[Sahara Marocain] Histoire & Actualités

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Ceci, d’autant plus que l’Afrique du Sud n’a jamais caché son hostilité envers le Maroc sur la question et qu’elle reconnaît la pseudo-RASD depuis 2004. «Elle ne peut donc que jouer un rôle extrêmement négatif dans la recherche d’une solution», déduit l’expert du dossier du Sahara. Pour lui, la finalité est ailleurs: en tentant un come-back, Pretoria essaie de rattraper un tant soit peu sa perte de vitesse vis-à-vis du Maroc sur la scène internationale. La dernière preuve en date n’est autre que l’élection du représentant du Royaume, l’ambassadeur Omar Zniber, à la présidence du Conseil des droits de l’homme de l’ONU pour l’année 2024. Ceci, au grand dam de l’Afrique du Sud et de son représentant Mxolisi Nkosi.

Une élection obtenue le 10 janvier dernier «à la faveur de l’adhésion d’un grand nombre de pays de toutes les régions du monde, et malgré la mobilisation de l’Algérie et de l’Afrique du Sud pour la contrer», avait précisé le ministère des Affaires étrangères pour l’occasion. Le résultat de ce vote est humiliant pour l’Afrique du Sud, qui n’a récolté que 17 voix alors que le Maroc en a recueilli 30.

S’agissant du Sahara, l’Afrique du Sud oublie que le règlement espéré est du ressort exclusif du Conseil de sécurité de l’ONU, et le Maroc l’avait souligné à maintes reprises. Dans une lettre envoyée, en mars 2023, à Antonio Guterres, l’ambassadeur permanent du Royaume à l’ONU, Omar Hilale, avait protesté contre les agissements de Pretoria. Le diplomate a notamment dénoncé le fait que l’Afrique du Sud soit devenue complice de l’Algérie et du Polisario. Il a également reproché aux Sud-Africains leur soutien idéologique aveugle au front séparatiste.

Pour l’heure, le Maroc n’a pas encore formulé de réaction officielle, mais des voix s’élèvent pour dénoncer un geste qui, non seulement, n’a aucune raison d’être, mais est également une infraction tant au processus onusien de règlement de ce différend éminemment régional et des décisions de l’UA, qui se range définitivement du côté de la légalité internationale de l’ONU. Techniquement, un «mécanisme africain» a été mis en place pour aider les Nations unies à tenter une solution au conflit. Il est composé d’un «quartet» comprenant le président de la Commission de l’UA, le Tchadien Moussa Faki Mahamat, ainsi que la «troïka» des chefs d’État africains, c’est-à-dire le président en exercice de l’UA, son prédécesseur et son successeur. Ainsi en avait décidé le 31ème sommet de l’UA, organisé en 2018 à Nouakchott, en Mauritanie.

C’est lors de ce sommet que le Conseil de paix et de sécurité (CPS), alors noyauté par l’Algérie et l’Afrique du Sud, s’est vu retirer la paternité continentale sur le dossier. Le Royaume, membre du CPS pour un mandat de trois ans (2022-2025), accède par ailleurs à partir de ce jeudi 1er février 2024 à la présidence de cet important organe décisionnel chargé de promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité sur le continent africain. Mais, «désormais, c’est au siège de l’ONU à New York, et non à celui de l’UA à Addis-Abeba, que les décisions sur le Sahara se prennent», précise le politologue.

Tout est de savoir pourquoi Staffan de Mistura accepte de mêler Pretoria au débat. «Refuser une telle invitation laisserait croire qu’il est du côté du Maroc, et De Mistura a toujours préconisé d’élargir les consultations sur le Sahara au plus grand nombre. Mais une chose est sûre: il ne tirera aucune conclusion de ses pourparlers avec ses interlocuteurs sud-africains. Au contraire, cela lui permettra de mieux se saisir du fond de leur pensée et leur alignement sur la thèse séparatiste», conclut Mohamed Bouden.

 
Salam

Discussions des militaires Marroco Américaines aux sujet de la suppression de la zone tampon et définir le polisario comme mouvement terroriste

 
The State Department. USA

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https://statemag.state.gov/2024/03/0324pom/

In 1777, Morocco’s monarch, Sultan Mohammed ben Abdallah (Mohammed III), became the first national leader to publicly recognize the sovereignty of the nascent United States as it fought for independence from Great Britain. The United States bolstered relations with Morocco through the Treaty of Peace and Friendship, signed by John Adams and Thomas Jefferson in 1786 and jointly ratified in 1787 (two months before the U.S. Constitution was signed). The treaty, reaffirmed in 1836, formalized diplomatic and commercial relations between the two nations, and remains America’s longest-standing formal agreement with another country. The United States’ recognition of Morocco’s independence from France and Spain in 1956 brought historical symmetry to the bilateral relationship and resulted in the reestablishment of normal diplomatic relations following 44 years of European colonial rule there.

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Dernière édition:
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“This is a country with which we have a deep, rich, multifaceted partnership. Morocco is proud to stand with us. That’s really refreshing,” said U.S. Ambassador to Morocco Puneet Talwar. “I think it’s critical that we devote time, energy, and attention to our friends and see how we can advance areas of mutual interest, as well as work with them on the challenges we face.”


In 1821, Morocco became the first nation to host an American diplomatic outpost after Mohammad III gifted a building in Tangier’s medina to the U.S. for use as a legation. The Tangier Old Legation building is still owned by the United States and is the only U.S. National Historic Landmark located in another country. No longer an active post, the original Legation building nonetheless remains a visible symbol of the enduring friendship between both nations as the host of the Tangier American Legation Institute for Moroccan Studies (TALIM), a museum, cultural center, and library. "

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The State Department. USA

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As one of the United States’ largest non-NATO allies, Morocco plays a pivotal role in regional security and counterterrorism efforts. The country hosts numerous joint exercises with American troops every year, including African Lion, the largest annual military training exercise on the continent. African Lion 23 brought together 8,000 service members from 13 countries and NATO to train in Morocco, Ghana, Senegal, and Tunisia from May 13 to June 16.


“There are more than 100 U.S.-Moroccan military engagements over the course of a year. African Lion just gets most of the attention because it’s the largest,” said Fisher. “Morocco is a real beacon of stability in a fairly tumultuous region. If you look in any other direction on the African continent, you have to go a long way before you find any country that is as stable as Morocco.”
 
You know in 1983 I was part of a group of students that were invited to the White House. Before the reception
and shaking hands with Ronald and Nancy Reagan, they gave us a tour of the white house. And in the oval
office Reagan had a photo My King Hassan II on the wall. They were riding horses.

It was only my second week in the US. I was very young and far away from La Karima. That photo made
feel very good .... I shouted to the other students. "That's My King. That's the King Of Morocco. "

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I was barely 18 and there I was standing tall and shaking hands with the The Mighty Bear.

Sleepy Good Morning GIF by Unscreen
Grizzly Bear GIF
 
And while I was enjoying and discovering the United States Of America, this Saint John
here was in the Sahara Desert Kicking Karghala Ass and Taking Names.

Uncle Kader. Son Of Tassort. The Atlantic. God Bless Him.


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He was one of those brave men who took down the Spanish flag and put up the First Moroccan flag in Our Sahara.
The video is still shown on Moroccan TV ..... Look at those eyes. The Eyes Of The Lion.

The Lion King GIF by Walt Disney Studios
 

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Qui a dit que l’avenir de l’Afrique se jouera sur ses ports ? Dakhla Atlantique incarne merveilleusement cette vision stratégique portée par la plus haute autorité du Royaume, SM le Roi Mohammed VI.


Alors que sa livraison est prévue en 2029, le futur hub d’Afrique attire déjà les regards des investisseurs et braque les objectifs des médias internationaux. La prestigieuse chaîne américaine CNN en fait partie. Dans son dernier magazine « Connecting Africa« , elle nous invite à une véritable apnée au cœur de la future place forte de l’Afrique (vidéo)."

 

Les puissances européennes considéraient bien que le Sahara occidental était marocain, puisqu’elles demandaient périodiquement au sultan du Maroc d’intervenir pour faire libérer leurs marins naufragés faits prisonniers par les tribus locales. De nombreux traités furent ainsi consacrés à cette question, dont les traités maroco-espagnols de 1561, de 1767, de 1786 et de 1799.



Traités de paix, de commerce ou d’amitié, nombreux sont les documents diplomatiques ou les rapports administratifs coloniaux attestant qu’historiquement, l’autorité du sultan du Maroc était internationalement reconnue sur cette partie du Maroc, alors connue sous l’appellation coloniale de «Sahara occidental».

Les puissances européennes considéraient d’ailleurs bien que la région était marocaine, puisqu’elles demandaient périodiquement au sultan du Maroc d’intervenir pour faire libérer leurs marins naufragés faits prisonniers par les tribus locales. De nombreux traités furent ainsi consacrés à cette question, dont les traités maroco-espagnols de 1561, de 1767, de 1786 et de 1799.

Parmi la masse de documents attestant de cette réalité, j’en retiendrai trois:

- Le 5 août 1890 fut signée une convention secrète franco-britannique qui reconnaissait clairement que les frontières du Maroc s’étendaient alors jusqu’au cap Blanc (Nouadhibou en Mauritanie) au sud, ce qui impliquait par voie de conséquence que la région située au nord était bien un territoire marocain.

- En 1911, la diplomatie française reconnut que le Rio de Oro (Oued ad Dahab) avait été détaché du Maroc afin de donner une compensation territoriale à l’Espagne. (Lettre annexe à l’accord franco-allemand du 4 novembre 1911.)

- En 1913, William Merlaud-Ponty, gouverneur général de l’Afrique-Occidentale française, écrivit au ministre français des Colonies:

«On peut dire qu’au double point de vue politique et religieux, l’Adrar mauritanien est une sorte de dépendance du Sud marocain. Depuis notre arrivée dans cette région, nous n’y avons rencontré que des résistances d’origine marocaine, directe ou indirecte, El Hiba, après Ma el Ainin et Moulay Idriss.» (Lettre du 30 mai 1913 du gouverneur W. Merlaud-Ponty.)

- En 1924, dans une note de la Résidence générale de France au Maroc, datée du 8 février et signée directement par le Maréchal Lyautey, nous lisons:

«(…) si l’on veut assurer la police du Sahara occidental (…) il ne faudra heurter les tribus ni dans leurs coutumes, ni dans leurs croyances qui les rattachent incontestablement au Maroc et à l’obédience spirituelle de son Chérif (…). J’estime que le Maroc a, dans le Sahara, une frontière commune avec l’Afrique-Occidentale française.»

Les militaires et les administrateurs français de l’époque considéraient donc bien le Sahara occidental comme un prolongement du Maroc. Or, les chancelleries choisirent d’ignorer ce fait afin de pouvoir accorder une compensation coloniale territoriale à l’Espagne. Voilà pourquoi le Sahara occidental fut détaché du Maroc.

 
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