Un salarié de Quick poursuivi pour ses propos sur Twitter
Source :
03/01/2013 à 22:51
La chaîne de restauration rapide Quick a décidé d'attaquer en justice l'un de ses salariés qui raconte sur Twitter les dysfonctionnements qu'il aurait constatés dans un fast-food d'Avignon (Vaucluse), a annoncé jeudi le groupe sur son site internet.
Sur le compte Twitter "@EquipierQuick", un employé resté anonyme affirme faire l'ouverture du restaurant rapide pour un "contrat de 22 heures payées environ 700 euros". Il dénonce pêle-mêle en un peu plus de 240 tweets les "sous effectifs" du restaurant, la pression et les menaces de sa hiérarchie, les "collègues (qui) craquent dans les vestiaires", ou encore des "sols et des murs imbibés de sauces".
Le groupe Quick estime que ces "propos infondés" dénotent une "volonté délibérée de nuire" qui l'a conduit à se tourner vers la justice pour mettre l'auteur "face à ses responsabilités et l'obliger à assumer les conséquences de ses agissements".
Les accusations du salarié ont été prises "très au sérieux" par la direction du groupe de restauration, qui précise que des "audits qualité et social ont été diligentés afin de faire toute la lumière sur (ces) prétendus dysfonctionnements".
Les résultats n'ont pas permis, selon elle, d'établir la réalité des faits.
L'employé affirme pour sa part que le "but de ce compte était de faire valoir (nos) droits". "Et encore, je n'ai pas tout dit", ajoute-il.
Jean-François Rosnoblet,
mam
Source :
03/01/2013 à 22:51
La chaîne de restauration rapide Quick a décidé d'attaquer en justice l'un de ses salariés qui raconte sur Twitter les dysfonctionnements qu'il aurait constatés dans un fast-food d'Avignon (Vaucluse), a annoncé jeudi le groupe sur son site internet.
Sur le compte Twitter "@EquipierQuick", un employé resté anonyme affirme faire l'ouverture du restaurant rapide pour un "contrat de 22 heures payées environ 700 euros". Il dénonce pêle-mêle en un peu plus de 240 tweets les "sous effectifs" du restaurant, la pression et les menaces de sa hiérarchie, les "collègues (qui) craquent dans les vestiaires", ou encore des "sols et des murs imbibés de sauces".
Le groupe Quick estime que ces "propos infondés" dénotent une "volonté délibérée de nuire" qui l'a conduit à se tourner vers la justice pour mettre l'auteur "face à ses responsabilités et l'obliger à assumer les conséquences de ses agissements".
Les accusations du salarié ont été prises "très au sérieux" par la direction du groupe de restauration, qui précise que des "audits qualité et social ont été diligentés afin de faire toute la lumière sur (ces) prétendus dysfonctionnements".
Les résultats n'ont pas permis, selon elle, d'établir la réalité des faits.
L'employé affirme pour sa part que le "but de ce compte était de faire valoir (nos) droits". "Et encore, je n'ai pas tout dit", ajoute-il.
Jean-François Rosnoblet,
mam