Les photos de Sami Khedira mènent des journalistes en prison
Par Mélissa Krazem le 16 février 2012 à 11:31
La justice a réagi avec une promptitude qui laisse pantois. Hier, le quotidien tunisien Attounissia publiait dans ses pages des clichés du footballeur Sami Khedira enlaçant sa compagne, Lena Gercke qui apparaissait très dénudée. Des mesures drastiques ont été prises par le ministère public, puisque le procureur a convoqué dans le courant de la journée dhier le directeur de la rédaction Nasreddine Ben Saïda, son directeur de la publication Habib Guizani ainsi que lun de leurs journalistes.
Le procureur de la République a ordonné une enquête judiciaire et les trois employés du quotidien sont à présent mis en garde à vue dans le service de protection des moeurs à Bouchacha près de Tunis. Le ministère public qui juge la photo immorale et pouvant porter atteinte aux bonnes murs a décidé douvrir une instruction. Les trois journalistes sont passibles dune peine de 6 mois à 5 ans demprisonnement ainsi que dune amende de 120 à 1200 dinars.
La justice entend frapper fort avec cette affaire mais dès lannonce de larrestation des journalistes, sur les médias et les réseaux sociaux, beaucoup se sont élevés contre laction du ministère et espèrent, pour le bien de la liberté de la presse en Tunisie que les trois gardés à vue seront bientôt relâchés.
Le cliché incriminé : dans ce lien
http://mgb.minutebuzz.com/
Par Mélissa Krazem le 16 février 2012 à 11:31
La justice a réagi avec une promptitude qui laisse pantois. Hier, le quotidien tunisien Attounissia publiait dans ses pages des clichés du footballeur Sami Khedira enlaçant sa compagne, Lena Gercke qui apparaissait très dénudée. Des mesures drastiques ont été prises par le ministère public, puisque le procureur a convoqué dans le courant de la journée dhier le directeur de la rédaction Nasreddine Ben Saïda, son directeur de la publication Habib Guizani ainsi que lun de leurs journalistes.
Le procureur de la République a ordonné une enquête judiciaire et les trois employés du quotidien sont à présent mis en garde à vue dans le service de protection des moeurs à Bouchacha près de Tunis. Le ministère public qui juge la photo immorale et pouvant porter atteinte aux bonnes murs a décidé douvrir une instruction. Les trois journalistes sont passibles dune peine de 6 mois à 5 ans demprisonnement ainsi que dune amende de 120 à 1200 dinars.
La justice entend frapper fort avec cette affaire mais dès lannonce de larrestation des journalistes, sur les médias et les réseaux sociaux, beaucoup se sont élevés contre laction du ministère et espèrent, pour le bien de la liberté de la presse en Tunisie que les trois gardés à vue seront bientôt relâchés.
Le cliché incriminé : dans ce lien
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