouveaux rapports avec le monde externe. Schématisons : Je suis la petite sur de. qui n'est pas mon petit ami : Ce petit ami, c'est dehors que je vais le chercher. Mon identité naît de cette double position qui n'est surtout pas confondue, je suis sur de celui qui comme moi fut engendré par papa et maman, et petite amie de cet être du dehors, cette altérité radicale qui me jette en pleine société.
En ce sens, confondre les générations, et/ou refuser l'échange exogamique par une entrée dans l'échiquier social, revient à nier un cabrement à l'endroit de l'inceste qui agit comme opérateur d'identité. Or nier son identité c'est à la fois se nier soi même, et supposer le démantèlement d'une sphère sociale qui doit son équilibre à la rencontre d'altérités, elles-mêmes à l'origine d'identités (formation d'une nouvelle" famille ").
Je tiens à rappeler, au cas où certains n'y penseraient pas que l'homosexualité, au même titre que l'hétérosexualité, et la bisexualité (on l'oublie souvent, celle-là), est une orientation sexuelle. L'inceste est un comportement (repli sur sa sphère interne première et confusion dans l'identité) qui tolère toute orientation sexuelle.
Comme vous le voyez, la comparaison est fort maladroite.
Cependant, on oublie un élément fondamental. Si le rejet de l'inceste est quasi-systématique dans les sociétés humaines de tout temps, ce n'est sans aucun doute pas " pour rien ".
On peut lire l'anthropologue Claude Lévi-Strauss, récemment décédé (que Dieu ait son âme), pour comprendre que l'inceste pose un problème d'ordre structurel.
Je m'explique : Ce qui définit chaque individu, dans les sociétés patrilinéaires (dont le pilier essentiel est la famille), c'est sa place. Autrement dit si je suis Golshifteh, c'est parce que je suis la sur de., qui lui même est le père de. etc. De la même manière, un pion dans un jeu de Dames n'est identifié qu'en fonction d'un rapport qu'il entretient avec les autres pions. Il n'existe que par sa situation en fonction de. Il en va de même pour chaque individu, qui ne doit son identité qu'à un rapport à sa sphère interne (famille) dont il se détache progressivement pour engendrer de nouveaux rapports avec le monde externe. Schématisons : Je suis la petite sur de. qui n'est pas mon petit ami : Ce petit ami, c'est dehors que je vais le chercher. Mon identité naît de cette double position qui n'est surtout pas confondue, je suis sur de celui qui comme moi fut engendré par papa et maman, et petite amie de cet être du dehors, cette altérité radicale qui me jette en pleine société.
En ce sens, confondre les générations, et/ou refuser l'échange exogamique par une entrée dans l'échiquier social, revient à nier un cabrement à l'endroit de l'inceste qui agit comme opérateur d'identité. Or nier son identité c'est à la fois se nier soi même, et supposer le démantèlement d'une sphère sociale qui doit son équilibre à la rencontre d'altérités, elles-mêmes à l'origine d'identités (formation d'une nouvelle" famille ").
Je tiens à rappeler, au cas où certains n'y penseraient pas que l'homosexualité, au même titre que l'hétérosexualité, et la bisexualité (on l'oublie souvent, celle-là), est une orientation sexuelle. L'inceste est un comportement (repli sur sa sphère interne première et confusion dans l'identité) qui tolère toute orientation sexuelle.
Comme vous le voyez, la comparaison est fort maladroite.