Sénégal : L'opposant Sonko placé sous mandat de dépôt-avocats

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion Drianke
  • Date de début Date de début

Sénégal: le Premier ministre Ousmane Sonko reproche à Emmanuel Macron de n’avoir pas «dénoncé» la répression de son mouvement sous Macky Sall​

Publié le : 16/05/2024 - 22:40



Le nouveau Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko s'en est pris jeudi à l'attitude de Paris lors de la répression de la contestation sous l'ancien président Macky Sall, accusant la présidence Macron d'avoir indirectement incité à la «persécution». «Durant toute la période de persécution extrêmement violente contre tout un mouvement politique, ayant entraîné et causé la mort de plus d'une soixantaine de personnes, des milliers de blessés, plus de 1 000 détenus politiques, vous n'avez jamais entendu le gouvernement français dénoncer ce qui s'est passé au Sénégal», a déclaré Ousmane Sonko lors d'une intervention de plus d'une heure sur les relations avec l'Europe devant des étudiants à Dakar.

 

Sénégal: l’ambassadeur ukrainien à Dakar convoqué après la publication d'une vidéo​

RFI
dim. 4 août 2024 à 10:50 AM UTC+2

a45152e11110231fbf1e39f14d00e420

Le ministère de l'Intégration africaine et des Affaires étrangères a été intransigeant : il a convoqué, samedi 3 août, l’ambassadeur d’Ukraine à Dakar pour avoir publié une vidéo de soutien aux attaques qui ont eu lieu, fin juillet, contre l’armée malienne et le groupe paramilitaire russe Wagner dans le nord du pays et qui a causé de lourdes pertes. Les nouvelles autorités sénégalaises, depuis l'élection du président Bassirou Diomaye Faye, en avril dernier, ont ainsi voulu affirmer leur position de « neutralité constructive ».
Sur sa page Facebook, l’ambassade d’Ukraine, à Dakar, avait publié une vidéo de l’armée ukrainienne au sujet de l'attaque terroriste meurtrière qui a eu lieu, la semaine dernière, contre l'armée malienne et ses alliés russes, accompagnée d’un commentaire de l’ambassadeur d’Ukraine.
L’ambassadeur ukrainien est convoqué, samedi 3 août, par le ministère sénégalais des Affaires étrangères qui lui rappelle ses « obligations de discrétion, de retenue et de non-ingérence ». Depuis, la vidéo a disparu des réseaux sociaux.

Dans un communiqué, publié le même jour, le ministère sénégalais a dénoncé cette publication qui apporte « un soutien sans équivoque et sans nuance » à l’attaque terroriste dans le nord du Mali. Il a affirmé sa position de « neutralité constructive » et a dit ne pas tolérer cette « tentative de transférer sur son territoire la propagande médiatique en cours », dans le conflit russo-ukrainien.

Il a ajouté qu'il « ne saurait accepter (...) des propos et des gestes allant dans le sens de l'apologie du terrorisme surtout lorsque ce dernier vise à déstabiliser un pays frère comme le Mali ».


Lire la suite sur RFI
 

Sénégal | Sonko condamne le livre d’une historienne française sur la Casamance, dénonçant « un projet de déstabilisation »​


Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a condamné le livre d’une historienne française sur la Casamance, annonçant qu’il ne sera pas autorisé au Sénégal et dénonçant « un projet de déstabilisation »

Le livre incriminé a pour titre : » L’idée de la Casamance autonome – Possibles et dettes morales de la situation coloniale au Sénégal », de Séverine Awenengo Dalberto, chercheuse française au Centre national de la recherche scientifique (CNRS).

« Ce livre-là, personne n’en fera la promotion ici au Sénégal. Si cette Française veut écrire, elle n’a qu’à aller écrire sur la Corse qui demande son indépendance à la France. Elle n’a qu’à aller écrire sur la Nouvelle-Calédonie qui réclame son indépendance, mais elle n’a pas à écrire sur le Sénégal », a déclaré Sonko lors d’un meeting de campagne tenu le 1er novembre dans la soirée, à Ziguinchor, capitale de la Casamance.

« Je veux dire à la France : je ne sais pas qu’est-ce qu’il y a derrière cette affaire. Parce que la France avait témoigné dans la fin des années 90 avec Jacques Charpy, en clarifiant la question de l’appartenance totale et intégrante de la Casamance au Sénégal. Maintenant qu’il y a un régime -comme je l’ai toujours dit- qui n’est pas anti-français, qui est pro-sénégalais simplement, un régime qui dit : nous voulons notre souveraineté, nous n’accepterons plus d’être des valets de qui que ce soit, on nous sort un livre », a ajouté le Premier ministre sénégalais, tête de liste du parti Pastef aux élections législatives du 17 novembre.

Et de poursuivre : « Et puisqu’ils ne peuvent pas revenir sur leur témoignage, ils ne peuvent plus parler d’indépendance, ils glissent sur la notion d’autonomie. On ne veut pas d’autonomie, ce n’est pas ça la question. Nous sommes un Etat unitaire du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, les mêmes réalités vont s’appliquer sur chaque portion du territoire national. »

« Ce livre-là ne sera pas autorisé au Sénégal, ne sera pas commercialisé au Sénégal », a-t-il insisté, dénonçant « un projet de déstabilisation pour venir nous parler de ce qui nous concerne nous Sénégalais. »

« Si la France veut donner des archives, elle n’a qu’à nous donner les archives de ses exécutions sommaires au Sénégal pendant la colonisation, des guerres qu’elle a menées ici, des tortures qu’elle a menées, des travaux forcés. C’est ça qu’on attend de la France. Qu’elle nous donne les archives de Thiaroye 44 (massacre des tirailleurs sénégalais, dans le camp de Thiaroye, en décembre 1944), mais pas des archives sur une prétendue autonomie de la Casamance »,
a-t-il martelé.............................

 
Retour
Haut