Deux attentats ont frappé la capitale quasi-simultanément jeudi vers 8 heures, selon la télévision d'Etat et l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Au moins 55 morts et 372 blessés sont à déplorer, selon un dernier bilan du ministère syrien de l'Intérieur, qui précise que la charge explosive faisait «plus de 1.
Syrie : une bombe explose au passage de la mission de l'ONU000 kilos». Ces attaques interviennent alors que les mises en garde contre une guerre civile se font de plus en plus pressantes après les violations répétées du cessez-le-feu instauré le 12 avril, la dernière venant mercredi du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, après une attaque mercredi contre des observateurs internationaux.
Ces attaques ont été commises par des « terroristes » sur la voie rapide du sud, dans le secteur de Qazzaz, « au moment où les gens se rendaient à leur travail et les élèves à l'école », a affirmé la chaîne. De son côté, l'OSDH a affirmé que les deux explosions, dont l'une à la voiture piégée, avaient visé un centre des renseignements et avaient fait des victimes. «Le régime mène ces attaques pour envoyer deux messages : l'un pour dire aux observateurs internationaux qu'ils sont en danger, l'autre pour corroborer ses allégations selon lesquelles les groupes armés et Al-Qaïda agissent en Syrie», a pour sa part déclaré à l'AFP Samir Nachar, membre du bureau exécutif du Conseil national de syrien (CNS), principale coalition de l'opposition syrienne.
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http://www.leparisien.fr/crise-egypte/syrie-double-attentat-a-damas-des-dizaines-de-morts-et-de-blesses-10-05-2012-1993491.php
Un cratère de trois mètres de profondeur
La chaîne a diffusé des premières images, montrant des corps carbonisés à bord de dizaines de carcasses de véhicules encore fumantes. Selon le photographe de l'AFP, de nombreuses voitures civiles ont été détruites et les façades de certains bâtiments ont été soufflées. Un cratère de trois mètres de profondeur a été provoqué par les explosions.
La veille, mercredi 9 mai, une charge a explosé à l'entrée de la ville de Deraa, dans le sud de la Syrie, au passage d'un convoi d'observateurs de l'ONU à bord duquel se trouvait leur chef, le général Robert Mood. Six soldats de l'armée régulière ont été blessés, selon un photographe de l'AFP présent sur les lieux.
A Dams, le dernier attentat meurtrier remonte au 27 avril. Onze personnes avaient alors péri dans l'attaque suicide en face d'une mosquée. Faisant face à une révolte populaire qu'il réprime dans le sang le régime de Bachar al-Assad accuse régulièrement des « terroristes » d'être à l'origine des violences dans le pays et de commettre ces attentats. L'opposition syrienne accuse, de son côté, le régime de « fabriquer » ces attentats. Depuis mars 2011, la répression de la révolte, qui s'est militarisée au fil des mois, et les combats entre soldats et insurgés ont fait près de 12 000 morts.
Au moins 55 morts et 372 blessés sont à déplorer, selon un dernier bilan du ministère syrien de l'Intérieur, qui précise que la charge explosive faisait «plus de 1.
Syrie : une bombe explose au passage de la mission de l'ONU000 kilos». Ces attaques interviennent alors que les mises en garde contre une guerre civile se font de plus en plus pressantes après les violations répétées du cessez-le-feu instauré le 12 avril, la dernière venant mercredi du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, après une attaque mercredi contre des observateurs internationaux.
Ces attaques ont été commises par des « terroristes » sur la voie rapide du sud, dans le secteur de Qazzaz, « au moment où les gens se rendaient à leur travail et les élèves à l'école », a affirmé la chaîne. De son côté, l'OSDH a affirmé que les deux explosions, dont l'une à la voiture piégée, avaient visé un centre des renseignements et avaient fait des victimes. «Le régime mène ces attaques pour envoyer deux messages : l'un pour dire aux observateurs internationaux qu'ils sont en danger, l'autre pour corroborer ses allégations selon lesquelles les groupes armés et Al-Qaïda agissent en Syrie», a pour sa part déclaré à l'AFP Samir Nachar, membre du bureau exécutif du Conseil national de syrien (CNS), principale coalition de l'opposition syrienne.
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Un cratère de trois mètres de profondeur
La chaîne a diffusé des premières images, montrant des corps carbonisés à bord de dizaines de carcasses de véhicules encore fumantes. Selon le photographe de l'AFP, de nombreuses voitures civiles ont été détruites et les façades de certains bâtiments ont été soufflées. Un cratère de trois mètres de profondeur a été provoqué par les explosions.
La veille, mercredi 9 mai, une charge a explosé à l'entrée de la ville de Deraa, dans le sud de la Syrie, au passage d'un convoi d'observateurs de l'ONU à bord duquel se trouvait leur chef, le général Robert Mood. Six soldats de l'armée régulière ont été blessés, selon un photographe de l'AFP présent sur les lieux.
A Dams, le dernier attentat meurtrier remonte au 27 avril. Onze personnes avaient alors péri dans l'attaque suicide en face d'une mosquée. Faisant face à une révolte populaire qu'il réprime dans le sang le régime de Bachar al-Assad accuse régulièrement des « terroristes » d'être à l'origine des violences dans le pays et de commettre ces attentats. L'opposition syrienne accuse, de son côté, le régime de « fabriquer » ces attentats. Depuis mars 2011, la répression de la révolte, qui s'est militarisée au fil des mois, et les combats entre soldats et insurgés ont fait près de 12 000 morts.