Un coeur artificiel autonome français implanté mercredi, une 1ère mondiale
Créé le 20/12/2013 à 18h40
Les autorités sanitaires françaises avaient donné leur feu vert fin septembre à une telle opération,
ouvrant de nouvelles perspectives à des malades condamnés par la rareté des greffons disponibles...
Un cœur artificiel autonome conçu par la société française Carmat a été implanté mercredi dans la poitrine
d'un patient souffrant d'insuffisance cardiaque terminale par une équipe de l'hôpital Georges-Pompidou
à Paris, a annoncé vendredi la société.
«Cette première implantation s'est déroulée de façon satisfaisante (...). Le patient est actuellement sous
surveillance en réanimation, réveillé et dialoguant avec sa famille», a ajouté Carmat, en qualifiant cette
opération de première mondiale.
«Nous nous réjouissons de cette première implantation, mais il serait bien entendu prématuré d'en tirer
des conclusions car il s'agit d'une seule implantation et d'un délai post-chirurgical encore très court»,
a commenté le directeur général de Carmat, Marcello Conviti, cité dans un communiqué.
«Une fonctionnalité et une durabilité exemplaires»
L'entreprise, fondée par le chirurgien Alain Carpentier, mondialement connu pour avoir inventé les
valves cardiaques Carpentier-Edwards, veut pallier le manque notoire de greffons dont sont victimes
des dizaines de milliers de personnes souffrant d'insuffisance cardiaque avancée.
Sa prothèse, fondée sur des bases scientifiques «solides», vise, selon Carmat, «une fonctionnalité et une
durabilité exemplaires».
«Elle mime totalement un coeur humain normal avec deux ventricules qui mobilisent le sang comme le
ferait le muscle cardiaque, avec des capteurs qui permettent d’accélérer le coeur, de décélérer,
d'augmenter le débit, de diminuer le débit.
Le malade dort, ça diminue. Il monte les escaliers, ça accélère, donc ça n'a rien à voir avec une pompe
mécanique», avait expliqué en septembre Philippe Pouletty, le co-fondateur du groupe.
Sauver chaque année la vie de dizaines de milliers de patients
Le patient implanté, dont l'identité n'a pas été rendue publique, devait souffrir, pour être opéré, d'une
insuffisance cardiaque terminale, avec un pronostic vital engagé et ne bénéficiant d'aucune alternative
thérapeutique, selon les conditions posées par les autorités sanitaires françaises.
Carmat assure que son coeur artificiel pourrait sauver chaque année la vie de dizaines de milliers de patients
sans risque de rejet et en leur assurant une qualité de vie sans précédent.
20 mn
mam
Créé le 20/12/2013 à 18h40
Les autorités sanitaires françaises avaient donné leur feu vert fin septembre à une telle opération,
ouvrant de nouvelles perspectives à des malades condamnés par la rareté des greffons disponibles...
Un cœur artificiel autonome conçu par la société française Carmat a été implanté mercredi dans la poitrine
d'un patient souffrant d'insuffisance cardiaque terminale par une équipe de l'hôpital Georges-Pompidou
à Paris, a annoncé vendredi la société.
«Cette première implantation s'est déroulée de façon satisfaisante (...). Le patient est actuellement sous
surveillance en réanimation, réveillé et dialoguant avec sa famille», a ajouté Carmat, en qualifiant cette
opération de première mondiale.
«Nous nous réjouissons de cette première implantation, mais il serait bien entendu prématuré d'en tirer
des conclusions car il s'agit d'une seule implantation et d'un délai post-chirurgical encore très court»,
a commenté le directeur général de Carmat, Marcello Conviti, cité dans un communiqué.
«Une fonctionnalité et une durabilité exemplaires»
L'entreprise, fondée par le chirurgien Alain Carpentier, mondialement connu pour avoir inventé les
valves cardiaques Carpentier-Edwards, veut pallier le manque notoire de greffons dont sont victimes
des dizaines de milliers de personnes souffrant d'insuffisance cardiaque avancée.
Sa prothèse, fondée sur des bases scientifiques «solides», vise, selon Carmat, «une fonctionnalité et une
durabilité exemplaires».
«Elle mime totalement un coeur humain normal avec deux ventricules qui mobilisent le sang comme le
ferait le muscle cardiaque, avec des capteurs qui permettent d’accélérer le coeur, de décélérer,
d'augmenter le débit, de diminuer le débit.
Le malade dort, ça diminue. Il monte les escaliers, ça accélère, donc ça n'a rien à voir avec une pompe
mécanique», avait expliqué en septembre Philippe Pouletty, le co-fondateur du groupe.
Sauver chaque année la vie de dizaines de milliers de patients
Le patient implanté, dont l'identité n'a pas été rendue publique, devait souffrir, pour être opéré, d'une
insuffisance cardiaque terminale, avec un pronostic vital engagé et ne bénéficiant d'aucune alternative
thérapeutique, selon les conditions posées par les autorités sanitaires françaises.
Carmat assure que son coeur artificiel pourrait sauver chaque année la vie de dizaines de milliers de patients
sans risque de rejet et en leur assurant une qualité de vie sans précédent.
20 mn
mam