Bonsoir
C'est là un débat d'opinion plus que de théologie. Je ne considère personnellement pas qu'ôter la vie d'un être humain soit digne de la morale de l'homme telle qu'il devrait la concevoir au travers des valeurs de la religion, ou de l'humanisme. Je ne conçois pas qu'il appartienne à l'homme de décider du droit de vie ou de mort.
J'ai du mal à concevoir aussi dans quel cas on peut parler d'un bien pour un mal... dans le désir de tuer un assassin, aussi détestable soit-il, sévit toujours le désir d''apaisement de la rancune et de la haine que l'on éprouve à son encontre. Pour l'apaiser, il faut s'en prendre physiquement à l'autre. Si certains pouvaient passer à tabac un assassin de ce type, ils s'en donneraient à cur joie, et c'est à la base la même motivation profonde qui motiverait leur acte... c'est le besoin de faire du mal en retour à l'auteur d'un mal. Lorsqu'on ne peut le faire soi, on apaise son ressentiment en le voyant mis à mort.
Mais à nouveau, ce n'est pas là le penchant le plus noble de la nature humaine.Lui donner une formalisation légale n'est pas, à mon opinion, un service à rendre à la nature humaine. Ceci nonobstant tout le respect que l'on peut avoir pour la souffrance des victimes et des proches, qui doit être la première préoccupation de l'action d'accompagnement.
Quant à l'image des prisonniers qui se la coulent douce, je pense qu'elle est quelque peu un cliché minoritaire qui ne tient pas vraiment comme argument en faveur de la peine de mort. La privation de liberté est un châtiment. Le sort des assassins dans les prisons correspond rarement à une vie dans une chambre d'hôtel.
Comme tu l'as souligné, c'est un débat d'opinion...et le mien est établi à ce sujet pour les raisons que j'ai cité...
Mais pourquoi Dieu a t il légitimisé "Al9issass" ?(désolée je ne trouve pas le mot en langue de molière)
Enfin, concerant ta dérnière remarque, je ne parlais pas du côté "luxueux" de la prison, mais d'un minimum de survie qu'il peut y avoir : nourriture, eau, et toit...