THE World University Rankings 2011-2012

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Je lisais un article dans "Le Monde" relatif à Sciences Po, et en commentaire, je suis tombée sur ce classement réalisé par le Times...

Pour les curieux...

http://www.timeshighereducation.co.uk/world-university-rankings/2011-2012/top-400.html


Les français toujours très mal classés...
Il y a aussi ce classement des chercheurs de l'univ. jiao tong à Shangai..et idem les français sont peu présents dans le classement :confus:
http://www.shanghairanking.com/ARWU2011.html
 
Ce sont des classements completement biaises par des criteres pour le moins tres subjectifs.Par-exemple un des criteres est le nombre de parutions dans des certains journaux (or la plupart sont des journaux anglophones ou ne figurent que des universites anglo-americaines) mais encore le nombre de prix nobel (or une univ avec enormement d etudiants aura plus de chances d avoir des prix nobel dans son rang qu une petite universite ,mais encore le budget de l universite (les plus riches etant les etasuniennes or le budget d une universite n a pas vraiment de rapport avec l enseignement dispense) mais encore le nombre de personnes inscrites etc....

Premier commentaire : il n’existe aucun critère objectif pour classer les universités. Tous les critères sont subjectifs et les classements diffèrent selon l’importance qu’on donne à tel ou tel critère. Par exemple, le classement de Shangaï privilégie les publications dans deux revues généralistes qui sont Nature et Science. Il est évident qu’une manière de se faire mieux connaître de la communauté scientifique est de publier dans de telles revues et non dans des revues pointues de spécialité très peu lues. Le taux de rejet des revues généralistes est souvent considéré comme plus important, ce qui reste encore à démontrer, ce qui prouverait leur plus grande sélectivité. Cet argument est totalement faux. Les revues généralistes de haut niveau essaient de concilier trois impératifs, la qualité scientifique du papier, son accès par des non-spécialistes et l’intérêt de ses lecteurs. Si elles reçoivent beaucoup de demande, c’est à cause de leur réputation tandis que les revues de spécialité ne sont accessibles que par les spécialistes et les idées intéressantes sont d’abord publiées dans ces revues. De plus, il ne faut pas oublier que seule environ 20% des papiers publiés dans ces revues généralistes ont un impact significatif sur le lectorat en termes de citation. D’autre part, la lingua franca actuelle des sciences étant l’anglais, ces critères donnent un avantage aux anglophones par rapport aux autres, ce qui a été de nombreuses fois soulignés aussi bien dans le BMJ, dans Nature… Il faudrait aussi clairement distinguer le côté enseignement, et notamment toute la filière conduisant au doctorat, du côté recherche. Il ne faut pas non plus oublier que ces grandes division cachent d’importantes disparités et que les enseignements ou les recherches de ces centres ne sont pas tous de la même qualité. Il y en a de très mauvais. Et pour terminer, il serait aussi intéressant de pondérer ces classements par les moyens financiers et humains dont disposent les centres. On aurait alors des surprises du type qu’une seule des universités américaine du haut du classement a des moyens du même ordre que toutes les principales universités françaises confondues.


Donc franchement il faut vraiment relativiser ces classements qui ne temoignent vraiment pas du niveau de l universite mais plus de son budget,de sa taille et de sa notoriete.
 
Ce sont des classements completement biaises par des criteres pour le moins tres subjectifs.Par-exemple un des criteres est le nombre de parutions dans des certains journaux (or la plupart sont des journaux anglophones ou ne figurent que des universites anglo-americaines) mais encore le nombre de prix nobel (or une univ avec enormement d etudiants aura plus de chances d avoir des prix nobel dans son rang qu une petite universite ,mais encore le budget de l universite (les plus riches etant les etasuniennes or le budget d une universite n a pas vraiment de rapport avec l enseignement dispense) mais encore le nombre de personnes inscrites etc....




Donc franchement il faut vraiment relativiser ces classements qui ne temoignent vraiment pas du niveau de l universite mais plus de son budget,de sa taille et de sa notoriete.

Bonsoir,
Je suis bien d’accord avec toi.
En Allemagne on a eu la bêtise de réformer certaines universités sur ledit modèle, et elles ont eu vite le bon goût de retourner leur veste.

Objectivement, c’est l’Europe le centre de la production scientifique et technologique, et c’est en Europe où on sait construire les gros avions, les satellites, les centrales nucléaires modernes, etc.
Encore sur le plan de la réalité matérielle, quand il y a eu l’Ouragan katrina, en 2005, on s’est rendu compte qu’il manquait des cadres pour entretenir et reconstruire les villes.
Quelques universités sont très bonnes, mais si on enlève les étrangers le niveau tomberait dramatiquement.

Le Canada aussi le même problème pour la reproduction de ses cadres. Je travaillais dans un bureau de comptables, juste à côté d’une grosse firme d’ingénieurs et il n’ y avait QUE des Maghrébins chez eux.
 
Bonsoir,
Je suis bien d’accord avec toi.
En Allemagne on a eu la bêtise de réformer certaines universités sur ledit modèle, et elles ont eu vite le bon goût de retourner leur veste.

Objectivement, c’est l’Europe le centre de la production scientifique et technologique, et c’est en Europe où on sait construire les gros avions, les satellites, les centrales nucléaires modernes, etc.
Encore sur le plan de la réalité matérielle, quand il y a eu l’Ouragan katrina, en 2005, on s’est rendu compte qu’il manquait des cadres pour entretenir et reconstruire les villes.
Quelques universités sont très bonnes, mais si on enlève les étrangers le niveau tomberait dramatiquement.

Le Canada aussi le même problème pour la reproduction de ses cadres. Je travaillais dans un bureau de comptables, juste à côté d’une grosse firme d’ingénieurs et il n’ y avait QUE des Maghrébins chez eux.
Du wohnst in Deutschland ?

Sinon ce qui ete affligeant avec les usa lors de l ouragan de 2005 c etait que le pays le plus riche du monde etait incapable d intervenir correctement face a la catastrophe et est toujours incapable de reconstruire la ville.Dailleurs ce pays contient de nombreux quartiers dignes de l Afrique qui n existent pas dans les villes Europeennes.
 
Du wohnst in Deutschland ?

Sinon ce qui ete affligeant avec les usa lors de l ouragan de 2005 c etait que le pays le plus riche du monde etait incapable d intervenir correctement face a la catastrophe et est toujours incapable de reconstruire la ville.Dailleurs ce pays contient de nombreux quartiers dignes de l Afrique qui n existent pas dans les villes Europeennes.

cheu ne parle pas l'allemand et cheu n'ai chamais vizité l'Allemagne: ch'ai lu ceulà dans zune revue.
 
bonsoir,
Un classement bidon ..
Un classement par département aurait été plus significatif, de nombreux docteurs finissent aux USA attiré par des bourses et des labos performants ...
 
Quel classement ridicule.

J'ai voulu voir la distribution des points de mon ancienne université (située entre les places 201 et 225).

Qualité de l'enseignement : 29%
Résultats industriels/innovations : 36%
Réputation et importance quantitative de la recherche : 34%

L'université est sauvée par la "perspective internationale" (68%) et l'influence de la recherche (52%).

Bref : une éducation de bas niveau, une recherche abondante et réputée dans le milieu mais sans trop d'applications utiles à la société, heureusement il y a les étrangers pour remonter le niveau :rolleyes:
 
Quel classement ridicule.

J'ai voulu voir la distribution des points de mon ancienne université (située entre les places 201 et 225).

Qualité de l'enseignement : 29%
Résultats industriels/innovations : 36%
Réputation et importance quantitative de la recherche : 34%

L'université est sauvée par la "perspective internationale" (68%) et l'influence de la recherche (52%).

Bref : une éducation de bas niveau, une recherche abondante et réputée dans le milieu mais sans trop d'applications utiles à la société, heureusement il y a les étrangers pour remonter le niveau :rolleyes:


Et ça va tu t'en sors bien avec ton diplôme :D
 
Quel classement ridicule.

J'ai voulu voir la distribution des points de mon ancienne université (située entre les places 201 et 225).

Qualité de l'enseignement : 29%
Résultats industriels/innovations : 36%
Réputation et importance quantitative de la recherche : 34%

L'université est sauvée par la "perspective internationale" (68%) et l'influence de la recherche (52%).

Bref : une éducation de bas niveau, une recherche abondante et réputée dans le milieu mais sans trop d'applications utiles à la société, heureusement il y a les étrangers pour remonter le niveau :rolleyes:
A remarquer que ce sont les Anglophones ou/et Anglophiles qui font les classements ou ils se retrouvent en tete.De toutes facons les criteres sont tout a fait subjectifs et ne temoignent pas d une qualite de l enseignement (ex budget de l universite,parution d articles dans des revues anglophones,taille de l universite etc....)
 
trop déçu par mon université ! en même temps, je peux me consoler en me disant que c'est les autres fac qui font chuter la moyenne :p

par contre, pourquoi il y a pas des trucs comme l'école centrale de paris, ou l'école des mines ?
 
A remarquer que ce sont les Anglophones ou/et Anglophiles qui font les classements ou ils se retrouvent en tete.De toutes facons les criteres sont tout a fait subjectifs et ne temoignent pas d une qualite de l enseignement (ex budget de l universite,parution d articles dans des revues anglophones,taille de l universite etc....)

Quoi qu'on en dise le modèle anglophone est le meilleur au monde. Quel autre modèle proposes-tu? Le modèle français? Il est très loin derrière, le niveau des universités françaises est très bas au niveau européen (ils privilégient le modèle des "grandes écoles" alors que les ingénieurs du monde entier sont formés dans les universités et instituts de technologie)
 
C'est pas le même classement chez wiki

http://www.shanghairanking.com/ARWU2011.html

Pourquoi les meilleur et nombreuses universités sont américaine?

Car ce sont les plus sérieuses, celles qui encouragent la créativité, l'innovation, les méthodes nouvelles, la liberté d'expression/d'information, une liberté de choix de cursus, et parce que le gouvernement US donne une importance capitale à la recherche scientifiques (de nombreux projets et recherches sont financés par des agences fédérales, comme la NASA par exemple qui finance de nombreux projets à Caltech et au MIT ou l'US Navy qui fait de même aussi)
 
Car ce sont les plus sérieuses, celles qui encouragent la créativité, l'innovation, les méthodes nouvelles, la liberté d'expression/d'information, une liberté de choix de cursus, et parce que le gouvernement US donne une importance capitale à la recherche scientifiques (de nombreux projets et recherches sont financés par des agences fédérales, comme la NASA par exemple qui finance de nombreux projets à Caltech et au MIT ou l'US Navy qui fait de même aussi)


Et ce n'est pas le désir d'autres pays? Je veux dire par là si la recette est connue,pourquoi les autres pays ne s'y appliquent pas?
 
Quoi qu'on en dise le modèle anglophone est le meilleur au monde. Quel autre modèle proposes-tu? Le modèle français? Il est très loin derrière, le niveau des universités françaises est très bas au niveau européen (ils privilégient le modèle des "grandes écoles" alors que les ingénieurs du monde entier sont formés dans les universités et instituts de technologie)
Comment le mesures-tu pour affirmer qu il est le meilleur au monde ?
Tu ne peux pas arriver sur un forum et dire quoi qu il arrive ce modele est le meilleur point barre.Tu seras certainement d accord pour reconnaitre que ton avis est pour le moins tres subjectif et n engage que toi.

A moins d avoir compare le niveau des differentes universites en Europe tu ne peux pas non plus dire que le niveau de celles Francaises est tres bas au niveau europeen.Peut-etre admires-tu le modele Anglophone comme les amateurs des series americaines idealisent la vie en usa a travers les navets qu ils voient a la tele mais le fait est qu absolument aucunes donnees pertinentes ne peuvent te permettre d affirmer que ce modele est meilleur que les autres.
Les analyses de ces criteres de classements etablis par des anglophones ou/et anglophiles ,ce n est pas moi qui les ai faites.J ai quote une citation et de nombreux sites avancent que ces criteres pris en compte favorisent inevitablement les universites anglo-saxones notamment parce qu elles ont les plus gros budgets et parce que les revues pris en compte dans le classement sont des revues essentiellement anglophones. (deux des criteres du classement).

Et sans meme prendre en compte l analyse de ces criteres,il parait normal de se poser la question de savoir comment l on pourrait comparer le niveau d enseignement de toutes les universites au monde et d en etablir un classement.Objectivement ca parait impossible.Sur quoi se baser ? la qualite d orateur des professeurs ? le contenu des cours ? autre chose ?
Un peu comme ceux qui disent que la France a la meilleure cuisine au monde,c est totalement subjectif et ca se base sur des criteres choisis arbitrairement qui s ils etaient choisis autrement feraient certainement apparaitre un tout autre classement.
 
Exemple pour le classement de Shangai.

Pour mesurer la qualite de l enseignement on mesure le nombre de prix nobel et de médailles fields parmi les anciens élèves

Pour mesurer la qualité de l'institution on mesure le nombre de prix nobel et de médailles Fields parmi les chercheur

On tient compte du nombre de publications et de citations de chercheurs dans des revues ANGLOPHONES.

Et on tient compte de la taille de l institution


Et a partir de cela on classe les universites.Franchement c est pas tres pertinent comme criteres.On peut avoir un prix nobel et etre un tres mauvais professeur dans le sens ou des gens ont enormement de connaissances et peuvent ne pas savoir les transmettre (c est ce qu on trouve a la fac ici).
De plus les universites aux gros budgets peuvent attirer les prix nobel et ainsi voir leur note s ameliorer.
On voit que c est un classement qui favorise les universites anglo-saxones et qui ne classe absolument pas les universites selon la qualite de l enseignement. (de toutes facons comment la mesurer a travers toutes les universites au monde,c est totalement impossible).


http://fr.wikipedia.org/wiki/Classe...diales_par_l'université_Jiao_Tong_de_Shanghai
 
Critiques :
20 % du poids des critères proviennent du nombre de professeurs ayant reçu un prix Nobel ou une médaille Fields. Cependant, une université avec un budget élevé peut proposer un poste à un tel professeur, sans qu'il ait une charge de travail significative, afin d'augmenter la notoriété de l'établissement. De plus, les médaillés, et particulièrement dans le cas du prix Nobel, ont produit l'essentiel de leurs travaux de recherches avant la remise du prix et leur présence comme qualité de la recherche à venir est donc discutable.
Un prix Nobel obtenu par un professeur d'université français peut valoir deux fois moins qu'un Nobel obtenu par un professeur d'université américain ou britannique. En effet, la recherche française s'effectuant en général dans des unités mixtes de recherche, associant des universitaires au CNRS, le classement Shanghaï attribue 50 % du bénéfice à l'université et 50 % à l'organisme du CNRS4. Mais puisque le CNRS et les autres organismes de recherche français n'apparaissent pas dans le classement Shanghaï, cela veut dire que « la moitié du bénéfice du prix ne profite à personne et s'évapore complètement » (Albert Fert4). Pour ce qui concerne les 60 % de la note, qui dépendent du décompte d'articles et du nombre de citations, « le principe général est le même que pour les prix. (...) dans le cas de publications d'un laboratoire universitaire associant l'université et un organisme comme le CNRS, à peu près 50 % du bénéfice restera en général à l'université et 50 % s'évaporera en ne profitant à personne. »4
Le classement considère presque exclusivement les publications de langue anglaise (essentiellement américaine, britannique et canadienne). Même s'il est devenu souhaitable, dans certains secteurs scientifiques, de publier dans une revue britannique (notamment Nature) ou américaine (notamment Science), la promotion de travaux se fait également lors de conférences ou dans des revues non anglo-saxonnes, et ce pour des raisons multiples (coût, accessibilité, pertinence, impact, etc.). Par ailleurs, si les deux revues centralisent une part importante des publications en sciences exactes, leur influence en sciences humaines est plus faible. De fait, la publication des travaux de sciences humaines ne se fait pas majoritairement en langue anglaise. Elle est donc, à ce titre, négligée par ce classement.
Les systèmes éducatifs sont différents, certains ayant une sélection à l'entrée des universités (pays anglophones) et d'autres non (France). Cependant, la recherche effectuée par les étudiants commence à partir d'un master, où la France pratique elle aussi une sélection.
Le budget des universités peut varier de plusieurs ordres de grandeurs, Harvard, avec un capital de 35 milliards de dollars5, étant 100 fois plus riche que Paris-VI Jussieu. La taille est également très variable (l'aire urbaine de Paris compte 17 universités et un grand nombre de grandes écoles aux effectifs réduits, chacun de ces établissements étant comptés séparément, tandis que les universités anglo-saxonnes réunissent plusieurs facultés regroupées dans le classement).
La prise en compte de la qualité de l'enseignement par le seul nombre de prix Nobel et médailles Fields des anciens élèves peut sembler réducteur. En effet, le rôle d'une université n'est pas uniquement de former d'autres chercheurs, et aucun des moyens dédiés à l'éducation dans son ensemble n'est directement pris en compte.
 
Dans le top 200 on nous fout strasbourg et paris 7 mais je ne vois ni paris 6 ni orsay(paris 11) qui sont les 2 têtes des facs de science !
 
Et ça va tu t'en sors bien avec ton diplôme : D

En fait cet unif anglophone bien classée était celle où j'ai passé un Erasmus. Maintenant je suis de retour dans ma petite université provinciale, où je finis mon cursus. On verra bien dans quelques années sur le marché de l'emploi ;)

J'ai bien aimé ce passage dans une université anglophone, mais je crois que je préfère quand même ma petite unif de province :) L'encadrement des cours y est bien meilleur, les professeurs et assistants sont plus disponibles, le diplôme final est bien coté au niveau national, etc. Sans compter les frais d'inscription plus qu'accessibles.

Les universités anglophones ont l'avantage de recevoir des subsides gigantesques de leur gouvernement, et de pouvoir demander des frais d'inscription exhorbitants à leurs étudiants. Tout ce fric leur permet d'attirer les meilleurs chercheurs et d'offrir des services parascolaires aux étudiants de haute qualité. Mais niveau enseignement, ça ne s'accompagne pas d'un meilleur enseignement. Honnêtement, j'ai été choquée par l'absence de certaines connaissance de base des étudiants locaux, et le manque d'intérêt fréquent des profs envers leurs étudiants...

A remarquer que ce sont les Anglophones ou/et Anglophiles qui font les classements ou ils se retrouvent en tete.De toutes facons les criteres sont tout a fait subjectifs et ne temoignent pas d une qualite de l enseignement (ex budget de l universite,parution d articles dans des revues anglophones,taille de l universite etc....)

C'est clair. J'ai eu la chance de pouvoir comparer une grande université anglophone riche, et une petite université pauvre de province, et au niveau de l'enseignement je préfère amplement la deuxième.

Les grandes universités ont beau débordé d'argent et de réputation, ce n'est pas ces deux qualités qui confèrent aux chercheurs des qualités d'enseignants...
 
En fait cet unif anglophone bien classée était celle où j'ai passé un Erasmus. Maintenant je suis de retour dans ma petite université provinciale, où je finis mon cursus. On verra bien dans quelques années sur le marché de l'emploi

J'ai bien aimé ce passage dans une université anglophone, mais je crois que je préfère quand même ma petite unif de province :) L'encadrement des cours y est bien meilleur, les professeurs et assistants sont plus disponibles, le diplôme final est bien coté au niveau national, etc. Sans compter les frais d'inscription plus qu'accessibles.

Les universités anglophones ont l'avantage de recevoir des subsides gigantesques de leur gouvernement, et de pouvoir demander des frais d'inscription exhorbitants à leurs étudiants. Tout ce fric leur permet d'attirer les meilleurs chercheurs et d'offrir des services parascolaires aux étudiants de haute qualité. Mais niveau enseignement, ça ne s'accompagne pas d'un meilleur enseignement. Honnêtement, j'ai été choquée par l'absence de certaines connaissance de base des étudiants locaux, et le manque d'intérêt fréquent des profs envers leurs étudiants...



C'est clair. J'ai eu la chance de pouvoir comparer une grande université anglophone riche, et une petite université pauvre de province, et au niveau de l'enseignement je préfère amplement la deuxième.

Les grandes universités ont beau débordé d'argent et de réputation, ce n'est pas ces deux qualités qui confèrent aux chercheurs des qualités d'enseignants...
Merci,ca c est un bon temoignage pertinent ;)
Au moins tu as pu comparer reellement ce qu il en etait et non pas une comparaison sur des criteres subjectifs sans jamais avoir teste les modeles comme le font ces classements bidons.
 
Merci,ca c est un bon temoignage pertinent ;)
Au moins tu as pu comparer reellement ce qu il en etait et non pas une comparaison sur des criteres subjectifs sans jamais avoir teste les modeles comme le font ces classements bidons.

De rien ;)

Mais je crois que l'analyse du Times est correcte. Quand je regarde la distribution des points pour mon ex-université anglophone, ça correspond +- à ce que j'ai vu.

Le problème, c'est que ce genre de classement est trompeur. Les critères du classement sont opaques.
Des tas d'étudiants vont se contenter de regarder le classement final et pas la distribution des points et à partir de là, se dire que l'université X en haut du classement est meilleure que l'université Y située plus bas... Alors que pas forcément. Et pire, les universités qui ne se retrouvent pas dans le classement vont être mal vues !

Et toutes ces universités bien classées vont attirer plus facilement d'étudiants... Donc augmenter leurs revenus et leurs chances de voir leurs étudiants briller. Sans que ces universités n'aient à lever le petit doigt pour augmenter la qualité de leur enseignement !
 
En ce qui concerne des disciplines comme les études classiques ou l'exégèse, les publications en allemand sont extrêmement importantes, et il faudrait donc en tenir compte dans ce classement, et non seulement comptabiliser l'anglais.

En fait ce classement est une belle manière de dévaloriser la diversité linguistique et d'imposer l'anglais comme langue «officielle» de la science.
 
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