Saintes......le syndrome de la femme battue

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion Drianke
  • Date de début Date de début

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
La plupart du temps, les femmes victimes de maltraitance ne sont nullement dépendantes, ou plus exactement elles sont dépendantes, mais de la dépendance de l'autre. Il s'agit d'une dépendance à un second degré. Le mari violent joue souvent de cette corde: il est faible, "malade", aux prises de "pulsions incontrôlables" ou instable, incapable de conserver un travail etc... Se libérer d'un maître est plus aisé que s'affranchir d'un enfant dépendant: cela explique l'extrême difficulté qu'éprouvent les femmes à quitter leurs bourreaux. Il est un fait incontestable quoique gênant: sa dépendance même narcissise la victime. Elle est un pilier essentiel, c'est le rôle des femmes...

Dans ces couples dysfonctionnants, trois tropismes coexistent et se déchirent. D'abord, le syndrome de la sainte. Les femmes sont idéologiquement formatées à servir sans contrepartie. Cela est si fortement ancré en elles qu'elles peuvent subir l'inacceptable sans broncher, de peur de déroger ou d'être mises au ban de la société. Cela valait même autrefois pour les mutilations sexuelles en Afrique. L'antinomique du symbole de la Sainte, celui de la mégère, constitue un repoussoir efficace.

Le syndrome de Stockholm suit logiquement: la victime semble solidaire de son bourreau voire même le renforcer. Cela se voit chez les prostituées vis à vis de leurs macs. Masochisme? Non, désir éperdu d'exister, d'être valorisée à travers celui-ci, quel qu'il soit, et quoique cela représente d'humiliation paradoxale. Et le mac n'a pas le profil mythique que l'on attendrait. Ou pas seulement celui-ci. Il est aussi dépendant, il ne peut vivre sans elle et c'est ce qui les lie, même à travers les coups. —Inconstants, ou non spécifique, il y a aussi des femmes maltraitées dans des milieux bourgeois.— Si parfois elles semblent renforcer leur bourreau ou s'accommoder de ce qui leur est imposé, c'est aussi parce que la dépendance constitue une drogue des deux côtés. S'en libérer suppose pouvoir exister pour soi, ce qui n'est pas possible lorsque l'habitude de la double dépendance est prise depuis longtemps.

.../...
 
Cela explique que, lorsque la situation semble se dénouer enfin, souvent après un drame, — le compagnon violent est enfin incarcéré, elles ont été prises en charge par une association...— une fois seules, les femmes retombent dans le gouffre. Se libérer suppose rompre l'isolement, lancer un appel à l'extérieur, ce qui n'est parfois pas possible, ou connoté honteusement: on parle d' "étaler sur la place publique" de l'intime qui doit le demeurer, ou même de "trahison", surtout dans le cas du "milieu", on s'interroge que les raisons qui ont amené une plainte alors que la situation durait depuis longtemps, on suppose parfois qu'il s'agit d'une vengeance reliée à la jalousie... Cela requiert aussi de ne pas céder au chantage, omniprésent dans le cas de la maltraitance. Chantage au suicide, aux enfants, à la mort également, les trois se succédant parfois sans logique aucune. Et apprendre à vivre pour soi et on peur les autres. Et tenir bon. Un essai à la fois pratique et théorique à longue portée.



Hélène Larrivé

Editrice et auteur (HBL, "Paroles de femmes")
Fin de citation
 
Mme Hélène Larrivé a fait longtemps pétrir ce sujet qu'elle aurait modifié et optimisé a outrance pour le livrer en emballage consommable et comestible .......Moi j'ai plutot croisé des hommes battus (en France) avec tous les syndromes du monde ..... des hommes qui ..après 40 ans de mariage se sont trouvés au pas de la porte de laur maison sans avoir la possibilité d'y entrer pour enfin achever leur vie en solitaire sur les flancs de montagnes d'Ait Baamrane!
 
Drianke a dit :
le syndrome de la sainte. Les femmes sont idéologiquement formatées à servir sans contrepartie. Cela est si fortement ancré en elles qu'elles peuvent subir l'inacceptable sans broncher, de peur de déroger ou d'être mises au ban de la société
...mutilation secuelle ..............la mégère
le syndrome de stokholm ...prost**solidaire de son mac;
.

cela ne peut etre que le résultat du baton (sans la carotte d'ailleurs) c'est la peur et l'incompétence qui fait que la femme pourrait supporter de tels supplices .. et les macs , la prelière chose qu'ils font :
yils éloignent la victime de sa famille
lui retire son passeport et son argent
et puis .... le reste s'en suit
Cela est arrivé avec beaucoup de gangsters qui font emigrer des filles en pays polonais ou moyen Orient
 
Mme Hélène Larrivé a fait longtemps pétrir ce sujet qu'elle aurait modifié et optimisé a outrance pour le livrer en emballage consommable et comestible .......Moi j'ai plutôt croisé des hommes battus (en France) avec tous les syndromes du monde ..... des hommes qui ..après 40 ans de mariage se sont trouvés au pas de la porte de laur maison sans avoir la possibilité d'y entrer pour enfin achever leur vie en solitaire sur les flancs de montagnes d'Ait Baamrane!
Salam amanar,
Tu vis chez les Amazones ?
 
Moi personnellement j'ai un ami ex MRE , battu et mis a la porte par sa femme et ses enfants, heureusement qu'il avait une grosse pension, il s'est remarié a Ben slimane région casa et y a construit une petite villa, il avait 65 ans qu'il a été mis hors de chez lui. Il est toujours en vie, et a une autre petite famille maintenant
 
deux dépendances qui s'entrechoquent .. ou mettre le curseur dépendance matérielle vs dépendance mentale ... quand le type arrive à mettre sous tutelle psychologiquement sa femme .. et que celle ci n'arrive plus à imaginer une autre existence hormis celle qui est la sienne avec cet homme là ... quand les épisodes de violence et de paix ne lui laissent nul répits pour réfléchir à autre chose ...à une autre possibilité de vivre, à un autre délais un autre temps de se reconstruire ... on ne passe pas du joug au bonheur sans passer par le vide, les néant ou le gouffre comme tu l'as nommé ... le chemin est long et c'est ce gouffre qui effraye et l'après gouffre qui n'est ni visible ni imaginable ... voilà pourquoi elles préfèrent y rester ..
 
Il est certain qu'une personne en confiance et à peut près équilibrée n'a pas besoin de maltraiter au pire elle arrête tout. On voit souvent le prisme de la femme maltraitée psychologiquement (cela peut être un homme) mais l'homme lui même doit souffrir et se nourrir d'une dépendance dont la femme est actrice et complice
 
Il est certain qu'une personne en confiance et à peut près équilibrée n'a pas besoin de maltraiter au pire elle arrête tout. On voit souvent le prisme de la femme maltraitée psychologiquement (cela peut être un homme) mais l'homme lui même doit souffrir et se nourrir d'une dépendance dont la femme est actrice et complice

Ne cherche pas d'excuse au mec! Ce n'est qu'un barbare, un singe psychopathe assoiffé de pouvoir et de sang dont il faut se débarrasser pour purifier la société. :fou:
 
Ne cherche pas d'excuse au mec! Ce n'est qu'un barbare, un singe psychopathe assoiffé de pouvoir et de sang dont il faut se débarrasser pour purifier la société. :fou:
Ce n'est pas une excuse mais des mécanismes qui s'installent. Pour maltraiter, il faut soi même avoir une colère, rage et souffrance, le reconnaître est autre chose. Et cela peut se conjuguer au féminin.
 
Ce n'est pas une excuse mais des mécanismes qui s'installent. Pour maltraiter, il faut soi même avoir une colère, rage et souffrance, le reconnaître est autre chose. Et cela peut se conjuguer au féminin.

De toute façon, même si c'est vrai, le mec reste coupable d'extérioriser ainsi sa rage intérieure. Il mérite la mort! :fou:
 
Retour
Haut