A t'on reelement un libre arbitre en islam

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que dit le coran​

– Tout d’abord, cf. note 1 & 2, rappelons qu’aucun verset n’énonce la croyance à al–qaḍâ’/prédestination wa al–qadar/Décret. De plus, le terme-concept al–qaḍâ’ n’est pas employé par le Coran, il s’agit là d’un concept théologique forgé à partir de l’emploi du verbe coranique qaḍâ indiquant soit la prédétermination de toute éternité soit l’accomplissement en notre réalité d’un arrêt divin. De même, la forme déterminée al–qadar, qui ne doit pas être confondue avec al–qadr,[9] est elle aussi absente du Coran. Ceci étant précisé, de nombreux versets ont été mis en jeu au service de l’institution sunnite de ce sixième point de dogme surajouté. Nous envisagerons donc les principaux en suivant la présentation des trois concepts en cause quant à notre problématique : al–qaḍâ’ ; al–qadar ; al ikhtiyâr.

a– Al–qaḍâ’. Compris comme indiquant la prédéterminationprédestination absolue de tout acte humain, citons le verset suivant selon le sens courant : « c’est Dieu qui vous a créés, vous et ce que vous faites/ta‘malûna ».[10] Argument maximaliste : Dieu serait donc le seul Agent en Sa création et l’Homme un simple exécutant. Cependant, ce verset n’est pas une sentence isolée et son contexte d’insertion ne relève en rien d’une théorisation sur le Destin. En effet, en ce passage ce n’est point Dieu qui parle, mais Abraham dont il est rapporté une polémique entre lui et les polythéistes de son peuple, vs83-99. Abraham leur reproche d’adorer des divinités dénuées de réalité et de tout pouvoir et leur fait observer la stupidité de leurs croyances : « Adorez-vous ce que vous sculptez vous-mêmes dans la pierre ! », v95, c’est-à-dire au lieu d’adorer Dieu votre créateur. Notre v96 se comprendrait donc comme suit : « alors que Dieu vous a créés ainsi que ce que vous avez fabriqué/ta‘malûna [c.-à-d. vos idoles de pierre] ».[11] Ce propos est d’évidence sans rapport avec la question théologique de la prédestination et donc aussi avec celle du libre arbitre qui serait ici prétendument rejeté. Malgré tout, si telle était la signification voulue, cela supposerait que Dieu s’attribue la fabrication de statues que par ailleurs Il rejette par la narration même de ce récit. Aussi, est-il plus cohérent de comprendre le segment wa mâ ta‘malûna ordinairement traduit avec la particule « » prise comme pronom relatif : « et ce que vous fabriquez », en considérant que cette même particule « » est ici interrogative ou exclamative, donc : « que faites-vous donc ? » ou « que faites-vous donc ! », d’où : « Adorez-vous ce que vous sculptez vous-mêmes dans la pierre alors que Dieu vous a créés ! Que faites-vous donc ! », vs95-96.
 
Une autre locution coranique est régulièrement versée au dossier de la prédestination/al–qadâ’ : « mais vous ne voudrez que si Dieu veut », S81.V29, de même en S76.V30 et selon une légère variante en S74.V56. Là encore, cette expression est constamment citée pour affirmer la négation totale du libre arbitre et la prédestination absolue de tout ce que nous accomplissons. Si telle était la signification voulue, nous serions de fait des automates programmés et il n’y aurait aucun sens à ce que Dieu nous incite à agir, par exemple à faire le bien et combattre le mal ! Or, pour les trois versets cités, l’on remarque que le verset immédiatement antérieur appelle l’homme à faire justement un choix, celui du bon chemin ex. : « … Qui donc veut [verbe shâ’a] qu’il prenne un chemin vers son Seigneur », S76.V28. Cette capacité à décider reconnue à l’Homme est alors immédiatement suivie du complément suivant : « mais vous ne voudrez [verbe shâ’a] que si Dieu veut [verbe shâ’a] », v29. Si nous entendions cela selon le sens qui lui est attribué, une contradiction évidente serait générée : appel au libre arbitre et rappel de l’absolue emprise de Dieu sur nos propres actes ! Cette situation a rendu perplexes bien des exégètes, car du fait qu’ils croyaient à la totale prédestination divine ils ne pouvaient résoudre l’aporie qu’implique cette antinomie. La même formulation doit donc être comprise selon un degré conceptuel différent : si l’Homme dispose du libre arbitre : « qui donc veut qu’il prenne un chemin vers son Seigneur », v29, c’est qu’il possède la capacité de choisir, vouloir ; or cette faculté lui est ontologique et le distingue fondamentalement comme le montre le récit coranique relatif à l’Archétype Adam/Elle.[12] Aussi, le libre arbitre humain repose-t-il sur une volonté divine préexistante expliquant qu’il soit ici rappelé que « vous ne voulez [c.-à-d. de par votre capacité propre de décision] si ce n’est [illâ] que parce que [an] Dieu l’a voulu [c.-à-d. qu’Il a voulu antérieurement qu’il en soit ainsi par l’attribution qu’Il vous fit de cette capacité] », v30.[13] Ainsi, disposition au libre arbitre de l’homme et prédétermination divine sont en cohérence. Les interprétations de ces versets-clefs, toutes en faveur du déterminisme absolu/al–qadâ’ étant à présent déconstruites, il en est à priori de même pour l’ensemble des versets en apparence équivalents.


b–
Al–qadar. Compris comme indiquant le Décret divin/al–qadar, de nombreux énoncés coraniques expriment clairement ces interventions divines en notre réalité, ex. : « C’est ainsi, Dieu crée ce qu’Il veut et, lorsqu’Il décide d’une chose, il n’a qu’à dire à son propos : « Sois ! », et elle est. »[14] Indéniablement, il s’agit de la manifestation de la Toute-puissance de Dieu intervenant dans l’ordre de Sa création comme Il veut et quand Il veut. Cependant, cette irruption de la volonté de Dieu en notre réalité est à distinguer de la manifestation de Sa Toute-puissance par laquelle Il a créé les Mondes exprimée par al–qadâ’ ou Prédétermination : « La Louange est à Dieu qui créa les Cieux et la Terre et établit les ténèbres et la lumière… »[15] ; « Il est Celui qui créa pour vous ce qui est sur Terre, tout. De même, Il exerça Son autorité sur les ciels et les harmonisa en sept Cieux ; Il est de toute chose savant. »[16] Deux niveaux d’intervention de Dieu sont donc à l’œuvre en notre réalité : la Toute-puissance créatrice principielle pré-temporelle/al–qaḍâ’ et la détermination temporelle/al-qadar, intervention ponctuelle de la volonté divine, du reste toutes deux exprimées en un même verset : « Concepteur des Cieux et de la Terre qui, lorsqu’Il décrète une chose, n’a qu’à dire : « Sois », et elle est ! »[17]

 
c– Al–ikhtiyâr. Compris comme indiquant le libre arbitre de l’Homme, il est indiscutable que nous trouvons dans le Coran des versets l’affirmant sans ambiguïté, ex. : « …tout être de ce qu’il accomplit est responsable. »[18] ; « …qui veut croit et qui veut dénie … »[19] Nous pouvons aussi lire ce passage : « Vraiment, nul ne portera le fardeau d’autrui, l’Homme n’obtient que ce à quoi il s’efforce et son effort sera examiné. »[20] Enfin, le verset pour nous le plus explicite et indiscutable est le suivant : « Il [l’homme] a réfléchi/fakkara et il a décidé/qaddar ».[21] L’Homme est donc libre d’agir et, logiquement, il est alors responsable de ses actes. Ceci a pour conséquence directe que les actions de l’Homme impactent le monde en lequel il vit : « La sédition est apparue sur terre et sur mer à cause de ce qu’ont accompli de leurs propres mains les hommes… »[22] L’on en déduit donc directement qu’au sein de la création de Dieu il y a pour l’Homme un espace de vie et de liberté indépendamment de la gouvernance divine, c’est-à-dire ne relevant ni de la Prédétermination/al–qaḍâ’ ni du Décret/al–qadar. De même, l’on peut en conclure que le mal ici-bas ne vient pas de Dieu, mais des hommes, ce qui est clairement exprimé en ce verset : « Ce qui vous atteint comme malheur vient de ce qu’ont accompli vos propres mains, et Il passe sur beaucoup ! »[23] À titre complémentaire, nous pouvons lire l’explicite de ce verset : « En vérité, Dieu commande la justice, la bienfaisance et l’assistance aux proches et Il réprouve l’immoralité, le blâmable et l’excès. Il vous exhorte afin que vous vous en souveniez ! »[24] Par ailleurs, l’on note qu’à l’image des versets cités, les références coraniques postulant du libre arbitre sont toujours contextuellement en lien avec le Jour du Jugement et/ou la question de la foi personnelle/al–îmân en tant qu’acceptation de la Foi ontologique ou de son déni/kufr.[25] C’est qu’en effet la question du libre arbitre est fondamentale en regard du Jugement Dernier quand les hommes auront à rendre compte de leurs actes, finalité et sens de notre existence où le bien-agir et la foi sauvent et leurs contraires damnent. À partir de ces simples observations, il est tout à fait légitime de déclarer erroné l’énoncé du sixième point de croyance ajouté au credo coranique par l’Islam : « croire au Décret divin/qadar, qu’il soit en bien ou en mal ».

Puisque l’homme dispose de son libre arbitre pour, justement, être responsable de ses actes au Jour du Jugement, il nous est à présent possible d’aborder le sujet sous l’aspect le plus central qu’il revêt : Dieu guide-t-Il qui Il veut et égare-t-Il qui Il veut ?
 
Justice divine ou arbitraire divin ? Si nous avons traité la problématique d’amont, approches théologiques pures quant à la Prédétermination/al–qaḍâ’ et le Décret/al–qadar, affirmer que selon le Coran « Dieu égare qui Il veut et guide qui Il veut » et « Dieu pardonne à qui Il veut et châtie qui Il veut »[26] pose de manière cruciale la question de l’équité du Jugement Dernier. Comment, si nous ne disposons pas du libre arbitre, si nous ne sommes pas libres de nos actes, comment pourrions-nous être jugés pour ce qu’en réalité Dieu aurait de toute éternité imposé que nous commettions ? Comment, si Dieu châtie ou pardonne selon uniquement Son bon vouloir admettre un tel arbitraire ? Totalement tributaire de l’arbitraire divin, le croyant serait alors ballotté entre crainte [d’être égaré par Dieu] et espoir [d’être par Lui pardonné]. En toute logique, sa relation à Dieu ne serait qu’incertitude et angoisse ! Au juste, Dieu punirait-il celui qu’Il aurait guidé et pardonnerait-Il celui qu’Il aurait guidé ? !

Afin de résoudre ce paradoxe et de rétablir la cohérence coranique, il suffit de comprendre différemment la locution type « Dieu guide qui Il veut » et ses équivalents. En effet, il est tout à fait possible de l’entendre comme suit : « Dieu guide qui veut », c’est-à-dire : Dieu guide celui qui veut, en d’autres termes celui qui aspire à ce qu’Il le guide. Ce renversement est grammaticalement sûr puisque, soit le pronom man/qui est complément, et alors Dieu est le sujet du verbe yashâ’u/Il veut et, en ce cas, l’on comprend : Dieu guide qui Il veut, soit le pronom relatif man/qui représente le sujet de ce même verbe yashâ’u/il veut, le sens est alors : Dieu guide qui veut, c’est-à-dire Dieu guide qui veut être guidé, qui le souhaite et l’espère de son Seigneur. Il ne s’agit point là d’une pure spéculation, car nous avons confirmation de cette lecture au segment suivant : « Dieu guide vers Lui qui y consent ».[27] À contexte égal, l’antithèse le vérifie aussi : « Ceux qui réfutent Nos signes sont sourds et muets, enténébrés. Qui veut, Dieu le laisse s’égarer, et qui veut, Il le met sur une voie de rectitude. »[28] L’on notera en ce verset l’antéposition à deux reprises du verbe yashâ’u/il veut, laquelle lève toute ambiguïté grammaticale.[29] L’Homme se détermine donc lui-même,[30] il peut nier les Signes de Dieu et alors Dieu le laisse libre de « s’égarer »,[31] comme il peut aussi accepter la seigneurialité divine et, subséquemment, Dieu lui indique la voie à suivre lui permettant de se bien-guider pour Le trouver : « Il le met sur une voie de rectitude ». Ainsi, n’est-ce point Dieu qui égare qui Il veut et, inversement, guide qui Il veut.[32] L’on ne peut donc supposer que la volonté de Dieu s’exercerait contre le libre arbitre des hommes au point qu’elle les égarerait, ce sont eux qui par eux-mêmes s’égarent et, logiquement, leur prétexte est parfaitement qualifié et à charge : « Vous ne suivez que spéculations et vous ne faites que conjecturer ».[33] Logiquement, pour les formulations-clefs précédemment citées : « Dieu égare qui Il veut et guide qui Il veut » et « Dieu pardonne à qui Il veut et châtie qui Il veut », le sens littéral est le suivant : « Dieu égare qui veut [c.-à-d. celui qui refuse la guidée divine ] et Il guide qui veut [être par Lui guidé] » et « Dieu pardonne qui veut [être pardonné] et Il châtie qui veut [c.-à-d. celui qui de lui-même s’expose au châtiment divin] »
 
En synthèse, la guidée n’incombe qu’à Dieu alors que le souhait d’être guidé relève de l’Homme. Tel est le sens téléologique de son libre arbitre, volonté décisionnelle autonome elle-même conséquence obligatoire du fait qu’il possède raison et conscience. Pour autant, rien ne pouvant être imposé à l’absolue indépendance de Dieu, et en particulier vis-à-vis de Sa créature, trois limites théologiques doivent être observées : – Premièrement, cela n’implique pas que Dieu obéisse en ce cas à l’Homme, mais que de par Sa Toute-miséricorde Il répond de principe à celui qui L’appelle,[34] et en cette clémence divine réside l’espoir de la foi. – Deuxièmement, rien n’exclut que Dieu puisse guider celui qui s’y refuse, et en cette Volonté divine réside l’espoir en la foi. – Troisièmement, Dieu ne guidera jamais la totalité des hommes, car cela serait contraire au fait même qu’ils disposent du libre arbitre et doivent nécessairement en user pour que le Jour du Jugement fasse sens en toute équité. Ceci justifie fondamentalement l’essentielle affirmation coranique suivante : « Si Dieu l’avait voulu, Il aurait fait de vous une unique communauté [de croyants] ».[35] En d’autres termes, une guidée universelle aurait été une contrainte exercée contre le libre arbitre de l’Homme. Au final, il apparaît évident que la justice au Jour du Jugement présuppose impérativement que l’Homme dispose du libre arbitre, ce précieux viatique lui sera nécessaire pour accomplir le voyage de sa vie.



  • Conclusion
Notre analyse littérale des versets régulièrement interprétés au service de la théologie officielle de la croyance au Destin, inexorablement tracé et imposé par Dieu, aura montré l’existence coranique de la Prédétermination/al–qaḍâ’, du Décret divin/al–qadar et du libre arbitre/al–ikhtiyâr sans pour autant valider les conceptions orthodoxes en la matière. Ainsi, explicitement, ceci implique que rien ne nous impose au nom de notre foi de croire à l’inéluctabilité absolue du Destin en tant que point de dogme obligatoire et tel que l’Islam le définit, mais sans que pour autant la notion de Destin soit absente du Coran. Ce faisant, nous sommes en mesure de lever les contradictions coraniques supposées entre ces trois domaines, contradictions dues en réalité aux interprétations opposées des diverses Écoles théologiques en cause. En effet, en précisant le champ d’action de chacun de ces trois concepts il nous est à présent possible de les articuler différemment tout en rétablissant la cohérence coranique sur le sujet :

1- La Prédétermination/al–qaḍâ’ : ce terme, plus juste que celui de prédestination, désigne l’activité créatrice principielle pré-temporelle. Celle-ci concerne l’ensemble de la création physique des Mondes et la totalité des plans divins émanant de la Toute-puissance de Dieu. L’Homme n’a ici aucune prérogative et lui aussi est entièrement soumis à ce domaine, à ce titre : sa vie et sa mort.

2- Le Décret divin/al–qadar : cette notion exprime l’irruption de la Toute-puissance dans l’ordre temporel établi. Ceci concerne soit l’application d’une chose prédéterminée de toute éternité, soit une intervention divine à tout moment et comme il Lui semble, y compris en transgressant les normes qu’Il a Lui-même établies, il en est ainsi de la création de Jésus.[36] Plus concrètement, il s’agit de l’action-manifestation de Dieu dans le cours de notre existence, décrets divins que nous ne pouvons ni éviter ni retarder.

3- Le libre arbitre/al–ikhtiyâr : c’est la prérogative de l’Homme, et de lui seul. De par cette capacité liée au don de la langue, de la raison raisonnante et de la conscience de soi,[37] l’Homme est à même et à charge d’accomplir le bien comme il peut aussi faire le mal, ce pourquoi et par quoi il sera jugé équitablement au Jour Dernier. Nous avons vu que le mal sur terre provenait précisément de cette activité des hommes et non de Dieu et, de même, à moins d’être à tort dualiste, cette observation élimine de facto toute la “théologie du Diable” si prégnante en Islam. Ce n’est point le Shaytân qui agit ici-bas, mais l’Homme en fonction de ce qui lui susurre et suggère la face obscure de son âme, ce que le Coran nomme symboliquement nos démons/shayâṭîn. Quoi qu’il en soit, l’Homme est totalement libre d’agir, de choisir ou de refuser, de croire ou de mécroire, de faire le bien ou le mal et, en cela, il n’accomplit rien d’un destin que Dieu lui aurait imposé.
 
– Il est possible d’illustrer les interactions entre les trois niveaux ontologiques définis selon le Coran : la prédétermination/al–qaḍâ’, le Décret divin/al–qadar et le libre arbitre/al–ikhtiyâr, tous trois à l’œuvre en notre réalité et composant in fine ce que nous percevons être le Destin. Notre situation est donc celle d’un capitaine de vaisseau qui, quittant son port d’attache, décide de se rendre à telle destination. Ce faisant, il vogue sur l’océan créé par Dieu qui, du fait de la Prédétermination divine/al–qaḍâ’, est navigable pour les hommes. En tant que seuls maîtres à bord, nous prenons l’ensemble des décisions, bonnes ou mauvaises, nécessaires à ce long voyage : vivres, choix du navire et de l’équipage, route maritime à suivre ; notre libre arbitre/ikhtiyâr joue à plein et l’ensemble de nos résolutions est de notre propre fait et relève de notre seule responsabilité. Cependant, la force changeante des courants marins, les vents favorables ou non, les tempêtes, les paramètres extérieurs en quelque sorte, ne relèvent pas de nos choix ou capacité. Ici c’est le Décret/al–qadar qui va influer sur notre destination, qu’il s’agisse de l’irruption d’un point prédéterminé de toute éternité/qaḍâ’ ou de la manifestation d’une volonté ponctuelle de Dieu/qadar. Il se peut ainsi que notre route ait été plus ou moins facilitée ou déviée, que nous ayons évité un danger ou, au contraire, qu’il nous ait atteint et, à terme, que nous parvenions à bon port ou non. Si nous arrivons à la destination que nous nous étions fixée, c’est que les trois niveaux d’interactions entre la Prédétermination/al–qaḍâ’, le Décret/qadar et notre libre arbitre/ikhtiyâr, le Destin en somme, auront concouru à la réalisation de notre projet personnel. Par contre, si nous avons à mouiller en un autre lieu que celui que nous avions prévu, alors ce sont toujours les interactions composant notre Destin qui auront cette fois imposé une autre direction ou destination. Celle-ci, une fois atteinte, nous amènera à reprendre la mer pour de nouveaux horizons que nous ne soupçonnions point. Ainsi va notre vie sur le flot de notre Destin et au gré du vent de la Sagesse divine, sans que jamais nous n’ayons à nous départir de notre liberté et de l’obligation de diriger le vaisseau de notre existence et, au terme du voyage : Dieu.

Dr al Ajamî
 
[1] Le terme qaḍâ’ n’est pas coranique. Il a été conceptualisé à partir des emplois dans le Coran du verbe qaḍâ signifiant déterminer, décider, prescrire, accomplir.

[2] Le terme qadar est lui aussi non-coranique. Il s’agit du nom d’action du verbe qadara lorsqu’il signifie être puissant, décréter et réaliser une chose.

[3] Hadîth rapporté par Muslim.

[4] Cf. Islam/islâm, Foi/îmân, Perfection/iḥsân, selon le Coran et en Islam.

[5] Cf. S2.V285 et S4.V136.

[6] Notons le retournement de sens mis à l’œuvre puisque le terme le qadar prend ici le sens de capacité de détermination de l’Homme et non plus de Dieu selon la théologie en cours.

[7] Le concept d’iktisâb postule que l’acte de l’homme/agent n’est qu’une attribution/iktisâb qui lui sera légalement imputée, pour le mal comme pour le bien, ce alors même que l’agent n’est que le lieu de l’accomplissement d’une volonté divine causale, car tout, de par Sa Toute-puissance, est soumis aux décrets divins.

[8] Ce point a été clairement gravé dans le marbre orthodoxe. Ce hadîth a été rapporté par al Bukhârî et Muslim et constitue le quatrième hadîth des Quarante hadîths de an–Nawawî. Voici la traduction du passage concerné : « Par Dieu, en dehors de qui il n’y a aucune divinité, il se peut que l’un de vous agisse comme agissent les hôtes promis au Paradis jusqu’à ce qu’il n’en soit séparé que d’une coudée et qu’alors les données écrites/al–kitâb le rattrapent et qu’il se mette à agir comme agissent les hôtes promis au Feu et qu’il finisse par y entrer ! De même, il se peut que l’un de vous agisse comme agissent les hôtes promis au Feu jusqu’à ce qu’il n’en soit séparé que d’une coudée et qu’alors les données écrites/al–kitâb le rattrapent et qu’il se mette à agir comme agissent les hôtes promis au Paradis et qu’il finisse par y entrer. »

[9] Du reste, ce terme n’apparaît qu’en une seule très courte sourate : laylat al–qadr, S97. Or, qadr en tant que substantif de la racine verbale qadara ne connote que les notions de puissance, de pouvoir, de capacité. Quel que soit le sujet de cette sourate, traduire ici qadr par destin ou autre équivalent est forcé et n’exprime qu’une volonté exégétique désireuse de conceptualiser ce terme en fonction de sa propre interprétation coranique de la prédestination. Si les dictionnaires de la langue arabe donnent pour qadr les sens de destin, décret, ce n’est là que la preuve du phénomène de réentrées lexicales.

[10] S37.V96 : « وَاللَّهُ خَلَقَكُمْ وَمَا تَعْمَلُونَ »

[11] L’on trouve en S29.V17 une variante quant au même récit qui confirme notre analyse.

[12] Voir : 3– Adam et Elle/Ève, Iblîs et le Shaytân : raison et conscience selon le Coran et en Islam.

[13] Précisons que le syntagme illâ an yashâ’a allâh est à priori au temps présent du fait qu’il exprime une décision qui a été prise de toute éternité, modalité atemporelle qui peut légitiment être rendue au passé comme il est de règle selon l’arabe coranique et les niveaux conceptuels et ontologiques que le Coran a à charge d’exprimer. Un exemple inverse en lien avec les plans temporels entre Réalité divine et notre réalité terrestre : Dieu vous a créés/khalaqa-kum locution où le verbe créer/khalaqa est au passé alors que l’action indiquée est nécessairement continue et fait sens au temps présent : Dieu vous crée.

 
donc si les contraire et contradiction sont accepté que devient la verité tel que pensé par l'occident à savoir determiné defini univoque unique ?

les mots arabe enantioseme adad et ambigu ibham


un signe montre et cache a la fois comme un vetement le mot wara'a dans le recit d'adam et ses fils

31 فَبَعَثَ اللَّهُ غُرَابًا يَبْحَثُ فِي الْأَرْضِ لِيُرِيَهُ كَيْفَ يُوَارِي سَوْءَةَ أَخِيهِ
Puis Allah envoya un corbeau qui se mit à gratter la terre pour lui montrer comment ?????? de son frère.

L'action d'Adam, aussi bien que celle de son fils, se cachent et se soustraient à son regard (wuriya),
mais possè dent déjà en elles-mêmes leur propre émergence16.
Elles se trouvent derrière et au-delà (warâ ) de quelque chose qui n'est autre, comme l'affirme la sourate des murailles, que la piété (taqwâ) : « О Fils d'Adam Nous vous avons dotés de vêtements pour couvrir (yuwârî) votre sexe et des parures. [Mais] la piété est le meilleur vêtement [...] Que Satan ne vous dupe point, comme vos père et mère qu'il a fait sortir duparadis, [en] leur arrachant leur vêtement pour leur montrerleur sexe. »
16. La racine wry (cf. wr) contienten effet aussi bien l'idée de cacher, celer, dissimuler, soustraire un objet au regard en le plaçant derrière quelque chose, que celle de libérer, de faire jaillir et sortir. Le terme dérivé tawriyya, nom d'action à la 2e forme, possède une signification particulièr ement ntéressante à ce propos : fiction, dissimulation, figure rhétorique qui consiste à utiliser un terme ayant deux acceptions, l'une habituelle et évi dente, l'autre plus rare et plus cachée, qui est toutefois celle que le lecteur doit entendre, cf. Kazimirski, Dictionnaire, II, 1527. L'extension sémantique de cette racine - qui va précisément du celer au dé-celer - contient des connotations inévitables pour le lecteur occidental. 17. Cor. 1:26-21.


attiser le feu ou l'eteindre ?
5v3 إِلَّا مَا ذَكَّيْتُمْ



etrange un feu provenant d'une plante verte

71 أَفَرَأَيْتُمُ النَّارَ الَّتِي تُورُونَ
Voyez-vous donc le feu que vous obtenez par frottement?
72 أَأَنتُمْ أَنشَأْتُمْ شَجَرَتَهَا أَمْ نَحْنُ الْمُنشِئُونَ
Est-ce vous qui avez créé son arbre ou [en] sommes Nous le Créateur?
73 نَحْنُ جَعَلْنَاهَا تَذْكِرَةً وَمَتَاعًا لِّلْمُقْوِينَ
Nous en avons fait un rappel (de l'Enfer), et un élément utile pour ceux qui en ont besoin.

80 الَّذِي جَعَلَ لَكُم مِّنَ الشَّجَرِ الْأَخْضَرِ نَارًا فَإِذَا أَنتُم مِّنْهُ تُوقِدُونَ
c'est Lui qui, de l'arbre vert, a fait pour vous du feu, et voilà que de cela vous allumez.

une plante qui ne se consomme pas ?
8 فَلَمَّا جَاءَهَا نُودِيَ أَن بُورِكَ مَن فِي النَّارِ وَمَنْ حَوْلَهَا وَسُبْحَانَ اللَّهِ رَبِّ الْعَالَمِينَ
Lorsqu'il y arriva, on l'appela, - béni soit Celui qui est dans le feu et Celui qui est tout autour, et gloire à Allah, Seigneur de l'univers.


le mot mawla
Dans ces deux versets, est fait usage de la double signification du mot mawla, qui est énantiosème.

Il est construit du mot wali et de même désigne deux sens opposés à savoir le maître et son serviteur,
le protecteur et le protégé, le propriétaire et l’approprié.

 
61 فَلَمَّا بَلَغَا مَجْمَعَ بَيْنِهِمَا نَسِيَا حُوتَهُمَا فَاتَّخَذَ سَبِيلَهُ فِي الْبَحْرِ سَرَبًا
Puis, lorsque tous deux eurent atteint le confluent,
Ils oublièrent leur poisson qui prit alors librement son chemin dans la mer.

tu devrai t'y interessé car ce que t'empeche de voir la realité des contraires ses ton formatage par la pensée occidental
qui te fait croire qu'une chose ne peut etre et son contraire
en orient les contradiction sont accepté c'est meme le b.a ba de la pensé ...
Je me suis déjà intéressé Dieu merci.
 
encore une contradiction : a t'il lancé ou n'a t'il pas lancé ?

17 فَلَمْ تَقْتُلُوهُمْ وَلَكِنَّ اللَّهَ قَتَلَهُمْ وَمَا رَمَيْتَ إِذْ رَمَيْتَ وَلَكِنَّ اللَّهَ رَمَى وَلِيُبْلِيَ الْمُؤْمِنِينَ مِنْهُ بَلَاءً حَسَنًا إِنَّ اللَّهَ سَمِيعٌ عَلِيمٌ
Ce n'est pas vous qui les avez tués:
mais c'est Allah qui les a tués.
Et lorsque tu lançais,
ce n'est pas toi qui lançais:
mais c'est Allah qui lançait,
et ce pour éprouver les croyants d'une belle épreuve de Sa part!
Allah est Audient et Omniscient.
Je ne vois aucune contradiction. Celui qui lance et qui tue est Allah et l'instrument est le Messager et ses Compagnons.
 
mdr si tu ne voi pas la contradiction je ne peux rien faire pour toi
il y a contradiction que tu le veuille ou pas
La contradiction est dans esprit bien limité. On parle ici du niveau cosmologique et du niveau ontologique. Au niveau apparent c'est bien les musulmans qui ont tué, mais en vérité cette même action est l'oeuvre d'Allah Créateur des actes.
 
je te les deja dit ibn arabi est une reference en terme de savoir dans le monde musulmans et toi tu n'es personne
Écoute si Ibn arabi aurait dit que dans le coran qu'il y a des contractions je peux t'assurer qu'il serait considéré comme kafir par la communauté et complètement rejeté.

Tu m'as l'air d'être quelqu'un de sympathique et intelligent mais de très hâtif et cela je te l'ai déjà dit.
Si tu te posais un peu et tu réfléchirais tu verras que les deux versets sont complètements différents. L'un parle de la création l'autre fait une comparaison entre la dunya et l'akhira. Mais les islamophobes qui sont à la recherche de la moindre erreur ne l'ont pas encore sorti celle_ci.
 
j'ouvre une parenthese dans la video il fait le lien entre le mot sawa du recit du fraticide et shoa

Shoah, en hébreu, signifie « anéantissement, cataclysme, catastrophe, ruine, désolation ».
Ce mot apparaît quatre fois dans les Nevi'im (Isaïe 10,312, Ézéchiel 38,9 et 47,11, Sophonie 1,15)
et neuf fois dans les Ketouvim (Psaumes 35,8 (deux fois), 35,17 et 63,10, Proverbes 1,27 et 3,25, Job 30,3, 30,14 et 38,27).
« Holocauste » est encore plus connoté religieusement puisque signifiant « sacrifice par le feu,
ne laissant subsister aucune trace de la victime » et faisant référence au sacrifice d’Isaac dans la Genèse.

 
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Écoute si Ibn arabi aurait dit que dans le coran qu'il y a des contractions je peux t'assurer qu'il serait considéré comme kafir par la communauté et complètement rejeté.

Tu m'as l'air d'être quelqu'un de sympathique et intelligent mais de très hâtif et cela je te l'ai déjà dit.
Si tu te posais un peu et tu réfléchirais tu verras que les deux versets sont complètements différents. L'un parle de la création l'autre fait une comparaison entre la dunya et l'akhira. Mais les islamophobes qui sont à la recherche de la moindre erreur ne l'ont pas encore sorti celle_ci.

peux tu me cité où tu vois dans le verset le mot qui indique la comparaison ?
si tu ne le voi pas n'est ce pas toi qui fait dire au texte ce qu'il ne dit pas explicitement

autre exemple cité dans la video ci dessu 1h07

quel est le probleme avec cette phrase
12 قَالَ مَا مَنَعَكَ أَلَّا تَسْجُدَ إِذْ أَمَرْتُكَ قَالَ أَنَا خَيْرٌ مِّنْهُ خَلَقْتَنِي مِن نَّارٍ وَخَلَقْتَهُ مِن طِينٍ
[Allah] dit: «Qu'est-ce qui t'empêche de (NE PAS) te prosterner quand Je te l'ai commandé?»
Il répondit: «Je suis meilleur que lui: Tu m'as créé de feu, alors que Tu l'as créé d'argile».
 
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autre exemple cité dans la video ci dessu 1h07
une negation de trop

quel est le probleme avec cette phrase
7v12 قَالَ مَا مَنَعَكَ أَلَّا تَسْجُدَ إِذْ أَمَرْتُكَ قَالَ أَنَا خَيْرٌ مِّنْهُ خَلَقْتَنِي مِن نَّارٍ وَخَلَقْتَهُ مِن طِينٍ
[Allah] dit: «Qu'est-ce qui t'empêche de (NE PAS) te prosterner quand Je te l'ai commandé?»
Il répondit: «Je suis meilleur que lui: Tu m'as créé de feu, alors que Tu l'as créé d'argile».

38v75 قَالَ يَا إِبْلِيسُ مَا مَنَعَكَ أَن تَسْجُدَ لِمَا خَلَقْتُ بِيَدَيَّ أَسْتَكْبَرْتَ أَمْ كُنتَ مِنَ الْعَالِينَ
(Allah) lui dit: «O Iblîs, qui t'a empêché de te prosterner devant ce que J'ai créé de Mes mains?
T'enfles-tu d'orgueil ou te considères-tu parmi les hauts placés?»
 
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il faut comparé les differents coran pour comparé entre eux

meme probleme

29 لِّئَلَّا يَعْلَمَ أَهْلُ الْكِتَابِ أَلَّا يَقْدِرُونَ عَلَى شَيْءٍ مِّن فَضْلِ اللَّهِ وَأَنَّ الْفَضْلَ بِيَدِ اللَّهِ يُؤْتِيهِ مَن يَشَاءُ وَاللَّهُ ذُو الْفَضْلِ الْعَظِيمِ
Cela afin que les gens du Livre sachent qu'ils ne peuvent en rien disposer de la grâce d'Allah et que la grâce est dans la main d'Allah. Il la donne à qui Il veut, et Allah est le Détenteur de la grâce immense.

109 وَأَقْسَمُوا بِاللَّهِ جَهْدَ أَيْمَانِهِمْ لَئِن جَاءَتْهُمْ آيَةٌ لَّيُؤْمِنُنَّ بِهَا قُلْ إِنَّمَا الْآيَاتُ عِندَ اللَّهِ وَمَا يُشْعِرُكُمْ أَنَّهَا إِذَا جَاءَتْ لَا يُؤْمِنُونَ
Et ils jurent par Allah de toute la force de leurs serments, que s'il leur venait un miracle, ils y croiraient (sans hésiter,) Dis: «En vérité, les miracles ne dépendent que d'Allah.» Mais qu'est ce qui vous fait penser que quand cela (le signe) arrivera, ils n'y croiront pas?
 
Salam

En effet c'est long et toi quelle est ta perception du sujet ?
salam

tu t'en souviens pas? on en a parlé longuement et on a pas partagé notre point de vu mais c'est pas grave chacun son point de vue

alors oui c'est long, mais en même temps c'est du tafsir lol je comprend pas que certaines personnes se posent des questions mais veulent une réponse par oui ou non, c'est pas ça étudier
quand on étudie une question, il faut avoir le pack complet soit on veut savoir soit on veut pas
tu devrais le lire ça prend 5 mns et ça explique certaines choses
après tu fais comme tu veux bien sur ;)
Tu as affaire avec Typologie revenu sous un autre pseudo.
toi t'est un vrai détecteur de pseudo mdrrr!!! je savais depuis son premier poste que c'était un multi pseudo mais qui je sais pas!! mais tu a raison le typo vient toujours en mode gentil puis montre ses griffes au fur et à mesure

merci pur l'info !

en plus j'ai même pas lue que vous êtiez en fhigt lol
 
autre exemple cité dans la video ci dessu 1h07
une negation de trop

quel est le probleme avec cette phrase
7v12 قَالَ مَا مَنَعَكَ أَلَّا تَسْجُدَ إِذْ أَمَرْتُكَ قَالَ أَنَا خَيْرٌ مِّنْهُ خَلَقْتَنِي مِن نَّارٍ وَخَلَقْتَهُ مِن طِينٍ
[Allah] dit: «Qu'est-ce qui t'empêche de (NE PAS) te prosterner quand Je te l'ai commandé?»
Il répondit: «Je suis meilleur que lui: Tu m'as créé de feu, alors que Tu l'as créé d'argile».

38v75 قَالَ يَا إِبْلِيسُ مَا مَنَعَكَ أَن تَسْجُدَ لِمَا خَلَقْتُ بِيَدَيَّ أَسْتَكْبَرْتَ أَمْ كُنتَ مِنَ الْعَالِينَ
(Allah) lui dit: «O Iblîs, qui t'a empêché de te prosterner devant ce que J'ai créé de Mes mains?
T'enfles-tu d'orgueil ou te considères-tu parmi les hauts placés?»
Écoute je vais être obliger d'arrêter de parler car tu ne m'écoutes pas quand je te dis de ne pas hater dans les conclusions. Comme moi tu es un ignorant surtout en langue arabe, le coran est considéré comme le livre le plus éloquent de la langue et la référence dans le balagha. Donc avant de dire il y a fautes ou pas sous la base d'une vidéo essaie de te poser et de patienter et de vérifier si c'est vrai. La base de la spiritualité ce n'est pas la patiente?

Tu es sur une très mauvaise route. Internet est rempli de bêtises. Si tu écoutes n'importe qui sans prendre le temps de vérifier ce qu'il dit est vrai ou faux tu tegareras. Je te laisse sur une explication de Ibn kathir qui t'explique la présence de la négation:
 
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