Obama reçoit le roi du Maroc pour parler sécurité et économie
(AFP) – Il y a 29 minutes
Washington — Barack Obama recevait pour la première fois vendredi le roi du Maroc Mohammed VI, allié des Etats-Unis, pour des entretiens consacrés en particulier à la sécurité et à l'économie.
Le souverain chérifien est arrivé peu après 14H45 (19H45 GMT) à la Maison Blanche, salué par une haie de militaires en grand uniforme. Il a ensuite retrouvé le président Obama dans le Bureau ovale. Les deux dirigeants se sont serré la main pour les photographes mais n'ont pas fait de déclarations.
Il s'agit de la première visite du monarque à la Maison Blanche depuis 2004, quand il avait été reçu par le prédécesseur de M. Obama, George W. Bush.
M. Obama avait l'intention de discuter avec son hôte de "la lutte contre l'extrémisme violent, (du) soutien aux transitions démocratiques et (de) la promotion du développement économique au Moyen-Orient et en Afrique", ainsi que du soutien américain "aux réformes démocratiques et économiques du Maroc" selon Washington.
La Maison Blanche a profité de la venue du roi pour signifier son soutien au plan d'autonomie marocain pour le Sahara occidental, un dossier qui avait jeté une ombre en début d'année sur les relations entre Washington et Rabat.
Le porte-parole de la présidence américaine, Jay Carney, a affirmé que ce plan était aux yeux des Etats-Unis "sérieux, réaliste et digne de foi".
Ce plan "représente une approche potentielle qui peut satisfaire les aspirations des habitants du Sahara occidental pour diriger leurs propres affaires dans la paix et la dignité", a-t-il ajouté lors de son point de presse à la mi-journée.
Le Sahara occidental, ancienne colonie espagnole, a été annexé en 1975 par le Maroc. Le Front Polisario, soutenu par l'Algérie, réclame l'indépendance de ce territoire via un référendum d'autodétermination alors que Rabat a proposé en 2007 un plan de large autonomie mais conservant tous "les attributs de souveraineté, notamment le drapeau, l'hymne national et la monnaie".
En avril, les Etats-Unis avaient un temps proposé que le mandat de la mission des Nations unies dans la région, la Minurso, soit élargi aux droits de l'homme. Mais ce projet avait été vivement contesté par Rabat, qui avait décidé de reporter sine die un important exercice militaire bilatéral.
De son côté, l'organisation de défense des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW) a demandé à M. Obama de plaider auprès de son invité en faveur de réformes au Maroc qui iraient "au-delà de la rhétorique".
"Les autorités marocaines ont cherché à dépeindre le Maroc comme un pays où les réformes politiques ont contribué à maintenir la stabilité alors que les manifestations populaires ont causé des bouleversements dans le reste du Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Mais des dizaines, peut-être des centaines, de personnes --des islamistes, des jeunes manifestants dans les rues et des militants du Sahara occidental-- demeurent en prison après des procès inéquitables, et la police a recours à un usage excessif de la force pour disperser les manifestations et à la violence pour extorquer des aveux", a accusé HRW dans un communiqué.
Jeudi, la ministre marocaine déléguée aux Affaires étrangères Mbarka Bouaida a assuré à l'AFP que les violations des droits de l'homme au Maroc ne concernaient que des "cas isolés" et dit penser que son pays était "vraiment sur la bonne voie".
Le Maroc fait partie depuis 2004 des "alliés majeurs non-OTAN" des Etats-Unis, un statut privilégié qui permet notamment la levée de restrictions sur des ventes d'armements. Hiiii hiiiiii voila un article de l AFP.des milliards dilapidés pour rien .