Tcharmil, l'autre visage de la violence

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Ils ont des rituels qui leur sont propres et des codes que seuls les initiés au “Tcharmil” détiennent.
Leur code vestimentaire obéit obligatoirement à certaines règles : des espadrilles "cobra authentique" portant la griffe d'une marque mondialement connue, le survêtement, de préférence noir, frappé de marques non moins célèbres et la montre dorée comme accessoire incontournable.

Véritable phénomène de société, "Tcharmil" fait la Une de la plupart des quotidiens marocains à paraître demain, mardi 1er avril. Commençons par Al Massae qui consacre deux pages entières aux "mcharmline". Le quotidien affirme que les adeptes du "Tcharmil" ont réussi à créer un jargon dans lequel puise toute une génération. Les adolescents étant les plus portés sur l'utilisation de cette terminologie pour s'affirmer et exprimer leur révolte contre l'héritage parental et social, dont le code vestimentaire, le mode de vie et même la langue.


Al Massae souligne que le phénomène initialement né dans les quartiers populaires a été débattu au Parlement, suite à une question orale posée par la députée du PAM, Khadija Rouissi, au ministre de l'Intérieur Mohamed Hassad.

Assabah, pour sa part, rapporte que la police judiciaire (PJ) de Casablanca a procédé, durant la semaine dernière, à un contrôle d'identité systématique afin d'identifier les adeptes du "Tcharmil". Selon le quotidien, la PJ a fait un rapport sur les individus qui apparaissent sur les pages Facebook faisant l'apologie du "Tcharmil" dans une démarche visant à créer une forme de paranoïa chez les citoyens qui ne se sentent plus en sécurité.


La révolution des marginaux


De son côté, Al Ittihad Al Ichtiraki souligne que la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a révélé que les interventions policières à l'échelle nationale ont abouti à l'arrestation de 10.300 suspects. Ceci alors que 4.700 personnes habitant la ville de Casablanca ont signé une pétition virtuelle pour dénoncer la recrudescence de la violence et le développement d'un certain malaise à cause du sentiment d'insécurité qui règne dans la rue casablancaise.

Dans le même sens, Al Akhbar affirme qu'une nouvelle page Facebook nommée “oueld lmchermla” a recemment été créée et continue de faire le buzz malgré la campagne d'envergure menée par la police pour maîtriser le phénomène.

Al Ahdath, pour sa part, affirme que la PJ a identifié un facebooker qui serait selon le journal derrière la création d'un certain nombre de pages dédiées au "Tcharmil".

"Tcharmil", en tant que mouvement, ne mérite peut être pas d'être qualifié de révolution. Le phénomène est cependant porteur de plusieurs messages et reflète une réalité amère : celle d'une jeunesse qui, au lieu d'étaler culture et connaissance, expose les butins de ses vols et son arsenal de la peur.

La tendance qui a commencé à la manière d'une plaisanterie est en train de prendre l'ampleur d'un vrai phénomène de société pouvant dégénérer à n'importe quel moment. Et même la prison, qui est censée être le châtiment de ceux qui ne respectent pas la loi, pour "lemcharmline" elle est un galon voir même un honneur. Un adage qui leur est propre résume cette "philosophie". "Cela commence avec les chiffons et se termine en prison" (aouelha lebss ouakherha hebss).

http://le360.ma/fr/societe/tcharmil-lautre-visage-de-la-violence-12293

Regarde la pièce jointe 64720



j'ai vu hier sur la télé un membre de ce mouvement parler , il a dit que tout ce qu'ils voulaient faire c'est impressionner les filles :D

Fais que s'il disait vrai, j'ai été surpris de voir qu'il peut exister des filles qui soient surprises et attirées par ça !

Bien sûr que non : association de malfaiteurs oui



Bien triste jeunesse !
Comment en est on arrivé là

dès que je lis le mot association là je pense à l'Association des arbitres espagnoles :P hahaha
 
Je viens d'aller visiter leur page awiliiii :claque: Je suis dépassé, has been
A Meknes, la bouzebal attitude ne touche principalement que des garçons, il n'y a pas autant de filles :confused:
Plus sérieusement, il faut socialiser ces jeunes. Dans ce cas précis, il semble inutile de les enfermer dans une prison.

Ps : Benkirane une loi contre les leggings vite (c'est plus urgent que les réformes démocratiques)... :malade:
 
les premiers responsables de cette violence urbaine ce ne sont pas les délinquants eux-mêmes, mais les politiques qui ont concocté des bombes à retardement ,avec une école dispensant une formation à la tête du client, des quartiers dépouillés de tout (centres culturels, de loisirs, de sport...), une ghettoïsation des riches comme des pauvres, l'impunité touchant les voleurs en costumes trois-pièces, etc etc etc
Allah yehfed wé safi.
 
d’ailleurs je ne comprendrais jamais pourquoi les autorités encouragent au Maroc une culture rap surtout quand on sait ce que cela apportent comme fruits amer.
Le rap n'a rien a faire au Maroc mais pourtant on assiste à l'essor de ce mouvement qui n'est qu'une pale copie de son voisin de banlieue française et c'est pathétique, un singe marocains qui singe le singe de banlieue qui singe des clowns américains.
C'est une culture étrangère à la culture millénaire arabo berbere qui est une culture de tolérance, de fraternité et de roujla.
C'est une culture de rageux, de haine, de violence qui n'a pas sa place au Maroc.
Je ne suis pas étonné de voire de plus en plus dans nos rues l'un des fruits amers de cette culture qui est le tague.
Je vois de plus en plus de tagues affreux et laids, une violence visuel dans les rues de Rabat, Caza.
Au Maroc, on devrait coupé la main d'un tagueur tellement c'est laid et une insulte pour notre beau pays.

sinon la mode sharmil est voisine de cette mode sauf que ces klebs écoutent du hard ou du punk...avec du 9ar9oubi......pathétiques...et ne vivent que de violences.

Il faut sauver Casa.
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Je viens d'aller visiter leur page awiliiii :claque: Je suis dépassé, has been
A Meknes, la bouzebal attitude ne touche principalement que des garçons, il n'y a pas autant de filles :confused:
Plus sérieusement, il faut socialiser ces jeunes. Dans ce cas précis, il semble inutile de les enfermer dans une prison.

Ps : Benkirane une loi contre les leggings vite (c'est plus urgent que les réformes démocratiques)... :malade:

La solution.... stages professionnels.. centres culturels sportifs ou autres... trouver des subventions qui pourront se tourner vers une éducation qui les motives sur les plans du travail ou social... Je sais c'est plus facile à dire qu'à faire.... mais tant qu'on trouve pas la solution pour motiver ces jeunes à une occupation saine... le phénomène risque de s'accroitre....
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