Le juge donna la parole au procureur :
« Monsieur le Juge, nous navons pas à faire ici à un banal fait de sortie de route. Mais nous avons bien à faire à une mise en danger de la vie dautrui de manière délibérée. Nayons pas peur des mots, cette mise en danger à un motif : parce que Monsieur a eut le tort dêtre un Arabe et de croiser une personne mal intentionnée.
Ce fait aurait pu avoir de dramatiques conséquences. Quand nous consultons le procès verbal de laccusé, celui_ci prétend quil était au téléphone, mais tout dabord il na pas conscience du danger de ce que représente lusage dun mobile au volant, en plus de la musique : comment peut-on ne peut passer un coup de fil avec une sono?
Cest impossible. Je ne pense pas un instant, que laccusé était au téléphone, le voisin de la victime a reconnu devant les gendarmes que le véhicule a effectué une sortie de route volontaire et en direction de la victime. La victime Monsieur le Juge, va rester choquée durant cinq minutes, avant daller à la recherche de son agresseur. On aurait pu dire « il a inventé cette histoire, il ment », mais le voisin reconnaît de manière formelle les faits. Laccusé ne nie pas, cette rencontre dans la clairière, la version de laccusé est tout à fait cohérente, mais celle de laccusé sur le fait quil ne se soit rien passé à la clairière me laisse dubitatif.
Noublions pas Monsieur le Juge, que laccusé possède un passif avec la justice quun an avant les faits pour lesquels il comparait aujourdhui, il était devant cette même cour pour dautres délits.
Est-ce que cela la incité à se remettre en question, à se dire « je vais arrêter les bêtises ?, et bien non ».
Nous le revoyons aujourdhui devant cette cour pour dautres faits, il na rien compris.
Je vais demander à la cour à lencontre de laccusé une amende de 1500 euros et requérir une peine dun mois de prison avec sursis"
Mon avocat va prendre la parole.
La suite au prochain épisode