Babouchemasquee
VIB
Voilà un autre discours offensif du roi Mohammed VI sur le Sahara. Le souverain s’est inscrit en faux contre les rapports de certaines ONG et de quelques centres de décisions chez ses partenaires stratégiques sur la situation des droits de l’Homme au Sahara.
Le roi Mohammed VI a choisi de commémorer le 38ème anniversaire de la Marche verte par un discours très offensif. Sa première partie est un réquisitoire contre les rapports de certaines associations sur la situation des droits de l’Homme au Sahara. Le monarque précise que le Maroc « refuse que des organisations, dans des rapports établis à l’avance, prennent prétexte de certains agissements isolés pour essayer de porter atteinte à son image ou de banaliser ses acquis en matière de droits humains et de développement ». En revanche, il « accepte en toute responsabilité la critique constructive » émanant d’organisations internationales « qui font preuve d’objectivité dans le traitement des questions le concernant », a souligné le souverain.
Les reproches indirects du roi aux Etats-Unis
Dans son discours, Mohammed VI a dit regretté que « certains Etats s’inscrivent dans la démarche précitée, faisant sciemment abstraction des réalisations accomplies par notre pays, notamment dans le domaine des droits de l’Homme et des libertés ». C’est la réponse indirecte du roi au dernier rapport du département d’Etat dirigé par John Kerry sur les droits de l’Homme au Sahara dont la teneur a ravivé les tensions entre Rabat et Washington.
Pour rappel, le texte faisait état de « plusieurs violations des droits de l’Homme (au Sahara) : absence de procès équitable pour des manifestants pro indépendance, arrestation de militants lors de distribution de tracts, et même le blocage de certains sites internet considérés controversés, comme ceux préconisant l’indépendance ». Compte tenu de tels propos, le roi s’est interrogé s’il y a « une crise de confiance entre le Maroc et certains centres de décision chez ses partenaires stratégiques, concernant la question des droits de l’Homme dans nos provinces du sud ? ».
« Les ressources d’un peuple frère dilapidées »
Lesdits rapports, a dit le souverain, sont la conséquence de missions confiées à certains fonctionnaires qui « sont soit mal disposés à l’égard de notre pays, soit influencés par les thèses de nos adversaires. Et ce sont eux qui veillent parfois, malheureusement, à la préparation des dossiers et des rapports erronés, sur la base desquels les responsables arrêtent certaines de leurs positions ». Le roi Mohammed VI a révélé dans son discours qu’il a déjà tenu ses propos « aux responsables des grands pays, au Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies et à ses collaborateurs ».
La partialité de certains fonctionnaires et des ONG trouve, également, son origine dans « l’argent et aux avantages par lesquels les adversaires tentent d’acheter les voix et les prises de position de certaines organisations hostiles à notre pays. Ils dilapident de la sorte les richesses et les ressources d’un peuple frère, que cette question ne concerne pas, mais se dresse plutôt comme une entrave à l’intégration maghrébine » a indiqué le roi Mohammed VI. Une allusion plus que transparente à l’Algérie. Voilà donc un discours qui sonne comme une réponse directe à celui de Abdelaziz Bouteflika, lu par son ministre à Abuja.
Source Yabiladi.
Le roi Mohammed VI a choisi de commémorer le 38ème anniversaire de la Marche verte par un discours très offensif. Sa première partie est un réquisitoire contre les rapports de certaines associations sur la situation des droits de l’Homme au Sahara. Le monarque précise que le Maroc « refuse que des organisations, dans des rapports établis à l’avance, prennent prétexte de certains agissements isolés pour essayer de porter atteinte à son image ou de banaliser ses acquis en matière de droits humains et de développement ». En revanche, il « accepte en toute responsabilité la critique constructive » émanant d’organisations internationales « qui font preuve d’objectivité dans le traitement des questions le concernant », a souligné le souverain.
Les reproches indirects du roi aux Etats-Unis
Dans son discours, Mohammed VI a dit regretté que « certains Etats s’inscrivent dans la démarche précitée, faisant sciemment abstraction des réalisations accomplies par notre pays, notamment dans le domaine des droits de l’Homme et des libertés ». C’est la réponse indirecte du roi au dernier rapport du département d’Etat dirigé par John Kerry sur les droits de l’Homme au Sahara dont la teneur a ravivé les tensions entre Rabat et Washington.
Pour rappel, le texte faisait état de « plusieurs violations des droits de l’Homme (au Sahara) : absence de procès équitable pour des manifestants pro indépendance, arrestation de militants lors de distribution de tracts, et même le blocage de certains sites internet considérés controversés, comme ceux préconisant l’indépendance ». Compte tenu de tels propos, le roi s’est interrogé s’il y a « une crise de confiance entre le Maroc et certains centres de décision chez ses partenaires stratégiques, concernant la question des droits de l’Homme dans nos provinces du sud ? ».
« Les ressources d’un peuple frère dilapidées »
Lesdits rapports, a dit le souverain, sont la conséquence de missions confiées à certains fonctionnaires qui « sont soit mal disposés à l’égard de notre pays, soit influencés par les thèses de nos adversaires. Et ce sont eux qui veillent parfois, malheureusement, à la préparation des dossiers et des rapports erronés, sur la base desquels les responsables arrêtent certaines de leurs positions ». Le roi Mohammed VI a révélé dans son discours qu’il a déjà tenu ses propos « aux responsables des grands pays, au Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies et à ses collaborateurs ».
La partialité de certains fonctionnaires et des ONG trouve, également, son origine dans « l’argent et aux avantages par lesquels les adversaires tentent d’acheter les voix et les prises de position de certaines organisations hostiles à notre pays. Ils dilapident de la sorte les richesses et les ressources d’un peuple frère, que cette question ne concerne pas, mais se dresse plutôt comme une entrave à l’intégration maghrébine » a indiqué le roi Mohammed VI. Une allusion plus que transparente à l’Algérie. Voilà donc un discours qui sonne comme une réponse directe à celui de Abdelaziz Bouteflika, lu par son ministre à Abuja.
Source Yabiladi.