En France on est un modèle d'équite et de performance, au prix de dettes monstrueuses de l'état et de la sécurité sociale. On reporte nos problèmes sur nos enfants, est-ce la solution?
Les dettes et le déficit budgétaire ne sont pas un problème en soi pour une économie. D'ailleurs, les critères de Maastricht tolèrent un déficit de 3 % et des dettes pouvant aller jusqu'à 60 % du PIB ! Et de nombreux pays, au premier desquels les Etats-Unis, font état de déficits structurels sans pour autant remettre en cause leur compétitivité !
C'est bien là un discours de droite qui n'a d'autres velléités que de comprimer les dépenses publiques pour réduire l'imposition qui frappe les plus riches !
Dans une économie de marché souple et bien régulée, les licenciés retrouveront très rapidement du travail, modulo le chômage naturel !
Ah d'accord ! Parce que la stabilité ne compte pas à tes yeux ? Tu parles comme si le travail était un but en soi - ce qui est là encore un discours de droite - alors qu'il n'est qu'un moyen devant concourir à l'épanouissement et au bonheur de l'Homme.
Or, il ne peut y avoir de bonheur dans l'instabilité, dans la menace de perdre son emploi, dans l'incertitude d'en trouver un autre avec le même revenu et dans le même espace géographique et de l'impossibilité de bâtir des projets personnels de long terme.
Pour les indemnités des patrons, c'est l'offre et la demande. Chacun a envie d'être payé à la hauteur de ce qu'il apporte !! De toute façon, il faut pas être de gauche pour réformer ça, Sarkozy est entrain de le faire.
Inutile de le répéter, mais répétons-le tout de même, c'est encore là un argumentaire de la droite ! Qu'a apporté un patron à une entreprise qui coule et qui part avec des milliers d'années de SMIC d'indemnités ? Est-ce juste à tes yeux ?
Et quand bien même l'entreprise se porterait bien, qu'est-ce qui justifie à un tel écart de salaire (allant de 1 à 100 000 !!!!) entre l'ouvrier et le PDG ? Ne concourt-ils pas tous les deux au développement de l'entité ?
Jusitifer ces salaires mirobolants par la seule loi de l'offre et de la demande est un contresens : les salaires sont votés par les conseils d'administration composés d'un petit nombre de personnes qui se tiennent tous par les ******** ("participations croisées") !
Statistiquement, les services privatisés ont toujours mieux fonctionné après (Sauf en ANglettrre pour le rail, mais c'était de la mauvaise gestion).
Franchement, non ! Le numéro des renseignements (le 12) a été sacrifié sur l'autel du libéralisme en partant du postulat qu'une gestion privée était plus efficiente. Quel fiasco ! Un nombre d'opérateurs très importants, des appels surtaxés, un service médiocre !!!! la gestion publique était ô combien plus saine, plus efficace et moins couteuse !
Que dire des nombreuses ententes illicites entre opérateurs téléphoniques (Bouygues, SFR et Orange), entre opérateurs industriels (Lyonnaise des Eaux et Générale des Eaux), ...
Dans tous ces domaines, le consommateur n'a en rien tiré profit des privatisations ! Il a été la vache à lait, le dindon de la farce !
Une politique interventionniste ne peut être qu'exceptionnelle en période de crise, sinon, il faudra augmenter les impôts des moins riches à des proportions incroyables !
Non ! Augmenter les impôts des plus riches suffira amplement !
Et puis, faire appel à l'Etat uniquement lorsque ça va mal pour prendre en charge les pertes des détenteurs du capital (et rembourser des centaines de milliards d'euros) en accordant quelques miettes aux salariés, c'est là encore un vrai discours de droite !
En somme, pourquoi vouloir faire du PS un parti de centre droit lorsque tu peux retrouver au sein de l'UMP tout ce que tu défends ? Vote directement pour ce parti et tu y trouveras ton compte, non ?