[Sujet unique : hadith ]

Drianke

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Le sujet ayant disparu et ou archivé (je ne retrouve rien dans mon historique) malgré le nombre de vues et de participations...?! nous pouvons poster des hadiths et éventuellement le sharh de ces hadiths ...j'espère que ce sujet ne sera pas être pollué par ceux qui n'y croient pas svp merci de respecter les croyances d'autrui...:)
 

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Commandement de faciliter la religion et d’éviter d’en inspirer la répulsion aux gens

Commentaire de l’Imam An-Nawawi

Abû Musâ
dit : « Lorsque le Messager d’Allâh envoyait l’un de ses compagnons en mission, il lui disait : « Annoncez la bonne nouvelle et évitez d’inspirer la répulsion aux gens. Et facilitez les choses au lieu de les rendre difficiles ».

D’après Abu Burda : « Son père rapporte que le Prophète (salallâhou ‘alayhi wassalaam) l’ayant envoyé en mission avec Mu’ad au Yémen, il leur dit : « Facilitez les choses et évitez de les rendre difficiles. Annoncez la bonne nouvelle et évitez de faire repousser les gens. Accordez-vous et ne divergez pas ».

Dans le hadith d’Anas ibn Mâlik : « Le Messager d’Allâh dit : « Facilitez les choses au lieu de les rendre difficiles et suscitez la quiétude au lieu de la répulsion ».

Le Prophète mentionne conjointement et simultanément, dans ces divers hadiths, la chose et son contraire. Car il se peut qu’on fasse une chose et son contraire à des moments respectivement différents. Ainsi, s’il s’était restreint à recommander la facilité cela s’appliquerait à l’individu qui emploie la facilité une ou plusieurs fois tout en l’employant dans la majorité des cas. Mais ayant ajouté : « Ne rendez pas les choses difficiles », l’imposition de la difficulté a été niée dans tous les cas et de toutes les façons. Ce qui est le but visé par cette formulation. Ceci s’applique aussi aux recommandations faites à Mu’ad et au père d’Abû Burda : « Facilitez les choses et évitez de les rendre difficiles. Annoncez la bonne nouvelle et évitez de faire repousser les gens. Accordez-vous et ne divergez pas ». Pour éviter qu’ils ne s’accordent à un moment en divergents par d’autres, ou qu’ils s’accordent sur un sujet en divergent sur d’autres.

Par ailleurs, le hadith enjoint d’annoncer la bonne nouvelle de la grâce d’Allâh, de Sa grande rétribution, de Ses larges faveurs et de l’ampleur de Sa miséricorde. Alors qu’il interdit, à l’opposé, d’inspirer aux gens la répulsion en leur évoquant les affres du jugement dernier, les menaces d’Allâh, et Ses Châtiments, de façon séparée, sans évoquer comme annexes, conjointement à l’annonce de la bonne nouvelle. En fait, le hadith recommande de gagner les cœurs des nouveaux convertis à l’Islam, de mieux les disposer en faveur de la religion, et de s’abstenir de l’emploi de la rigueur avec eux. Il en est de même envers les enfants qui s’approchent de la puberté ou qui viennent juste d’atteindre la puberté, ainsi qu’envers tous les repentis. Ces catégories de gens doivent être traitées avec ménagement et indulgence afin qu’ils accèdent à la piété et aux œuvres de dévotion progressivement. Aussi, lorsqu’on facilite la pratique de la religion pour un nouveau ou un futur adepte, on l’encourage en fait à l’entreprendre et il finit généralement par s’y appliquer davantage. Alors que si on lui rend les choses difficiles et qu’on y emplie trop de rigueur, il risquera de la pas y adhérer, ou encore, s’il y adhère, il risquera de ne pas persévérer à pratiquer, sinon du moins, il n’y trouvera pas goût. Le hadith commande aux gouvernants d’être bienveillants, comme il commande aux co-gouvernants de s’accorder, de s’entendre et d’être en harmonie. Ceci étant l’une des questions d’importance majeure. Car la majorité des affaires ne s’accomplissent que s’il y a accord et entente. Et s’il y a désaccord ou divergence, on manque de réaliser l’intérêt recherché. L’Imam (ou chef de la nation) doit donner des consignes et des directives aux gouverneurs même s’ils sont des gens de mérite et de vertu à l’instar de Mu’ad et Abu Burda. Car le rappel profite aux croyants.

Wa Allâhou a’alam.
 

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L’interdiction d’insulter le temps

Hadiths et commentaires des Imams An-Nawawi et Al-Qastalâni

Introduction :


Il est fréquent d’entendre les gens de plaindre du temps (« quel mauvais temps », etc.) lorsqu’ils le jugent mauvais. Certains vont même jusqu’à l’insulter (« quel temps de m…. », etc.). La pluie et le froid sont-ils synonyme de mal alors que par ailleurs la sécheresse et la chaleur éprouvent les hommes? Tout est donc une question de point de vue, car le vacancier estival qui s’apprête à se rendre sur la plage et l’agriculteur qui fait pousser ses tomates ne voient pas forcément les choses du même œil. Au-delà de cette réflexion, posons-nous la question suivante : qui décide du temps ici-bas, qu’il soit jugé bon ou mauvais? Par conséquent, de qui se plaint-on lorsque l’on exprime son mécontentement à propos du temps qu’il fait?

Les Hadiths du Sahih de Muslim :

Dans le livre des paroles de bienséance et autres.

[n°1] Abu Hureyra rapporte avoir entendu le Messager d’Allâh (salallâhou ‘alayhi wassalaam) dire : « Allâh (à Lui la Puissance et la Majesté) dit : « L’homme insulte le Temps. Or, Je suis le Temps, je dispose de la nuit et du jour. »

[n°2] D’après Abu Hureyra , le Messager d’Allâh a dit : « Allâh (à Lui la Puissance et la Majesté) dit : « L’homme me porte atteinte en insultant le Temps. Car Je suis le Temps, puisque c’est Moi qui fais alterner la nuit et le jour. »

[n°3] D’après Abu Hureyra , le Messager d’Allâh a dit : « Allâh (à Lui la Puissance et la Majesté) dit : « L’homme m’offense en disant : « Quel temps fâcheux ! » Que personne d’entre vous ne dise donc : « Quel temps fâcheux ! » Car Je suis le Temps, puisque J’en dispose de la nuit et du jour que Je peux arrêter à volonté. »

[n°4] Abu Hureyra rapporte que le Messager d’Allâh a dit : « Que personne de vous ne dise : « Quel temps fâcheux ! » car le temps, c’est Allâh. »

[n°5] D’après Abu Hureyra , le Messager d’Allâh a dit : « N’insultez pas le temps, car le Temps c’est Allâh. »

à suivre...
 

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Commentaire de l’Imam an-Nawawi :

« Allâh (à Lui la Puissance et la Majesté) dit : « L’homme m’offense … » signifie qu’il me traite d’une façon qui lui porte atteinte à lui-même. [car on ne peut pas en réalité faire du tort à Allâh.] Allâh (à Lui la Puissance et la Majesté) dit : « Je suis le Temps» ou « C’est Moi le Temps. » L’expression est ainsi formulée [en arabe : anâ al-dahru] dans le Hadith tel que soutenu par ash-Shafé’i, Abu ‘Ubayd et la quasi-totalité des Ulémas anciens et modernes. Pour leur part, Abu Bakr, Muhammad ibn Dawud al-Asbahani le âhirite, soutiennent que selon une autre graphie [selon des signes diacritiques différents, soit anâ al-dahra], il faut lire : « C’est Moi qui tout le temps … », c’est-à-dire qu’il s’agit d’un adverbe circonstanciel de temps et qu’il faut entendre alors : C’est Moi qui pendant toute la durée du temps, Je fais alterner le jour et la nuit. Cette lecture est attribuée par ibn ‘Abd al-Barr à certains ‘Ulémas. Al-Nahhâs affirme qu’on peut admettre cette dernière lecture, au sens que Allâh est éternel, et qu’Il n’a pas de fin. Or, la lecture considérant le temps comme attribut (au sens grammatical) est bien la lecture correcte, puisqu’elle concorde avec le Hadith disant : « Car le Temps, c’est Allâh. »


L’expression « Je suis le Temps » ne doit pas être entendue au sens littéral, mais plutôt au sens figuré, disent les ‘Ulémas. L’occasion de ce Hadith fut l’habitude chez les Arabes d’insulter le temps quand ils étaient frappés par des malheurs, des catastrophes, des événements ou des circonstances fâcheuses, tels que la mort, la sénilité, la perte de la fortune, etc. Ils disaient alors : « Quel temps fâcheux » ou « Malheur au temps » ou autres expressions d’injure du temps. C’est pourquoi le Prophète a dit : « N’insultez pas le temps, car le Temps, c’est Allâh, » pour dire : n’insultez pas l’Auteur des incidents et des événements. Car en fait, en insultant leur auteur, c’est Allâh (Exalté soit-Il) que vous insultez car c’est Lui leur auteur et suscitateur. Quant au temps « al-dahr », il est dénué d’action et de pouvoir efficient, il n’est qu’une création parmi la création d’Allâh (Exalté soit-Il). Ainsi, « le temps c’est Allâh » signifie que c’est Allâh qui suscite et produit les événements qu’Il est le Créateur de tous les êtres. Enfin, Allâh est l’Omniscient. »

à suivre....
 

Drianke

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Les Hadiths du Sahih de Boukhari :

Dans le livre de l’exégèse (sourate l’agenouillée) et du livre du bon caractère.

Al-Humaïdi nous a rapporté d’après Soufyane, d’après Az-Zuhrî, d’après Sa’îd Ibn al-Muçayyib, d’après Abû Hurayra (RA) qui a dit : « Le Messager d’Allâh a dit : « Le fils d’Adam Me contrarie ; il injurie le temps, alors que c’est Moi le temps, le commandement (de toute chose) se trouve dans Ma Main, et Je fais alterner la nuit et le jour ». [1]

Commentaire de l’Imam Al-Qastalani :


« Sa parole : « Le fils d’Adam me contrarie », c’est-à-dire qu’il Me dit des choses qui contrarient celui qui les entend et, par conséquent, ces paroles font du tort à celui qui les entend. Or, Allâh est exempt de l’exposition à tout tort venant de quiconque. Le sens de Sa parole donc, est que celui qui dit de telles paroles, s’expose aux torts venant d’Allâh Ta’ala. Et Sa parole : « Il injurie le temps », c’est-à-dire que lorsqu’un malheur l’atteint, il s’exclame : « Malheur à toi ô temps ! ». « Or c’est Moi le temps », c’est-à-dire que c’est Moi te Créateur du temps et le Créateur des événements qui s’y produisent. C’est pour cela qu’il a dit : « L’ordre des choses est dans Ma main », c’est-à-dire que l’ordre des choses qu’ils attribuent au temps et pour lequel ils l’injurient, c’est-à-dire c’est Moi qui l’ai créé par Mon pouvoir, dors que le temps n’a aucune influence sur le cours des choses. « Je fais alterner la nuit et le jour », c’est-à-dire C’est Moi qui dispose des événements qui se produisent la nuit et le jour.

Ahmed a rapporté d’après une bonne chaîne de transmission remontant à Abu Hurayra que le Prophète a dit : « N’injuriez, pas le temps, car Allâh dit : « Je suis le temps, les nuits et les jours m’appartiennent; Je les renouvelle et Je les use, et Je ramène des rois après des rois ».

C’est-à-dire que si le fils d’Adam injurie le temps, comme si c’était lui l’agent de ces événements, l’injure s’adresse, en vérité, à Allâh, car c’est Lui le véritable Agent de ces événements, alors que le temps n’est que la conjoncture de l’avènement de ces choses-là.

Ce hadith est venu donc pour corriger la foi et montrer les bonnes manières de la discussion. En effet, les gens prétendaient que c’est la succession des jours et des nuits qui influe sur la mort des gens et ils attribuaient chaque événement au temps. Leurs poèmes étaient pleins d’expressions qui flétrissent le temps et se plaignent de son influence. Ils disaient : « Malheur au temps ! » et « Ô désespoir du temps ! »

Or, Allâh, seul, est le véritable Agent de tous les événements, alors que le temps n’est qu’une conjoncture pour ces événements. C’est pour cela qu’est venue l’interdiction d’injurier le temps, et Allâh est plus savant. »

Notes :

[1]
Hadith Qoudsi
Fin
 
Le sujet ayant disparu et ou archivé (je ne retrouve rien dans mon historique) malgré le nombre de vues et de participations...?! nous pouvons poster des hadiths et éventuellement le sharh de ces hadiths ...j'espère que ce sujet ne sera pas être pollué par ceux qui n'y croient pas svp merci de respecter les croyances d'autrui...:)
Tu es tout seul ?

Un homme est venu demander au Prophète (sur lui soit la paix) : "Messager de Dieu, j'attache ma (chamelle) et place ma confiance en Dieu, ou bien je la laisse libre et place ma confiance en Dieu ?", le Prophète (sur lui soit la paix) a répondu : "Attache-la et remets-toi à Dieu" : (at-Tirmidhî, 2517).

La bonne réponse: "Attache-la, et" rien de plus
Autrement si c'est "remets-toi à Dieu" tu ne l'attaches pas.

Si vous saviez !
 
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Les musulmans disent que le Messager est le meilleur des hommes et le meilleur de toutes les créatures. Apparemment d'après ce hadith le meilleur serait Jonas.

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Que dit le Coran :

Sourate (72) : Al Djinn​

A- La Sourate​

1. Dis : ‹Il m'a été révélé qu'un groupe de djinns prêtèrent l'oreille, puis dirent: ‹Nous avons certes entendu une Lecture [le Coran] merveilleuse,

Coran, 72 :14-15 et : Il vous voit, lui et ses suppôts, d' où vous ne les voyez pas.
 
D’après Abu Hureyra , le Messager d’Allâh a dit : « Allâh (à Lui la Puissance et la Majesté) dit : « L’homme m’offense en disant : « Quel temps fâcheux ! » Que personne d’entre vous ne dise donc : « Quel temps fâcheux ! » Car Je suis le Temps, puisque J’en dispose de la nuit et du jour que Je peux arrêter à volonté. »
Ce hadith spécifie bien le temps concernant la méteo et non pas le temps concernant les années. Ceci dit, Allah n'est pas le temps (méteo) en tant que tel car Allah n'est pas une créature, mais plutôt le Créateur du temps.
 

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Commandement de faciliter la religion et d’éviter d’en inspirer la répulsion aux gens

Commentaire de l’Imam An-Nawawi


Abû Musâ dit : « Lorsque le Messager d’Allâh envoyait l’un de ses compagnons en mission, il lui disait : « Annoncez la bonne nouvelle et évitez d’inspirer la répulsion aux gens. Et facilitez les choses au lieu de les rendre difficiles ».

D’après Abu Burda : « Son père rapporte que le Prophète (salallâhou ‘alayhi wassalaam) l’ayant envoyé en mission avec Mu’ad au Yémen, il leur dit : « Facilitez les choses et évitez de les rendre difficiles. Annoncez la bonne nouvelle et évitez de faire repousser les gens. Accordez-vous et ne divergez pas ».

Dans le hadith d’Anas ibn Mâlik : « Le Messager d’Allâh dit : « Facilitez les choses au lieu de les rendre difficiles et suscitez la quiétude au lieu de la répulsion ».

Le Prophète mentionne conjointement et simultanément, dans ces divers hadiths, la chose et son contraire. Car il se peut qu’on fasse une chose et son contraire à des moments respectivement différents. Ainsi, s’il s’était restreint à recommander la facilité cela s’appliquerait à l’individu qui emploie la facilité une ou plusieurs fois tout en l’employant dans la majorité des cas. Mais ayant ajouté : « Ne rendez pas les choses difficiles », l’imposition de la difficulté a été niée dans tous les cas et de toutes les façons. Ce qui est le but visé par cette formulation. Ceci s’applique aussi aux recommandations faites à Mu’ad et au père d’Abû Burda : « Facilitez les choses et évitez de les rendre difficiles. Annoncez la bonne nouvelle et évitez de faire repousser les gens. Accordez-vous et ne divergez pas ». Pour éviter qu’ils ne s’accordent à un moment en divergents par d’autres, ou qu’ils s’accordent sur un sujet en divergent sur d’autres.

Par ailleurs, le hadith enjoint d’annoncer la bonne nouvelle de la grâce d’Allâh, de Sa grande rétribution, de Ses larges faveurs et de l’ampleur de Sa miséricorde. Alors qu’il interdit, à l’opposé, d’inspirer aux gens la répulsion en leur évoquant les affres du jugement dernier, les menaces d’Allâh, et Ses Châtiments, de façon séparée, sans évoquer comme annexes, conjointement à l’annonce de la bonne nouvelle. En fait, le hadith recommande de gagner les cœurs des nouveaux convertis à l’Islam, de mieux les disposer en faveur de la religion, et de s’abstenir de l’emploi de la rigueur avec eux. Il en est de même envers les enfants qui s’approchent de la puberté ou qui viennent juste d’atteindre la puberté, ainsi qu’envers tous les repentis. Ces catégories de gens doivent être traitées avec ménagement et indulgence afin qu’ils accèdent à la piété et aux œuvres de dévotion progressivement. Aussi, lorsqu’on facilite la pratique de la religion pour un nouveau ou un futur adepte, on l’encourage en fait à l’entreprendre et il finit généralement par s’y appliquer davantage. Alors que si on lui rend les choses difficiles et qu’on y emplie trop de rigueur, il risquera de la pas y adhérer, ou encore, s’il y adhère, il risquera de ne pas persévérer à pratiquer, sinon du moins, il n’y trouvera pas goût. Le hadith commande aux gouvernants d’être bienveillants, comme il commande aux co-gouvernants de s’accorder, de s’entendre et d’être en harmonie. Ceci étant l’une des questions d’importance majeure. Car la majorité des affaires ne s’accomplissent que s’il y a accord et entente. Et s’il y a désaccord ou divergence, on manque de réaliser l’intérêt recherché. L’Imam (ou chef de la nation) doit donner des consignes et des directives aux gouverneurs même s’ils sont des gens de mérite et de vertu à l’instar de Mu’ad et Abu Burda. Car le rappel profite aux croyants.

Wa Allâhou a’alam.
 

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Interdiction rigoureuse du commérage (namîma)

Par l’Imam An-Nawawi

Les Hadiths :


168. (105) On rapporte qu’ayant été informé qu’un certain homme colportait les propos malveillants pour semer la discorde, Hudayfa dit : « J’ai entendu le Messager d’Allâh (salallahou ‘alayhi wassalam) dire : « Il ne sera point admis au Paradis de commère. » »

169. (…) Hammâm ibn al-Hârit dit : « Un homme rapportait les propos des gens à l’émir. Nous étions assis une fois dans la mosquée quand les gens dirent : « Celui-là fait partie de ceux qui rapportent les propos des gens à l’émir. Ensuite, cet homme s’approcha et prit place parmi nous. Alors Hudayfa dit : J’ai entendu le Messager d’Allâh dire : « Le rapporteur n’entrera pas au Paradis. » »

170. (…) Hammâm ibn al-Hârit rapporte : « Nous étions assis avec Hudayfa dans la mosquée, quand un homme vint s’asseoir avec nous. On dit alors à Hudayfa : Celui-là est un rapporteur du gouvernant. Hudayfa dit alors spécialement à son intention : J’ai entendu le Messager d’Allâh dire : « Le rapporteur n’entrera pas au Paradis. » »

Commentaire de l’Imam An-Nawawi :

Il est dit dans une version [n°168] du hadith : « Il ne sera point admis au Paradis de commère (nammâm) ». Et dans l’autre [n°169-170] : « Le rapporteur (qattât) n’entrera pas au Paradis ». Les deux termes ayant la même signification.

Les ulémas définissent « namîma » comme étant le colportage des propos des gens, des uns aux autres, dans le but de semer la discorde entre eux. Dans son célèbre ouvrage Ihyâ’ ulûm ud-dîn, l’imam Abu Hâmid al-Ghazâlî
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dit ceci: Sache que (namîma) est un terme qui désigne généralement le colportage des propos d’autrui à celui qui en le sujet. Tel que dire: Untel dit de toi ceci et cela. Il ajoute que : Ce colportage ne se limite pas à cela, bien plus et plus précisément, ce genre de commérage consiste justement à révéler ce qui détestable à dévoiler et à tirer au grand jour, ou pour le destinataire, ou pour le destinateur ou pour le colporteur et indépendamment du fait que cette révélation se fasse par l’allusion, le signe ou le geste. Car, le commérage (namîma) est en réalité le dévoilement du secret et la violation de l’intimité qu’on déteste révéler. Ainsi, même si on voit quelqu’un cacher son propre argent et qu’on le révèle à autrui, ce sera certes du commérage (namîma). Aussi, celui à qui on rapporte des commérages en lui disant : Untel dit de toi telle chose ou veut te faire ceci et cela, doit observer six règles :

1. D’abord, il ne doit pas le croire car le colporteur des propos malveillants est foncièrement une personne perverse.

2. Il doit lui défendre le colportage, l’exhorter et lui montrer l’infamie de son acte.

3. Il doit le haïr partant de l’amour de Dieu (Exalté soit-Il), car le colporteur ou la commère est haïssable pour Dieu (Exalté soit-Il). Or, il est obligatoire de haïr ceux que Dieu (Exalté soit-Il) hait.

4. Il doit se garder de penser du mal de son frère absent.

5. Il doit également éviter que ces commérages le poussent ou l’incitent à espionner autrui ou a faire des recherches pour s’assurer de leur véracité.

6. Il doit refuser de commettre lui-même l’acte qu’il interdit au colporteur, par respect de sa propre personne. Autrement dit, il doit s’élever au-delà de la réplique qui l’entraîne à devenir lui-même commère quand il dit par exemple : untel a dit de moi ceci et cela. Il faut donc éviter de commettre soi-même l’acte qu’on interdit à autrui. [Fin de citation d’al-Ghazâlî
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].
 

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Tout ceci s’applique au colportage des propos en dehors du cas où cela sert une cause légale. Car lorsque la nécessité l’exige, il n’est certes pas interdit d’y recourir. C’est le cas, par exemple, d’informer quelqu’un que tel individu compte porter atteinte à sa personne, à sa famille ou à ses biens. C’est le cas aussi d’informer le gouvernant, ou les représentants de l’autorité que tel individu commet tel acte de nuisance à l’intérêt public ou pratique et diffuse telle chose qui provoque le désordre, tel que dénoncer un abus. Et alors, les autorités compétentes se doivent de dévoiler ces abus et les faire cesser. Ainsi, dans les cas similaires, rapporter les faits n’est pas interdit, voire même, cela peut s’avérer obligatoire ou recommandé selon le cas.

Dans le hadith: « Il ne sera point admis au Paradis de commère ou de rapporteur (nammâm) ». L’interdiction d’accès au Paradis s’interprète de deux façons différentes comme on l’a déjà vu dans des exemples des chapitres précédents :

Première interprétation : Cette privation d’accès au Paradis s’applique uniquement au rapporteur (croyant, cela va de soi) qui renie l’illégalité de son acte, sans se fonder sur une justification légale, notamment l’interprétation d’un texte, tout en sachant sa prohibition par la Loi.

Deuxième interprétation : Le rapporteur (croyant) n’entrera pas au Paradis, en premier lieu, avec les Bienheureux élus.

Wa Allâhou a’alam.
 

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D’après Abdallah Ibn Amr (qu’Allah les agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Certes Allah ne fait pas disparaître la science en l’enlevant des coeurs des serviteurs mais il la fait disparaître par la mort des savants. Au point où lorsqu’il ne restera plus de savants les gens prendront des ignorants comme dirigeants qui seront questionnés. Alors ils vont répondre sans science et ainsi vont s’égarer et vont égarer ».

(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°100)

Rapporté également par Mouslim dans son Sahih n°2673
عن عبدالله بن عمرو رضي الله عنهما قال رسول الله صلى الله عليه و سلم: إن الله لا يقبض العلم انتزاعا ينتزعه من العباد ، ولكن يقبض العلم بقبض العلماء ، حتى إذا لم يبق عالما ، اتخذ الناس رؤوسا جهالا ، فسئلوا ، فأفتوا بغير علم ، فضلوا وأضلوا
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٠٠)
.
 

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Ne s'agit-il pas d'une âme ?​

Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.

D'après Sahl Ibn Hounayf (qu'Allah l'agrée) : Un convoi funéraire passa près du Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) alors il s'est levé.
Quelqu'un a dit: C'est certes le convoi funéraire d'un juif.
Le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Ne s'agit-il pas d'une âme ? ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1312 et Mouslim dans son Sahih n°961)


عن سهل بن حنيف رضي الله عنه : إنّ النّبي صلّى الله عليه وسلّم مرّت به جنازة فقام
فقيل له : إنّها جنازة يهودي
فقال النّبي صلّى الله عليه وسلّم : أليست نفسًا ؟
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٣١٢ و مسلم في صحيحه رقم ٩٦١)​
 

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- Il y a dans la mort une frayeur et ceci qu'il s'agisse du convoi funéraire d'un musulman ou d'un mécréant

D'après Jabir Ibn 'Abdillah (qu'Allah les agrée lui et son père) : Un convoi funéraire est passé alors le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) s'est levé pour lui et nous nous sommes levé avec lui.
Nous avons dit: Ô Messager d'Allah! Il s'agit d'une juive.
Le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Certes la mort est une frayeur, ainsi si vous voyez un convoi funéraire levez-vous ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1311 et Mouslim dans son Sahih n°960 et les termes sont ceux de Mouslim)


عن جابر بن عبدالله رضي الله عنهما قال : مرّت جنازة فقام لها رسول الله صلّى الله عليه وسلّم وقمنا معه
فقلنا : يا رسول الله ! إنها يهودية
فقال رسول الله صلّى الله عليه وسلّم : إنّ الموت فزع فإذا رأيتم الجنازة فقوموا
(رواه البخاري في صحيحه رقم ١٣١١ و مسلم في صحيحه رقم ٩٦٠)​
 

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Le Prophète sws : « Les meilleurs des Hommes sont les Hommes du Yémen, la foi est yéménite et je suis yéménite. »

[Rapporté par Ahmad]

Cette parole prophétique souligne l'estime que le Prophète avait pour les Yéménites.

D'après Abou Houreira le Prophète (sws) a dit : « Les gens du Yémen sont venus ! Ce sont les gens qui ont les cœurs les plus tendres. La foi est yéménite, la compréhension est yéménite et la sagesse est yéménite. »
 
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