Un rendez-vous manqué

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TheNeuroGirl

Le temps sépare plus qu’il ne répare.
VIB
Coucou tout le monde,

Me revoilà, prête à vous narrer un nouveau chapitre! Pour ceux d'entre vous qui ont eu la chance de lire l'un de mes posts (fort heureusement supprimé, à l'heure actuelle) où je racontais un semblant d'histoire avec un collègue ayant, malencontreusement, omis de me dire qu'il avait une copine, vous savez que j'ai l'infortune d'attirer des personnes de confession différente.

Une fois n'étant pas coutume, le destin a décrété que j'affronterai de nouveau ce genre de situation en mettant un beau croate sur mon chemin. Je me surprends à me mordre les lèvres en écrivant ceci, mon Dieu, pardonnez-moi!

Sans tourner davantage autour du pot, il y a quelques mois, une amie se heurtait à un échec sentimental. Une rupture après un an de relation avec l'un de nos collègues qui disait l'aimer profondément sans être amoureux d'elle. Venant d'un mec, allez savoir pourquoi, je n'étais pas étonnée. J'avais pris l'habitude de m'emmurer derrière des remparts faisant des centaines de mètres de haut et dans un château fort que nul ne pouvait atteindre. Je ne me faisais plus avoir depuis longtemps puisque je ne laissais aucune brèche dans ma stratégie. Malheureusement, je ne pouvais en dire autant de mon amie. Son charme italien avait fait succomber énormément d'hommes qu'elle avait côtoyés, mais elle tombait amoureuse pour la première fois du haut de ses 28 ans et qu'elle chute vertigineuse ce fut là! Elle versait des litres de larmes au quotidien, le visage bouffi et les yeux rouges, elle se cachait toujours derrière une paire de Ray-Ban lorsque nous descendions en pause.

A l'issue de trois longues années partagées avec la mauvaise personne, je ne connaissais que trop bien les travers d'un échec sentimental et je décidais de répondre présente pour elle. Bien qu'un peu plus jeune et moins expérimentée qu'elle, j'étais cette épaule sur laquelle elle pleurait lorsque les gens détournaient le regard. Je la prenais dans mes bras lorsqu'elle allait mal et j'acceptais de lui parler de mon passé pour qu'elle se sente moins seule dans son malheur. Et ce, même si revivre ces moments de souffrance, pesait encore sur mon cœur à peine cicatrisé. Je faisais au mieux pour l’aider à oublier. J’étais même allée jusqu’à me distancier de mon collègue, avec lequel je m’entendais plutôt bien mais, qui n'avait pas été courtois à son égard. Cela me coûtait un peu, mais je tenais à être loyale. Telles étaient les graines que je souhaitais semer dans ma vie…
 
Suite de la première partie.

Lors de l’un de nos déjeuners, mon amie (que nous appellerons S par la suite) m’expliquait qu’elle rencontrait une énième difficulté suite à sa rupture : le fameux partage des amis au cours du divorce ! En ce qui me concernait, j’avais, en quelque sorte, pris parti. Mais il restait encore un groupe d’amis que tous deux partageaient. Initialement, notre collègue les avait connus grâce à elle. Il était donc légitime qu’il s’écarte des sorties de groupe et il avait consenti à le faire, du moins dans un premier temps. Il lui avait fait énormément de mal et le regrettait mais ne pouvait revenir sur sa décision.

Certains de leurs amis reprochaient à S, de façon vulgairement subtile, de ne plus avoir l’occasion de passer du temps avec son ex compte tenu de leur situation. Elle feignait, tant bien que mal, l’incompréhension lorsqu’ils évoquaient ce sujet jusqu’au jour où un couple de jeunes mariés avait invité toute la bande à leur crémaillère.

Un portugais et une polonaise qui revenaient de leur mariage à Dubaï. Nos deux tourtereaux étaient si beaux qu’ils illuminaient leur cercle telles les premières lueurs du soleil au lever du jour. Mon amie ne pouvait donc refuser leur invitation car si elle s’y risquait, elle serait passerait pour celle qui ne partageait pas leur bonheur. Ou pire : pour une vieille jalouse ! Elle ne tenait pas à s’attirer les foudres d’autres collègues et puis, il s’agissait d’une soirée à thème ! Elle raffolait des évènements nécessitant un apprêtement, telle une enfant. Elle aimait se déguiser et se prêter au jeu. D’un côté, elle ne savait comment y résister mais de l’autre, elle se demandait comment est-ce qu’elle allait affronter cette soirée. Que ferait-elle si son ex venait ? Et à contrario, s’effondrerait-elle en sanglots face aux réflexions des condisciples de son ex ?

Ni une ni deux, selon elle, le meilleur moyen de résister à la tentation était d’y céder ! Elle me demandait, sans plus attendre, d’être son « plus one » et de l’accompagner à cette fameuse soirée or je n'en avais pas envie! Les expressions de mon visage avaient cette fâcheuse tendance à me laisser tomber et à divulguer ce que je pensais. Je tentais tant bien que mal d'être impassible et de formuler une réponse correcte.

D'une part, je ne connaissais pas vraiment son cercle d'ami et, d'autre part, je me lassais de ces soirées qui, je le savais pertinemment, finissaient toujours trop arrosées. Cela faisait un petit moment que j'essayais de me construire et d'éviter ce genre d'évènements auxquels j'avais bien trop assisté à cause du boulot. Mais, d'un autre côté, je ne voulais pas la laisser tomber. Je ne savais que faire. J'étais tiraillée et lui demandais un temps de réflexion jusqu'à la veille de la soirée. Elle ne connaissait pas les raisons de ma retenue (car de confession différente) mais, peu importait, il fallait que je consulte mon agenda...

(La suite bientôt si cela vous intéresse et si j'ai un peu de temps libre :) )
 
Coucou tout le monde,

Me revoilà, prête à vous narrer un nouveau chapitre! Pour ceux d'entre vous qui ont eu la chance de lire l'un de mes posts (fort heureusement supprimé, à l'heure actuelle) où je racontais un semblant d'histoire avec un collègue ayant, malencontreusement, omis de me dire qu'il avait une copine, vous savez que j'ai l'infortune d'attirer des personnes de confession différente.

Une fois n'étant pas coutume, le destin a décrété que j'affronterai de nouveau ce genre de situation en mettant un beau croate sur mon chemin. Je me surprends à me mordre les lèvres en écrivant ceci, mon Dieu, pardonnez-moi!

Sans tourner davantage autour du pot, il y a quelques mois, une amie se heurtait à un échec sentimental. Une rupture après un an de relation avec l'un de nos collègues qui disait l'aimer profondément sans être amoureux d'elle. Venant d'un mec, allez savoir pourquoi, je n'étais pas étonnée. J'avais pris l'habitude de m'emmurer derrière des remparts faisant des centaines de mètres de haut et dans un château fort que nul ne pouvait atteindre. Je ne me faisais plus avoir depuis longtemps puisque je ne laissais aucune brèche dans ma stratégie. Malheureusement, je ne pouvais en dire autant de mon amie. Son charme italien avait fait succomber énormément d'hommes qu'elle avait côtoyés, mais elle tombait amoureuse pour la première fois du haut de ses 28 ans et qu'elle chute vertigineuse ce fut là! Elle versait des litres de larmes au quotidien, le visage bouffi et les yeux rouges, elle se cachait toujours derrière une paire de Ray-Ban lorsque nous descendions en pause.

A l'issue de trois longues années partagées avec la mauvaise personne, je ne connaissais que trop bien les travers d'un échec sentimental et je décidais de répondre présente pour elle. Bien qu'un peu plus jeune et moins expérimentée qu'elle, j'étais cette épaule sur laquelle elle pleurait lorsque les gens détournaient le regard. Je la prenais dans mes bras lorsqu'elle allait mal et j'acceptais de lui parler de mon passé pour qu'elle se sente moins seule dans son malheur. Et ce, même si revivre ces moments de souffrance, pesait encore sur mon cœur à peine cicatrisé. Je faisais au mieux pour l’aider à oublier. J’étais même allée jusqu’à me distancier de mon collègue, avec lequel je m’entendais plutôt bien mais, qui n'avait pas été courtois à son égard. Cela me coûtait un peu, mais je tenais à être loyale. Telles étaient les graines que je souhaitais semer dans ma vie…
salut @TheNeuroGirl :timide:
j'ai pas trop compris le but de ton post lol pendant tout ces moments d'attention et de compassion avec ta meilleure amie , est ce que cela voudrait dire que cette amie s'est détaché de toi après avoir rencontré quelqu'un et qu'elle n'était pas reconnaissante envers toi ou bien ?!:desole:
 
salut @TheNeuroGirl :timide:
j'ai pas trop compris le but de ton post lol pendant tout ces moments d'attention et de compassion avec ta meilleure amie , est ce que cela voudrait dire que cette amie s'est détaché de toi après avoir rencontré quelqu'un et qu'elle n'était pas reconnaissante envers toi ou bien ?!:desole:

Lol, non! Ce n'est pas ma meilleure amie mais une très bonne amie :) Et, j'avais envie de partager une histoire... Je vous tiens en haleine, le meilleur (ou pas) pour la fin, dès que je pourrai ^^
 
NoN pas encore ! Mais ce sentiment me manque j'espere l'être prochainement

Quoique l'amour comporte sa part de souffrance et j'ai pas besoin de ca en ce moment lol

Et toi ? :p

Lol je te comprends tellement, ça fait longtemps que je ne circule plus que sur la bande d'arrêt d'urgence MDRRR
 
Croatie, Italie, Portugal, Pologne...ça ne peut parler que de foot...je reprends ton texte et je fais un résumé pour les mecs...ils manquent de patience.

"Me revoilà, de nouveau dans ce genre de situation en croisant un beau croate (Modric?) sur mon chemin. Je me surprends à me tordre les chevilles en glissant, mon Dieu, pardonnez-moi!

Sans tourner davantage autour du but, une amie se heurtait à la barre, allez savoir pourquoi, je n'étais pas étonnée. J'avais pris l'habitude de rester derrière le mur faisant des centaines de mètres de haut et dans une surface que nul ne pouvait atteindre. Je ne me faisais plus avoir depuis longtemps puisque je ne laissais aucune brèche dans ma stratégie. Malheureusement, je ne pouvais en dire autant de mon amie, elle tombait pour la première fois du haut de ses 28 ans et fait une chute vertigineuse ! Elle versait des litres de sang au terrain le visage bouffi et les yeux rouges, elle se cachait toujours derrière une paire de Ray-Ban lorsque nous descendions en pause....

il se passe rien
il se passe rien

Portugal-Pologne font un nul à Dubai

pression psychologique
Les joueurs perdent leur sang froid

....elle aimait se dégourdir les jambes et se prêter au jeu. D’un côté, elle ne savait comment résister mais de l’autre, elle se demandait comment est-ce qu’elle allait affronter cette attaque, le meilleur moyen de résister à la tentative est de sauter...

match en cours....suspense...."

Dsl @TheNeuroGirl...Je retourne dormir :p
 
Croatie, Italie, Portugal, Pologne...ça ne peut parler que de foot...je reprends ton texte et je fais un résumé pour les mecs...ils manquent de patience.

"Me revoilà, de nouveau dans ce genre de situation en croisant un beau croate (Modric?) sur mon chemin. Je me surprends à me tordre les chevilles en glissant, mon Dieu, pardonnez-moi!

Sans tourner davantage autour du but, une amie se heurtait à la barre, allez savoir pourquoi, je n'étais pas étonnée. J'avais pris l'habitude de rester derrière le mur faisant des centaines de mètres de haut et dans une surface que nul ne pouvait atteindre. Je ne me faisais plus avoir depuis longtemps puisque je ne laissais aucune brèche dans ma stratégie. Malheureusement, je ne pouvais en dire autant de mon amie, elle tombait pour la première fois du haut de ses 28 ans et fait une chute vertigineuse ! Elle versait des litres de sang au terrain le visage bouffi et les yeux rouges, elle se cachait toujours derrière une paire de Ray-Ban lorsque nous descendions en pause....

il se passe rien
il se passe rien

Portugal-Pologne font un nul à Dubai

pression psychologique
Les joueurs perdent leur sang froid

....elle aimait se dégourdir les jambes et se prêter au jeu. D’un côté, elle ne savait comment résister mais de l’autre, elle se demandait comment est-ce qu’elle allait affronter cette attaque, le meilleur moyen de résister à la tentative est de sauter...

match en cours....suspense...."

Dsl @TheNeuroGirl...Je retourne dormir :p


Hahaha tu m’as régalée!!! Si seulement tu savais... c’était une vraie coupe du monde avec jeu de ballon (dans la suite) et tout MDRRR

Y’avait aussi une brésilienne, une algérienne, un argentin, un paraguayen, d’autres italiens et français etc. On a un groupe très cosmopolité et ça c’est génial quoi ^_^
 
Dernière édition:
Seconde partie

Le vendredi midi, je devais rendre une réponse à mon amie. Mon agenda était vide quant au samedi soir, ce qui ne me laissait aucun prétexte pour me tirer d’affaire. Mentir n’était pas une solution puisque j’en avais une sainte horreur et, par ailleurs, cela faisait déjà deux ou trois évènements que j’avais boycottés.

Dans notre milieu professionnel, les personnes qui ne socialisaient pas étaient vues comme des « bêtes noires » et étaient, pour ainsi dire, exclues des circuits lorsque des informations importantes devaient être transmises. Il fallait montrer patte blanche de temps à autre et prouver au gratin de biologistes que l’on ne possédait pas de traits autistiques. Je me résignais alors mais précisais à mon amie que je rentrerais tôt. Ma mère m’avait servi la plus belle des excuses sur un plateau d’argent. Le lendemain, des invités viendraient à la maison et elle aurait besoin de mon aide pour la réception !

Mon amie était toute enjouée à cette idée. Elle m’apprit que le thème de la soirée était le suivant « tous les mots comment ça par « Po » puisqu’il s’agissait de la crémaillère d’un POrtugais et d’une POlonaise. Elle était tellement excitée à l’idée d’y aller de qu’elle avait rapidement trouvé son déguisement : celui d’une pop star ! En ce qui me concernait, j’avais pensé à « Pocahontas ». Du fait de mon métissage et de mes longs cheveux noirs qu’il m’arrivait de tresser ou de laisser voler au vent, mon entourage me surnommait souvent ainsi quand j’étais petite.

Mais, le soir venu, je me sentais moins confiante. Je ne savais pas vraiment où je m’aventurais. Mon amie serait certes présente mais je n’étais pas habituée à passer du temps avec les ¾ de ces inconnus. Je décidais donc d’abandonner mon déguisement pour une tenue normale, bien qu’un peu relevée. J’avais choisi un maquillage plutôt sobre pour l’occasion. En temps normal, je mettais souvent mes yeux et mon sourire en valeur avec un trait d’eye liner et un joli petit rouge à lèvre matte. Mais ce soir là, je ne savais pas à quelle heure est-ce que je rentrerais chez moi, ni en quelle compagnie, ce qui me pousser à opter pour la simplicité. De plus, le couple de jeunes mariés habitait une avenue piétonne. Il était donc impossible de se garer à proximité de leur domicile et je prévoyais l’éventualité de prendre les transports en commun pour rentrer. Si je tenais à avoir la paix, il ne faudrait donc pas attirer l’attention sur moi à une heure tardive.

La soirée débutait à 20h30. Mon amie tenait à y aller à la première heure afin d’avoir le temps de se changer sur place et de peaufiner son maquillage. De mon côté, je faisais connaissance avec la jeune polonaise dans la cuisine où je l’aidais à terminer les préparatifs avant que les autres n’arrivent.
 
Dernière édition:
Je regagnais ensuite le salon en sa compagnie. Je saluais ceux que je connaissais et échangeais quelques mots avec eux. Mon amie me présentait les personnes que je ne connaissais pas, hormis ce jeune homme qui se tenait à ma gauche. Je la regardais d’un air interrogateur, ne sachant si je devais aller vers lui pour le saluer par politesse ou s’il était préférable d’attendre qu’il fasse un pas vers nous. La situation était cocasse puisque nous étions vraiment cote à cote.

Je réfléchis quelques minutes puis me décidais à aller vers lui. Je savais pertinemment que l’on se recroiserait plusieurs fois dans la soirée et je décidais de briser glace. Par ailleurs, cela me faisait sortir de zone de confort. Nous allions bientôt entamer une nouvelle année et l’une de mes résolutions étaient de travailler sur ma timidité. Je me mis donc en face de lui et lui tendis la main en disant « Hi ! I don’t think we know each other, I’m ___ (nous préserverons l’anonymat de mon prénom), nice to meet you ». (traduction : Salut ! On ne se connaît pas je crois, je m’appelle ____, enchantée…)

Il me décochait un sourire ravageur et me rendit une franche poignée de main, ce qui n’était pas pour me déplaire. Par le passé, j’avais souvent jugé les gens en fonction de leur poignée de main. Ce n’était peut-être pas une bonne chose mais je m’étais rarement trompée lorsque celles-ci étaient moles… Il se présentait à son tour et nous échangeâmes jusqu’au moment de la première activité.

Nos hôtes avaient prévu un petit jeu afin de permettre à tout le monde de faire, plus ou moins, connaissance. Ils avaient formé des binômes sans le consentement de qui que ce soit et nous devions donc nous y plier. Je faisais partie de la fin du cercle et grâce à ma poisse légendaire, je pouvais prédire que j’allais me retrouver avec l’un des gros ringards qui m’insupportaient et que j’avais pris soin d’éviter jusque-là.

En effet, c’est ce qui était en train de se produire jusqu’à ce que je voie le jeune homme avec lequel je venais de discuter, intervenir auprès du petit couple. Je ne savais pas ce qu’il leur avait dit mais je comprenais bien vite qu’il avait troqué une marocaine contre moi… Les binômes étant formés, il fallait procéder au tirage au sort à partir du petit chapeau qu circulait. Il contenait des bouts de papier sur lesquels étaient inscrits quelques lignes extraites d’un film et chaque groupe devait un morceau en l’interprétant à sa guise.

Je regardais mon binôme et tirais la tronche. Nous avions eu le pire extrait ! Un documentaire sur des animaux, mettant en scène un chien qui aboyait et un chat qui miaulait en retour. Il était hors de question que je joue le rôle d’un chien ! J’avais bien trop d’amour propre pour mimer ce genre de chose ridicule ! J’étais incapable de me prêter au jeu… Je lui imposais donc le rôle du chien et lui avouais que je n’avais aucune idée de mise en scène…

Contrairement à moi, il était beaucoup plus vif lorsqu’il s’agissait d’improviser. Il laissait échapper un rire et plongeait ses yeux bleu-argentés dans les miens. C’est alors que je compris qu’il avait une idée qui ne m’enchanterait pas ! Il ôtait l’anneau qu’il portait à la main et me proposait de jouer une scène de mariage entre un chien et un chat ! Mon cœur s’emballait, j’étais catastrophée !

Cela me rappelait mon ex et je m’entendis penser « Non, pas encore le même schéma ! ». Au début de notre relation, nous avions l’habitude de jouer à « cap ou pas cap » jusqu’au jour où l’un de ses défis se termina chez un joaillier. J’avais 22 ans et je détestais perdre. Je refusais de me démolir face à un gage mais ce n’était pas une mince affaire. J’entrais dans la bijouterie à contre-cœur. Un vieux monsieur nous reçut et nous n’avions d’autre choix que nous asseoir. Je n’avais même pas eu le temps de dire que je souhaitais simplement jetais un œil à ses créations que mon ex lui avait dit que nous cherchions une bague de fiançailles d’une valeur d’1,8K. Je lui en voulais tellement de m’avoir piégée ainsi ! Il était parvenu à ses fins et malgré toutes mes réticences, j’avais essayé sa maudite bague de fiançailles…

Mon interlocuteur me ramenait à la réalité en me demandant comment est-ce que je voyais la scène. J’avais déjà mis trop de temps à répondre et je ne voulais plus être prise au piège. Je décidais donc que l’on pouvait jouer cette scène mais que dans l’histoire, le chat refusait la demande en mariage…

A suivre…
 
@TheNeuroGirl J'aime bcp ton style d'écriture! C'est très bien rédigé...mais ton histoire manque d'action lol

Han c’est trop gentil!!

Je me faisais la même réflexion que toi! J’ai écrit la seconde partie assez rapidement et sans vraiment revenir dessus... c’est un peu trop lyrique... je vais voir comment rendre le récit davantage attractif en termes d’action :) Merci d’avoir eu la patience de me lire puis merci beaucoup pour ton feedback, c’est ce qui fait avancer :)
 
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