Pour ne pas polluer un autre poste ... Probablement mon unique intervention en affaires internationales a priori, (quoique il ne faut jamais dire jamais) sur un sujet que je suis d'assez près depuis plusieurs années, même si je n'en parle jamais autour de moi. J'ai simplement été étonné qu'on prête à Bachar une aura dont il n'est manifestement pas dépositaire.
Il a l'air bien affable le Bachar à se jeter au cou de Poutine ...
En vérité, il est assez aisé de mesurer le sérieux avec lequel les russes (et les iraniens) prennent la "souveraineté" syrienne et Bachar, et ils ne se gênent pas de le faire savoir quand ils ont un message à passer. A ce sujet, quelques épisodes ont marqué l'actualité ces dernières années, et ont fait des remous jusqu'aux partisans même du pouvoir syrien qui n'ont pas manqué de manifester quelques mécontentements.
* Comme ici, où le ministre de la Défense russe Sergueï Chouïgo s'invite à Damas, à la surprise de Bachar qui ne s'y attendait pas.
A 0:04 "Agréable surprise !", à 0:16 "Je ne savais pas que vous viendriez personnellement", l'entend-on dire sur la vidéo.
* Ou encore là, où le président russe Poutine reçoit son "homologue" syrien à la base militaire russe Humaimim en Syrie. (Entre 0:44 pour la fameuse accolade et 1:15)
Bachar est visiblement perdu derrière Poutine au milieu de ses officiers ne sachant ce qu'il faut faire ... et, au moment où il s'apprête à rejoindre Poutine à la tribune un officier russe le retient par le bras ... Sympa pour un président, qui plus est est censé se trouver dans son propre pays. Le langage du corps est aussi très parlant.
Je me rappelle d'une autre séquence où Bachar marche derrière Poutine, en pleine discussion avec l'un de ses officiers.
* Poutine s'invite au centre de commandement russe à Damas, et y reçoit Bachar et son ministre de la Défense :
Pas sympa pour le ministre de la Défense. On aurait quand même pu lui trouver une chaise digne de son statut ...
![photo.png photo.png](https://www.bladi.info/data/attachments/248/248452-46ba5f442ffb4f728e06cd5d66f5ac5e.jpg?hash=RrpfRC_7T3)
Ensuite une petite balade à la mosquée Omeyyade. Toujours pas sympa pour monsieur le ministre pour qui il ne restait visiblement plus de chaussons ...
![photo2.png photo2.png](https://www.bladi.info/data/attachments/248/248454-99fa03fb51276dc21e6c82bcc9f03f24.jpg?hash=mfoD-1Enbc)
* Lors de la visite de Bachar en Iran, seul le drapeau iranien était exposé pendant sa rencontre avec le président Rohani. Peut-être était-ce un message adressé aux russes dans le cadre de leur lutte d'influence en Syrie ?
* Le processus de Sotchi est supervisé par la Russie, la Turquie et l'Iran. Quid du régime syrien ?
Sans compter bien sûr que ce sont les russes qui négocient les accords militaires sur le terrain avec les turques et les factions rebelles sans en référer à Bachar, par exemple à Idleb ou encore à Deraa dans le sud avec le processus de "réconciliation", mal vu d'ailleurs par l'Iran, gêné par le gain d'influence russe et qui cherche absolument à s'implanter dans cette région du sud de la Syrie, d'où les récents assassinats de part et d'autre. A Deir Ezzor où l'Iran est très présent, les russes essaient en ce moment de leur débaucher du monde.
En pratique l'armée syrienne n'est plus qu'un groupe de factions dont les chefs sont plus proches de l'Iran pour certains, des russes pour les autres. Et il en va de même de la souveraineté syrienne qui n'est plus que l'ombre d'elle même.
* Il y a quelques semaines, des médias russes ainsi que des officiels proches du Kremlin, afin d'afficher son mécontentement, ont mené une féroce campagne médiatique contre Bachar en personne, dont un média tenu par le célèbre "cuisinier" de Poutine, au point que les analystes occidentaux ont commencé à spéculer sur son prochain départ. "Corrompu", "faible", "les syriens ne l'éliront pas", pouvait-on y lire ... voilà ce qu'ils pensent vraiment du personnage au fond d'eux même.
www.lorientlejour.com
Quand on est petit on attend
http://french.almanar.com.lb/1671276
Par contre, regarde comment le docteur Bachar a été reçu :
Le contraste est impresssionnant entre la joie manifeste et la confiance reciproque : Assad n’a jamais quitté son pays, même quand la situation etait désésperée ; et l’arrivée penaude de cette colonne tête basse, avec Erdogan aussi à l’aise qu’une toute jeune fille qu’on va marier. Ce dernier paie très cher ses fanfaronnades sur la nouvelle guerre contre la Russie qu’il était soit disant prêt à mener. Il reste comme un plouc qui regarde les autres danser.
Il a l'air bien affable le Bachar à se jeter au cou de Poutine ...
En vérité, il est assez aisé de mesurer le sérieux avec lequel les russes (et les iraniens) prennent la "souveraineté" syrienne et Bachar, et ils ne se gênent pas de le faire savoir quand ils ont un message à passer. A ce sujet, quelques épisodes ont marqué l'actualité ces dernières années, et ont fait des remous jusqu'aux partisans même du pouvoir syrien qui n'ont pas manqué de manifester quelques mécontentements.
* Comme ici, où le ministre de la Défense russe Sergueï Chouïgo s'invite à Damas, à la surprise de Bachar qui ne s'y attendait pas.
A 0:04 "Agréable surprise !", à 0:16 "Je ne savais pas que vous viendriez personnellement", l'entend-on dire sur la vidéo.
* Ou encore là, où le président russe Poutine reçoit son "homologue" syrien à la base militaire russe Humaimim en Syrie. (Entre 0:44 pour la fameuse accolade et 1:15)
Bachar est visiblement perdu derrière Poutine au milieu de ses officiers ne sachant ce qu'il faut faire ... et, au moment où il s'apprête à rejoindre Poutine à la tribune un officier russe le retient par le bras ... Sympa pour un président, qui plus est est censé se trouver dans son propre pays. Le langage du corps est aussi très parlant.
* Poutine s'invite au centre de commandement russe à Damas, et y reçoit Bachar et son ministre de la Défense :
Pas sympa pour le ministre de la Défense. On aurait quand même pu lui trouver une chaise digne de son statut ...
![photo.png photo.png](https://www.bladi.info/data/attachments/248/248452-46ba5f442ffb4f728e06cd5d66f5ac5e.jpg?hash=RrpfRC_7T3)
Ensuite une petite balade à la mosquée Omeyyade. Toujours pas sympa pour monsieur le ministre pour qui il ne restait visiblement plus de chaussons ...
![photo2.png photo2.png](https://www.bladi.info/data/attachments/248/248454-99fa03fb51276dc21e6c82bcc9f03f24.jpg?hash=mfoD-1Enbc)
* Lors de la visite de Bachar en Iran, seul le drapeau iranien était exposé pendant sa rencontre avec le président Rohani. Peut-être était-ce un message adressé aux russes dans le cadre de leur lutte d'influence en Syrie ?
* Le processus de Sotchi est supervisé par la Russie, la Turquie et l'Iran. Quid du régime syrien ?
Sans compter bien sûr que ce sont les russes qui négocient les accords militaires sur le terrain avec les turques et les factions rebelles sans en référer à Bachar, par exemple à Idleb ou encore à Deraa dans le sud avec le processus de "réconciliation", mal vu d'ailleurs par l'Iran, gêné par le gain d'influence russe et qui cherche absolument à s'implanter dans cette région du sud de la Syrie, d'où les récents assassinats de part et d'autre. A Deir Ezzor où l'Iran est très présent, les russes essaient en ce moment de leur débaucher du monde.
En pratique l'armée syrienne n'est plus qu'un groupe de factions dont les chefs sont plus proches de l'Iran pour certains, des russes pour les autres. Et il en va de même de la souveraineté syrienne qui n'est plus que l'ombre d'elle même.
* Il y a quelques semaines, des médias russes ainsi que des officiels proches du Kremlin, afin d'afficher son mécontentement, ont mené une féroce campagne médiatique contre Bachar en personne, dont un média tenu par le célèbre "cuisinier" de Poutine, au point que les analystes occidentaux ont commencé à spéculer sur son prochain départ. "Corrompu", "faible", "les syriens ne l'éliront pas", pouvait-on y lire ... voilà ce qu'ils pensent vraiment du personnage au fond d'eux même.
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Moscou tire à boulets rouges contre Damas... via des médias d’État
La Federal News Agency tenue par un proche de Vladimir Poutine pointe du doigt les affaires de corruption au cœur du pouvoir syrien.Ce sont des attaques sans précédent que la Federal News Agency,...
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