http://www.francesoir.fr/societe/20...gales-une-journee-pour-rompre-le-silence.html
Aujourd’hui a lieu la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Neuf ans après sa création, par l’Assemblée générale des Nations unies, la réalité demeure dramatique. Insultées, battues ou agressées, les femmes font chaque jour les frais de la faiblesse de leur sexe.
En 2007, elles étaient 137, en France, à décéder des suites de violences. Un chiffre alarmant mais qui n’est pas révélateur de l’ampleur réelle de ce phénomène. En effet, trop de femmes ne le dénoncent pas. La campagne mise en place cette année par le gouvernement vise à la diffusion d’un message clair : il faut en parler. Oser témoigner pour se sortir de cette spirale de l’enfer, mais également pour aider les autres femmes à en sortir. La première démarche consiste donc à prendre conscience que la violence n’est pas une fatalité. Beaucoup de victimes se sentent honteuses, culpabilisent, et finissent par vivre avec. Un silence qui banalise, qui gangrène et qui minore cette atroce réalité.
Tous les âges concernés
En France, une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son mari ou de son compagnon. La violence touche tous les âges : enfants, adolescentes ; tous les lieux : rue, travail, domicile, et tous les milieux sociaux. Un phénomène qui est donc omniprésent et polymorphe : de la cellule familiale au couple en passant par le milieu du travail, les femmes sont constamment victimes de violences physiques, sexistes, sexuelles et psychologiques. Une multiplicité qui se matérialise au travers d’insultes et d’humiliations pour les agressions verbales ; d’actes de barbarie au nom de coutumes culturelles, telles que l’excision et l’infibulation, qui sont des mutilations sexuelles consistant en l’ablation du clitoris et en la fermeture du vagin par sutures ou agrafes ; d’agressions sexuelles, ou encore de coups et blessures. Autant d’actes ignobles et honteux qui sont perpétrés chaque année : 65.000 femmes et fillettes mutilées ou menacées de l’être, une femme sur six subit des pressions psychologiques au travail, 260.000 femmes victimes de violences sexuelles hors ménage, 130.000 viols, 70.000 adolescentes menacées de mariage forcé.
Insuffisance des moyens
Il existe de nombreuses associations qui aident ces femmes à quitter leur conjoint et le domicile conjugal, à se réinsérer professionnellement et à reprendre confiance en elles. Néanmoins, au-delà des messages de prévention et de dénonciation, il est important que les pouvoirs publics œuvrent concrètement à cette lutte au moyen notamment de structures capables d’aider matériellement ces femmes. A l’heure actuelle, la France ne compte que 2.000 logements d’accueil alors que l’Allemagne en dispose de 40.000.
Pour de plus amples renseignements, et à l’occasion de cette journée, la secrétaire d’Etat à la Solidarité, Valérie Létard, répondra en direct à toutes les questions des internautes à 17 heures sur le site www.stop-violences-femmes.gouv
Numéros d’urgence pour les victimes :
– violences faites aux femmes : 39.19 ;
– enfance maltraitée : 119 ;
– SOS viol femmes informations : 0.800.05.95.95
Aujourd’hui a lieu la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Neuf ans après sa création, par l’Assemblée générale des Nations unies, la réalité demeure dramatique. Insultées, battues ou agressées, les femmes font chaque jour les frais de la faiblesse de leur sexe.
En 2007, elles étaient 137, en France, à décéder des suites de violences. Un chiffre alarmant mais qui n’est pas révélateur de l’ampleur réelle de ce phénomène. En effet, trop de femmes ne le dénoncent pas. La campagne mise en place cette année par le gouvernement vise à la diffusion d’un message clair : il faut en parler. Oser témoigner pour se sortir de cette spirale de l’enfer, mais également pour aider les autres femmes à en sortir. La première démarche consiste donc à prendre conscience que la violence n’est pas une fatalité. Beaucoup de victimes se sentent honteuses, culpabilisent, et finissent par vivre avec. Un silence qui banalise, qui gangrène et qui minore cette atroce réalité.
Tous les âges concernés
En France, une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son mari ou de son compagnon. La violence touche tous les âges : enfants, adolescentes ; tous les lieux : rue, travail, domicile, et tous les milieux sociaux. Un phénomène qui est donc omniprésent et polymorphe : de la cellule familiale au couple en passant par le milieu du travail, les femmes sont constamment victimes de violences physiques, sexistes, sexuelles et psychologiques. Une multiplicité qui se matérialise au travers d’insultes et d’humiliations pour les agressions verbales ; d’actes de barbarie au nom de coutumes culturelles, telles que l’excision et l’infibulation, qui sont des mutilations sexuelles consistant en l’ablation du clitoris et en la fermeture du vagin par sutures ou agrafes ; d’agressions sexuelles, ou encore de coups et blessures. Autant d’actes ignobles et honteux qui sont perpétrés chaque année : 65.000 femmes et fillettes mutilées ou menacées de l’être, une femme sur six subit des pressions psychologiques au travail, 260.000 femmes victimes de violences sexuelles hors ménage, 130.000 viols, 70.000 adolescentes menacées de mariage forcé.
Insuffisance des moyens
Il existe de nombreuses associations qui aident ces femmes à quitter leur conjoint et le domicile conjugal, à se réinsérer professionnellement et à reprendre confiance en elles. Néanmoins, au-delà des messages de prévention et de dénonciation, il est important que les pouvoirs publics œuvrent concrètement à cette lutte au moyen notamment de structures capables d’aider matériellement ces femmes. A l’heure actuelle, la France ne compte que 2.000 logements d’accueil alors que l’Allemagne en dispose de 40.000.
Pour de plus amples renseignements, et à l’occasion de cette journée, la secrétaire d’Etat à la Solidarité, Valérie Létard, répondra en direct à toutes les questions des internautes à 17 heures sur le site www.stop-violences-femmes.gouv
Numéros d’urgence pour les victimes :
– violences faites aux femmes : 39.19 ;
– enfance maltraitée : 119 ;
– SOS viol femmes informations : 0.800.05.95.95