C’est beaucoup plus nuancé que ça. , à côté de ça on a beaucoup plus de gens en ambulatoire (qui le demande d’ailleurs) , donc chez eux , et les soignants se déplacent , agité un chiffre en l’air , j’ai pas tous regardé, le peu que j’ai regardé m’a suffit , et la fin , la vidéo de Castex et coupé , quand il dit qu’il ne faut pas tomber malade ,laissant croire qu’il est neuneu et qu’il parle de toutes les maladies, alors qu’il ne parle que du Covid et invite donc les gens à se faire vacciner.
Pourquoi 5 700 lits d’hôpitaux ont-ils été supprimés en France malgré le Covid-19 ?
quelques extraits
Voici quelques éléments à prendre en considération pour appréhender les chiffres communiqués par le ministère de la
Santé.
De quels lits parle-t-on ?
Les lits d’hôpitaux, dans un tel rapport, ne sont pas simplement des lits. Cela représente aussi tout ce qui fait que l’on peut y soigner un patient : un lit, de la place, des appareils, du personnel, etc.
Il existe trois grands types de lits : les lits d’hospitalisation complète, les lits d’hospitalisation partielle (séjours de moins de 24 heures), hospitalisation à domicile (HAD, où un lit médicalisé est installé chez le patient, qui reçoit des visites du personnel médical).
Les lits fermés sont ceux d’hospitalisation complète, en particulier en MCO (médecine, chirurgie, obstétrique) où la baisse est de 1,9 %. En hospitalisation partielle et en HAD, le nombre de lits a augmenté.
Sa principale justification réside dans les progrès de la médecine. Les techniques chirurgicales modernes, les recours à des traitements médicamenteux ont réduit le temps d’hospitalisation nécessaire au traitement de nombreuses pathologies. Dans les années 1970, une appendicite nécessitait plusieurs jours d’hospitalisation, l’opération est désormais réalisée en ambulatoire.
Pendant que le nombre de lits diminuait dans les hôpitaux, les traitements en ambulatoire ont explosé, ainsi que les hospitalisations à domicile (HAD). Ces dernières permettent d’assurer au maximum le confort du patient loin du tumulte hospitalier, et sa sécurité.
Tandis que le nombre de lits en hospitalisation complète baissait de 1,5 % pour passer à 387 000 lits, le nombre de lits en hospitalisation partielle a connu une hausse de 1,7 % (80 089 lits) et le nombre de places en HAD a augmenté de 10,8 % pour atteindre 21 300 patients pouvant être pris en charge simultanément.
Une baisse malgré la crise sanitaire ?
La tendance à la diminution des lits est entamée depuis des années, et la crise sanitaire, loin de freiner le phénomène, l’a au contraire amplifié.
Comme le souligne la Drees (Direction de la recherche, des études et des statistiques) dans son étude, plusieurs facteurs sont venus amplifier le processus de fermetures de chambres : déprogrammations massives d’opérations, de nombreuses chambres doubles transformées en chambres simples pour limiter la contagion, le recours plus important aux hospitalisations à domicile.
Cependant, il faut noter deux choses importantes. Tout d’abord, l’étude de la Drees prend en compte le nombre de lits au 31 décembre, et ne s’occupe donc pas des variations au cours de l’année. Si par magie des centaines de milliers de lits étaient ouverts en mai, pour être fermés en novembre, cette variation n’apparaîtrait pas.
Ensuite, la Drees note une augmentation importante de la capacité d’accueil en soins critiques (réanimations, soins intensifs et surveillance continue). Au 31 décembre 2020, ces lits ont augmenté de 3,6 % par rapport au 31 décembre 2019, passant à 20 300 (700 lits de plus qu’au 31 décembre 2019).
Rappelons-le, au plus fort de la crise sanitaire et des réaménagements effectués dans les hôpitaux, le nombre de lits de soins critiques a pu être encore plus élevé sans pour autant que cela n’apparaisse dans la situation au 31 décembre 2020.
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